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Promo séparatiste !

Le premier ministre Michel joue à « c’est celui qui le dit qui l'est » avec l’opposition socialiste francophone. D’après le fils de Loulou, Di Rupo est en option pré-séparatiste. Simple constatation que l’on pourrait aussi bien faire pour lui, qui s’est lancé dans un gouvernement où les francophones sont ultra minoritaires. C’est « légal », mais du jamais vu !
Dans un contexte aussi fragile communautairement, comment ne pas comprendre que le premier à jouer avec des allumettes autour du bidon d’essence N-VA (Naphte Volatile Arsénieux), c'est Charles !
Les gazettes n’y croyaient pas, puisqu’elles maintinrent durant une petite quinzaine le terme de kamikaze pour qualifier ce gouvernement. Terme qui disparut complètement quand les propriétaires de journaux francophones virent qu’il était de leur intérêt de soutenir le MR.
Il importe peu de départager le MR de l’opposition francophone. Savoir lequel des deux à raison est sans objet, puisque tous les deux, à leur manière, et quoiqu’ils puisent faire, permettent à la N-VA de marquer des points.
Charles Michel en se faisant ridiculiser par ses ministres flamingants, n’osa pas les remettre à leur place dans l’odieux show de reconnaissance aux collaborateurs de Flandre du régime d’Adolphe Hitler.
L’opposition francophone enfin, dont les interventions parfois maladroites sont habilement détournées par Bart De Wever pour accréditer une version selon laquelle il vaut mieux penser désormais au confédéralisme, dans le « chacun chez soi » avec des partenaires aussi versatiles que nous.
L’électeur lui, est perdu dans cette bataille d’égo alors qu’on s’apprête à le tondre et à flanquer à la porte du système des milliers de chômeurs en janvier 2015.
Charles Michel épouse bien toutes les intentions économiques classiques de Bart De Wever, mais est-il d’accord de risquer la guerre civile pour satisfaire son goût du pouvoir ?
Est-ce bien malin de la part de Paul Magnette de refuser d'inviter le ministre de l'Intérieur Jan Jambon à l'inauguration du nouvel hôtel de police de Charleroi ?
Á sa place, j’eusse déroulé le tapis rouge pour le recevoir, puis je l’aurais naturellement conduit devant les plaques commémorant le sacrifice des policiers morts dans la Résistance entre 40 et 45 et j’aurais intérieurement joui du spectacle de ce sympathisant des Flamands morts au Front de l’Est pour l’Allemagne nazie, s’incliner très protocolairement, tandis que je l’eusse prié de déposer avec moi une couronne du souvenir, sous les flashes des photographes de presse.
Pour enfoncer le clou avec le sourire et puisque ces ministres flamands appellent entre eux, le premier ministre « Karel », je me serais réjoui de la venue de Monsieur le ministre de l’intérieur Jean Jambon (prononciation des J à la française suivis du « on » bien senti), à cette cérémonie d’inauguration et de souvenir.
Quelle aurait pu être la réaction de la N-VA à cette diplomatie ? Mais quel camouflet pour cet adolphin sûr de lui !
Á défaut de quoi, on joue les gros bras, manches retroussées. La N-VA marque des points et Charles Michel ne convainc plus que les archi-libéraux, bourgeois jusqu’au tréfonds, même aux chiottes, rien qu’à la façon de les entendre tirer la chasse d’eau.
Préséparatistes, mais nous le sommes devenus presque tous !

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Les Flamands, ce n’est pas nouveau. Je crois qu’ils en sont à moitié/moitié, les Wallons, certes pas encore, tellement déjà trompés de partout, qu’ils ne croient plus à rien, sauf à l’illusion d’une Belgique dont ils ne soupçonnent même pas qu’elle fut à l’origine une machinerie des Anglais contre la France, et qui n’est plus à ce jour, qu’un petit État ayant perdu le pouvoir de se diriger lui-même entre la France et l’Allemagne.
Quand on réfléchit bien au caractère batave de la Flandre, les stratèges de la N-VA n’ont pas tort de vouloir s’entendre avec les Pays-Bas. Avec cet apport, nos voisins deviendraient une grande puissance maritime qui désormais jouerait un rôle important à l’UE.
Plus on prend du champ à ces perspectives, plus Charles Michel et sa prétention ridicule d’être le premier ministre de cette pétaudière, paraît dérisoire et vouée à l’échec.

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