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Maître Tantpis et Dr Folamour.

Encore une bonne quinzaine de jours avant de revoir nos experts qui reviennent en faisant la gueule, au souvenir des lieux de bronzage abandonnés.
Les discours sont connus d’avance. Les gens ne font pas assez d’efforts. Par rapport à quoi ? Par rapport à qui ?... eux, ce ne sont pas les gens. Ils spéculent sur notre devenir et ils le trouvent bien sombre à cause de notre mauvaise volonté.
La moindre parcelle de bon sens voudrait qu’on repense l’économie. Elle n’est pas faite pour enrichir une minorité, mais pour la population. Des faits constatés, il ressort que l’économie ne correspond pas au rôle qu’elle devrait avoir. Certains veulent la modifier, voire la casser, s’il n’y a pas moyen de l’humaniser.
C’est mon point de vue et je ne suis pas le seul. Mais nos économistes et nos politiques restent persuadés que c’est impossible. Ils n’essaient pas. Ce n’est pas une démarche saine. Ce sont des pragmatiques, parce que ça les arrange.
On en était là avant les vacances, en septembre ce sera la même chanson.
Kris Peeters et le Suédois voient bien que l’économie ne part pas en vacances. Ils sont pour le capitalisme « tel qu’il est sans rien changer », par évidence. Leur fatalisme se passe bien, belle maison, belle bagnole, enfants choyés, belles études, tout quoi. De ce point de vue, leur pragmatisme est payant.
Ils fignolent leurs baratins pour la rentrée : douche froide et coup de bambou.
« Attendez-vous à savoir » disait Geneviève Tabouis au siècle dernier. La reprise n’aura pas lieu. Incapable d’inverser la courbe du chômage, on manipulera celle-ci en tentant de l’exorciser par contraction administrative. En expulsant les chômeurs par différents artifices, ce faisant, on accélérera le paupérisme qui va se généraliser à toutes les régions du pays.
Hé oui ! l’exercice du capitalisme tel qu’en lui-même, rend les politiques malhonnêtes.
Investissement, consommation, exportation, dépense publique, la panne généralisée des moteurs se mettra sur le compte de l’Europe qui pousse à la déflation et au marasme.
Le Suédois et Reynders font du home-trainer économique. Ils pédalent beaucoup, font des annonces, en réalité, ce sont les rois du surplace. La muscu MR, c’est de la gonflette d’athlète en salle.
Rien n’est changé depuis la crise de 2008. Les mécènes qui paient les acteurs du mini drame ne veulent pas qu’on comprenne !
Dans toute catastrophe annoncée, il y a toujours ceux qui en profitent : les grosse fortunes, les banquiers… les politiques au plus haut niveau de l’Etat, et ceux qui trinquent.

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Le sphinx de Mons a fait croire qu’on allait s’accrocher au bon wagon de la croissance mondiale grâce aux efforts de compétitivité. Cette croissance des économies s’est révélée peu dynamique, même les grands émergents ont montré des signes de ralentissement, comme la Chine, une croissance américaine modeste (2,3 % en 2012, 2,2 % en 2013) au prix d’un endettement accru et grâce à la planche à dollars !
Avec une hausse de 1,1 % du PIB de la zone euro (FMI), rien ne marche comme prévu en Europe, sauf en Angleterre, mais les 3 % du PIB prévu cette année sont le résultat de l’effondrement du système social et des salaires, avant tout. La misère british, c’est pas du pipo.
Manque de compétitivité, demande intérieure faible, qu’il s’agisse de la consommation ou de l’investissement des entreprises, le système économique « irremplaçable » n’a pas fini de faire des dégâts.
En France, ils ont trouvé une « chouette » idée : «Nous devons nous désintoxiquer de la dépense publique». Pareil en Belgique, sauf que chez nous et chez eux on ne fera rien. Nous cumulons les doublons, les chinoiseries administratives, les gouvernements (nous en avons cinq !). La première mesure dans l’installation de la Région Wallonne et dans Wallonie-Bruxelles a été de dédoubler les présidences !
Barroso, un pion de droite, disparaît. Junker, un pion des CDU/CSU, le remplace. Le croirait-on ? Les bronzés qui nous reviennent par petites vagues sont gonflés d’optimisme, en raison des perspectives de ce remplacement ! À force de jouer avec des baudruches sur les plages, ils pensent poursuivre dans les bureaux d’RTL et d’ailleurs. Certes, ils sont payés pour et ils le feront. Heureusement que les studios, en principe, n’ont pas de fenêtre, ainsi ils continueront à ne pas voir ce qui se passe dehors.
Dans le fond, plutôt que d’emmerder le monde avec ces bêtises que personne ne conteste, mais dont tout le monde se fout, j’aurais mieux fait de parler de la nouvelle mode qui consiste à montrer ses fesses sur les plages, mais aussi dans tous les endroits publics. Les femmes qui ont un beau cul, ont de l’avenir. C’est toujours ça !...
– Dis, chérie, montre-moi ton cul ?
– Pourquoi maintenant, tu le vois tous les soirs !
– C’est pour une étude. Je voudrais connaître ton popotentiel.

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