De la casse !...
Farce à répétitions, la loi El Khomri chez les sénateurs, Les Républicains qui y sont majoritaires ont amendé le projet dans une version plus libérale.
Tellement même que les Français se sont intéressés aux principaux candidats « Les Républicains » afin de connaître leur programme au cas où très probablement à la prochaine élection présidentielle, François Hollande ne serait même pas au premier tour !
Le paradoxe c’est qu’après avoir pris connaissance des projets des principaux leaders de la droite, Valls et Macron apparaissent comme un moindre mal et Hollande, la solution la moins mauvaise. Si l’on excepte les candidats d’extrême gauche, dont Mélenchon le seul à faire plus de 10 % au premier tour selon les sondages et peut-être un Montebourg regroupant les frondeurs, François Hollande pourrait alors, par défaut, être le moins mauvais cheval au PS !
Comme quoi une loi aussi mauvaise soit-elle pourrait rendre un faible espoir à Hollande, qu’elle soit appliquée ou pas !
Voici ce qui pend aux nez des Français si l’un ou l’autre des Républicains venaient à remplacer Hollande.
Le retour du barème des indemnités prud’homales, le rétablissement du périmètre national comme critère d’appréciation pour les licenciements économiques, la suppression de la garantie jeunes, ou encore la simplification du compte pénibilité…
Qu’on se le dise : Les Républicains revenus au pouvoir, le peuple va déguster.
Juppé, Sarkozy, Fillon et Le Maire plaident pour un éclatement du droit du travail, dégressivité des allocations de chômage, suppression du monopole syndical, fin du paritarisme et des 35 heures…
Inutile de dire que ce scénario, les Français n’en veulent pas. Ni Hollande, ni les Républicains, oui mais alors, reste l’extrême droite et l’extrême gauche, tous deux rejetés par une majorité. Comment évincer du pouvoir les cadres actuels ? Mettre qui à leur place ?
Des penseurs qui ont fréquenté Nuit Debout, dont Frédéric Lordon, économiste, proposent de chasser la chefferie éditocratique, d’autres encore en Belgique aussi, jamais invités des radios et télés, pour sûr l’Europe n’est pas assurée de bien finir l’année avec son problème anglais sur les bras et surtout avec une extrême gauche française qui se muscle de la désagrégation du PS.
Alors, si on pousse la curiosité vers 2017, l’élection d’un nouveau président français, les suites du Brexit, peut-être de nouveaux candidats à la sortie de l’UE, les droites un peu partout qui n’en démordent pas de la politique d’austérité du monde du travail.
Ça fait beaucoup !
Il y aura de la casse…