Oxfam et le désastre annoncé.
Un rapport d’Oxfam contredit les raisons de nos politiciens de droite de croire au capitalisme dans sa nouvelle version mondialiste, minables raisonnements d’économistes sublimés par les médias et clients des sondages de la brochette de MR/N-VA qui nous pétrissent à leur image.
Non seulement le capitalisme actuel est un crime contre l’humanité, mais encore il accentue la destruction des éléments naturels déjà mis à mal par la démographie galopante.
C’est toute l’élite belge et européenne qui se trouvent entraînées dans une prise de pouvoir avec la complicité des électeurs, dans un maelstrom après lequel il ne restera rien qui vaille, valeurs morales et valeurs matérielles confondues.
Quelques exemples déterminant de l’absurdité des discours et des déclarations de foi des minables qui sont en charges.
En France, les familles Bettencourt et Arnault représentent presque autant que ce que possèdent les 20 millions de Français les plus pauvres, soit un tiers de la population.
Cet écart se creuse partout dans le monde. En Belgique, compte tenu d’une population moindre, les écarts doivent être plus impressionnants encore.
Le processus d’appauvrissement des masses ne date pas d’hier, sauf que les partis de gauche, à commencer par le parti socialiste, n’ont pas bien fait leur travail ou s’ils n’ont rien à se reprocher, ils l’ont fait devant une population hilare et mal informée, complètement subjuguée par des salauds qu’elle vénère comme des princes et qui ne sont que de pauvres types gonflés d’orgueil.
L’ONG dénonce les conséquences corrosives du système économique qui fait monter des inégalités à des points extrêmes. Oxfam prend un pays du Maghreb comme exemple.
''Les inégalités sont une réalité frappante en Tunisie", a constaté, Manal Wardé, directrice Maghreb de la confédération d'ONG internationales "Oxfam", en évoquant un récent rapport de l'ONG qui parle d'une augmentation de 30% de la polarisation régionale entre 2000 et 2010. Les raisons ayant poussé le peuple tunisien à se révolter en 2011 sont toujours d'actualité. »
Sur un total de 46 pays, la Tunisie se situe au 3ème rang, en termes de perception des inégalités économiques, juste derrière la Grèce et le Liban, d'après l'enquête.
A l'échelle mondiale, le nouveau rapport Oxfam a fait remarquer que "les personnes les plus riches du monde possèdent plus d'argent qu'elles ne pourraient jamais en dépenser, alors que des centaines de millions de personnes vivent dans une pauvreté extrême, sans accès aux services de santé et d'éducation de base" et de conclure "Nous vivons dans un monde qui offre suffisamment de ressources pour permettre à chacune et chacun d'améliorer sa situation.
Les inégalités extrêmes sont source d'instabilité et de conflit qui nous touchent toutes et tous.
Il est temps de rééquilibrer la situation avant qu'elle ne dégénère", prévient le rapport.
Faut-il le rappeler : OXFAM est une confédération d'ONG internationales luttant sur les terrains politique, économique et humanitaire contre la pauvreté et l'injustice dans le monde.
L’exemple de la Tunisie est symptomatique d’une situation généralisée dans laquelle les dictateurs débarqués, ici il s’agit de Ben Ali, ne résolvent pas le problème de l’inégalité. Plus de démocratie ne signifie pas moins d’inégalité, puisque la démocratie a été intégrée dans le système économique qui la contrôle.
La question n’est pas de savoir comment augmenter le pouvoir de la démocratie, la question qui prime tout est de trouver une solution pour supprimer le système économique qui ruine la terre et affame les pauvres.
Si Oxfam n’apporte pas de solution, elle pose toutefois le problème par le constat d’un désastre dont nous ne voyons que les débuts.