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Richard Miller golliste-michelin.

De même qu’on s’est marré jadis, quand un comité de « jeunes » s’est appelé « giscardien ».
Jacques Martin en avait fait un thème récurrent dans son émission Le Petit Rapporteur, voilà que ça se répète quarante ans plus tard.
Saviez-vous qu’il existe un centre d’études MR ? Il s’appelle Centre Jean Gol, du nom de l’initiateur qui a donné la becquée à Louis Michel et Didier Reynders, quand ils étaient maigres et sans le sou !
Et qui est, selon-vous, le giscardien relooké en golliste-michelin (pas celui de Saint-Etienne, mais de Wavre) ?
L’ineffable Monsieur Je-sais-tout Richard Miller !
La boîte à idées à lui tout seul du MR est l’administrateur-délégué de cette planque de parti (tous les partis en ont une).
Miller est un conservateur déguisé en modéré. Le changement qu’il préconise est un sacré bond en arrière, au temps où les libéraux étaient paternalistes. On voit le genre.
Et que nous dit le golliste-michelin à la question « les grèves actuelles sont politiques ? ».
La suite vaut son pesant de cacahouètes :
« La grève n’est pas un instrument mineur du combat social et faire grève, c’est prendre une responsabilité importante par rapport à l’ensemble de la société… Or, ici, que voit-on ? M. Goblet qui met son syndicat, la FGTB, fer de lance du mouvement, au service du PS. Ils ont d’ailleurs organisé tout cela ensemble. »
D’après cette référence du « comment dépenser son argent, surtout quand c’est celui d’un autre », le MR peut attenter aux salaires, aux droits acquis, afin de poursuivre la paupérisation des habitants de ce fichu pays, saquer dans les chômeurs, brader les conventions sociales, tout cela parce qu’il s’est acoquiné, lui le minoritaire dans deux Régions, avec une majorité flamande et ce serait « légal », selon monsieur Miller ?

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Que Goblet soit en cheville avec le PS, c’est bien connu et ce n’est pas nouveau. Avant lui Demelenne était aussi fourrée dans les congrès socialiste jusqu’au bout du foulard rose, et alors ? En quoi la position de ces porte-flingue du PS change la donne ?
La croyance de l’administrateur-délégué du centre Jean Gol en l’immaculée conception du suffrage universel est à géométrie variable. L’élection du Président Chavez, élu au Venezuela en 1998 démocratiquement, a été faite dans les règles et au suffrage universel. Si vous saviez ce qu’on pense au Centre Jean Gol de cette élection-là !
C’est comme ça, on ne se refait pas.
Pour que la démocratie soit effective, il faut encore l’aval du mouvement libéral et la certification par monsieur Miller, que le suffrage colle au système capitaliste.
Nous voilà bien avec une double légitimité sur le dos, pour avoir droit au label de « bon citoyen ».
Les syndicats sous la conduite des rosés contreviennent aux règles libéralo-démocratiques. Ce sont donc des « communisants » de la pire espèce, dirait notre « brillant » administrateur-délégué.
Et dire qu’indirectement nous payons ce type par nos impôts, pour l’entendre proférer de telles âneries !
Le golliste-michelin de conclure à propos de la CGSLB (syndicat libéral) « Ils se sont fourvoyés. Ce combat n’est pas le leur, l’agenda de M. Goblet n’est pas le leur : le président de la FGTB fait cette grève afin que les mesures gouvernementales échouent, il veut empêcher qu’elles produisent leurs effets. »
Votre syndicat aussi, cher subventionné, la CGSLB ne souhaite pas l’application des mesures gouvernementales !
Si je souhaite qu’une partie de mes impôts aillent payer votre salaire, au nom de la légitimité du suffrage universel ? Je dis non, sans hésiter.
Êtes-vous naturellement stupide ou le faites-vous exprès ?

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