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Magouille au CDH.

On se rappelle le temps où Mémé zinzin fut abandonnée par son président Di Rupo pour avoir utilisé des ouvriers communaux lors de sa campagne électorale et ce bien avant qu’elle ait été condamnée. Entouré des ténors du parti, le président du cdH a, lui, exprimé son soutien à Joëlle Milquet. Maxime Prévot a même tenté de la dédouaner, par un genre d’argument assez cynique « il est logique qu’un ministre en exercice puisse disposer des membres de son cabinet en période électorale attendu qu’il ou elle n’a pas le temps de se consacrer à sa réélection. »
C’est dire comme Prévot se fout des deniers publics et de la misère qui règne dans sa propre ville de Namur. Il ne lui apparaît pas qu’un candidat venu de nulle part postulant à un mandat de député n’a aucune chance face aux magouilles d’un ministre en exercice.
Selon lui, les faits reprochés (six fonctionnaires engagés pour la campagne électorale de Milquet au ministère de la culture et des affaires sociales) sont « normaux » !
Même Paul Magnette (PS) vole au secours de l'intéressée de curieuse façon. D'abord, il ne se prononce pas n'ayant pas vu le dossier, ensuite il déclare que ce qu'on lui reproche est "léger" ! Il faudrait savoir.
Pour rappel Anne-Marie Lizin a été condamnée parce que deux employés communaux ont placardé des affiches de leur candidate pendant les heures de service.
On aurait aimé que les sommes que Milquet consacra à ses employés surnuméraires fussent distribuées à des artistes nécessiteux.
On voit bien que les mœurs politiques ne sont pas changées et comme il y a un divorce profond entre ces gens qui pratiquent ces manipulations de postes aux fins électorales et le public. On va finir par comparer Milquet à Virenque. Elle a agi malhonnêtement presque « sans le savoir », à l’insu de son plein gré comme le coureur cycliste !
Béatrice Delvaux du Soir (à ne pas confondre avec Anne Delvaux qui fut saquée au CDh par Lutgen) parle du vide qu’elle va laisser après vingt ans de réélection en réélection et de mandat en mandat, alors que l’éditorialiste n’est pas adversaire d’un nombre limité de mandats.
Il y a comme de l’incohérence dans ses propos.
Une vieille solidarité entre scouts peut-être ? Delvaux en parle « (Joëlle) …vivait en politique pour changer les choses, ce qui, pour cette « scout », revenait à vouloir changer le monde. Car Milquet ne doutait de rien et ne renonçait jamais. Jusqu’à hier. »

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Outre sa désinvolture pour ce qui ne procédait pas d’elle-même, on pourrait lui reprocher, comme à Di Rupo aussi d’ailleurs, d’avoir disposé de leurs pouvoirs en interne des partis pour faire élire des Belges d’origine maghrébine ou turque sans qu’il leur soit demandé aucune intégration et le respect des traditions de la Belgique.
On voit le résultat aujourd’hui, certain(e)s n’ont même pas la décence de respecter la loi belge.
Comme plus personne ne se fait d’illusion sur la fonction de parlementaire et de ministre, Delvaux écrit sur « la suite de la carrière » de la dame, en espérant qu’elle ne soit pas compromise, alors que naïvement, je croyais Milquet avocate de profession. Il est vrai qu’elle n’a jamais plaidé ou presque. Cette belle carrière est néanmoins, dans les mains de la justice.
S’il s’avère que les faits reprochés relèvent de pratiques normales dans le cadre d’un cabinet ministériel, comme le voudrait Prévot, elle sera relaxée et nous aurons un nouveau scandale de plus à dénoncer cette fois du côté de la justice.
Mémé Zinzin pourra se retourner dans sa tombe.
Gourmande de Joëlle, Béatrice Delvaux souhaite le meilleur à la démissionnaire « Histoire que Mme Milquet, contrairement à Van Cau & Co., puisse très vite savoir si elle a droit ou pas à une deuxième vie politique ». La dame lui manque déjà beaucoup.
Cette affaire jette un éclairage sur le pape des Ardennes, Benoît Lutgen, qui succéda à la dame aux oranges. Rien ne va plus au CDh. 14,6 % en 2010 en Wallonie, il est descendu à 11,11 % en janvier 2016. A Bruxelles en 2010, il était à 12,2 %, et aujourd’hui à 6,8 %.
Gérard Deprez doit se fendre la pipe de plaisir.
Pour se maintenir en Wallonie, le PS sera bientôt obligé de lâcher le CDh et faire les yeux doux au PTB !
Magouille au CDH pour remonter la pente ? Allez, madame Delvaux reconnaissez le !

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