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L’électeur de Waterloo doit savoir.

Il y en a qui ont intérêt à ne pas tomber sous l’œil des contrôleurs du fisc. D’une petite commission tout ce qui a de normal pour un parlementaire négociant sa notoriété dans un pays d’Afrique où le bakchich est une institution, voilà que des fonctionnaires tirent le fil en or d’un pullover et que toutes les bonnes petites affaires se détricotent sous les regards effarés de ceux qui croient toujours en lui !
Comme quoi les paravents de Kinshasa ne sont pas des abris sûrs.
Restent les larmes de Florence Reuter qui font problème.
On se souvient : la mutine d’RTL devient bourgmestre de Waterloo à la suite de la démission du titulaire qui doit défendre son honneur devant les tribunaux. Enfin, c’est toujours ce qu’on dit quand on est parlementaire et qu’on est emmerdé par une casserole dont on n’a pas su couper la corde à temps et qui fait un tintamarre fou, quand on descend les escaliers du bureau de Chastel, au bel étage de l’immeuble du MR, avenue de la Toison d’Or.
Était-ce d’émotion à succéder magiquement à un personnage indéboulonnable ou bien, la dame était-elle sous le choc de l’injustice dont son chef de file était victime ?
Pour les MR et les citoyens en général, l’explication après coup de ces larmes est importante.
Il y a même une troisième version proprement inacceptable.
Ce serait celle d’une connaissance significative de l’origine de l’appétit plantureux satisfait de cet édile du peuple de droite, pas complice, non, dubitative la Reuter et un tantinet admirative de la coquinerie d’un coquin.
C’est important. L’électeur de Waterloo doit savoir !
1. L’ambition satisfaite. L’orgueil triomphant. La larme de la victoire.
2. Complètement bluffée par le petit caporal local. C’est-à-dire un manque de discernement pouvant la desservir dans sa nouvelle mission et donc une incompétence dévoilée.
3. L’admiration non feinte d’une hypocrite versant la larme à la napolitaine, sur le drame d’un cador qui plonge.

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C’est pas bon tout ça, Florence…
Qu’est-ce qui me fait repiquer au truc du croupier de Duferco en laissant de côté Bel Armand et ses honoraires sarkozyens, comme si plaider à Bruxelles c’était pareil qu’une prestation à Dubaï ?
Les nouvelles tribulations d’un Chinois en Chine sur le pont Adolphe, pardi !
Les journaux :
« Serge Kubla s'est fait délivrer un montant total de 450.000 euros au guichet d'une banque luxembourgeoise, à trois reprises au moins en 2010 et 2013. Les autorités luxembourgeoises ont transmis le dossier à la Cellule de traitement des informations financières, selon un article du Soir Magazine à paraître mercredi. «
« La somme a été payée par une "Swap Foundation" via un compte tiers, un procédé d'usage dans les paradis fiscaux afin de dissimuler le bénéficiaire, précise l'hebdomadaire. Aucun lien n'est établi pour le moment entre cet argent et l'affaire dans laquelle Serge Kubla est inculpé pour des faits de corruption survenus en République démocratique du Congo, mais la nature et le timing de ces transactions devraient faire l'objet de l'attention de la justice. «
« Le juge d'instruction Michel Claise s'intéresse maintenant particulièrement à la genèse de la relation entre Serge Kubla et Antonio Gozzi, le président de Duferco, écrit encore le Soir Magazine. Cette relation est mise en rapport avec les 517 millions d'euros de subsides que Duferco a reçu en une dizaine d'années via la FSIH, une société créée par la Région wallonne. »
C’est quand même beau la confiance que l’électeur conserve à la grande majorité de ses représentants. Monsieur Gerlache peut dormir tranquille, le populisme ne passera pas.

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