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L’Europe, ça craint !

On n’aurait pas cru que les dirigeants européens et leurs mameluks de la presse se comporteraient comme un amoureux délaissé par une femme infidèle.
Tout à fait comme Johnny Depp largué par Amber Heard, sauf que nos larmoyants ne se consolent pas aux Bahamas dans les bras d’une ex.
Le peuple européen n’est pas sensible aux affres douloureuses de ses responsables.
Il se demande encore à quoi l’Europe peut bien servir ?
Elle n’a jamais été démocratique. Les pères fondateurs avaient bien trop de mépris pour leurs concitoyens pour verser dans la « sensiblerie » élective. Ils leur semblaient que nous n’étions pas prêts à comprendre la grande idée.
On voit bien qu’il leur reste quelque chose, puisqu’ils contestent le référendum anglais et qu’ils raffolent des infos de la jeunesse anglaise tout à fait « déçue de la bêtise de ses vieux et de la paysannerie raciste ».
Reste à savoir si l’Europe peut un jour être comprise et aimée par les Européens et dans quelle condition ?
Elle n’est pas un État fédéral comme les États-Unis, elle n’est qu’un intermédiaire entre les États indépendants qui rechignent à abandonner des parcelles de souveraineté.
Gardienne des traités, elle subit le contrôle des États associés. Les députés européens défendent les intérêts des nations qu’ils représentent, quand ils ne dénoncent pas l’Europe au nom du nationalisme.
Cette construction sans exemple dans l’Histoire a souffert d’un déficit démocratique, dès ses débuts. C’est encore le cas en 2016. Les gouvernements des pays membres ont l’habitude de faire porter le chapeau de leurs échecs à «Bruxelles». C’est bien trop commode et suffisamment pratique pour laisser le peuple en-dehors de leurs combines.
L’Union européenne se partage entre la Commission, le Conseil et les fonctions législatives, sous le contrôle du Parlement.

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Un juriste aurait du mal à y retrouver ses jeunes. Comment un citoyen lambda ferait-il mieux que lui ?
Enfin dernier argument, cette paix que l’Europe est censée nous apporter, la jeunesse n’a pas besoin d’une instance européenne pour rendre impossible un nouveau conflit en Europe entre la France et l’Allemagne.
De ce point de vue, l’Europe perd son principal argument.
La prospérité qu’elle serait censée nous apporter ?
En quoi a-t-elle abrégé la crise économique et financière de 2007-2008, alors qu’elle n’est même pas terminée et que le peuple européen en souffre encore ? Et cette vague d’austérité pour une politique commune n’est-ce pas se moquer des gens ? Qui la voulue et la veut encore : son Commissaire aux finances et JC Juncker.
Le traité de Lisbonne, fils naturel de celui qui fut rejeté par le vote populaire, n’est pas pour rien dans la mauvaise opinion que les gens ont de l’Europe.
L’UE ressemble à une entreprise privée dont seuls les actionnaires (fonctionnaires et parlementaires) tirent des profits. Étonnons-nous que le vote populiste ait emporté la mise en Angleterre. Inquiétons-nous plutôt qu’il pourrait en être aussi parmi les vieux pays du continent.

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