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L’élite au vide-ordure.

L’Europe, imperturbablement, poursuit sa délectation à se déshonorer par la faute de ses dirigeants qui ne comprennent plus le peuple. Et pour cause, ils le méprisent pour peu qu’on lise les commentaires qu’ils font sur le populisme et ce qu’ils pensent des Anglais qui ont eu l’audace du Brexit.
Vous verrez comment ils entendent tromper l’opinion majoritaire anglaise avec la complicité du parti conservateur et de celle qui remplacera bientôt David Cameron.
Les Européens n’y pourront rien, qu’ils ne comptent pas sur un changement de politique. Le pouvoir a tranché : l’Europe est atlantiste, libre-échangiste et résolument pour l’austérité des peuples, synonyme de croissance, espèrent-ils encore.
Le scandale Barroso vient confirmer ce qui précède. Tous les hauts dirigeants viennent de la banque et, à la fin de leur mandat, y retournent.
C’est bien dommage, l’Europe est en train de périr devant 500 millions d’Européens à cause de ses élites. Ne comptez pas sur ces dernières pour abandonner leurs fiches de paie et leurs casquettes supplémentaires. Elles ont le paquet bien en main et elles couleront avec, s’il le faut, sans abandonner un seul morceau.
Les liaisons douteuses avec la Turquie ajoutent à la honte et au déshonneur.
L’Europe poursuit des pourparlers en notre nom avec le dictateur Erdogan, pour un pays dont les dirigeants récoltent les fruits de la haine et de la discorde qu’ils ont semé.
Depuis qu’Erdogan, en 2015, a abandonné l’aide à l’État islamique pour entrer dans le camp occidental et tout simplement respecter son pacte avec l’OTAN, les intégristes musulmans mènent une campagne militaire en Turquie. Les attentats-suicides, les missiles tirés depuis la Syrie sur les villes turques frontalières sont quotidiens.
Erdogan a bien essayé au début de faire porter le chapeau aux Kurdes, ce qui aurait justifié ses crimes contre des civils, parmi lesquels des journalistes, force est de constater que s’il peut tromper l’opinion de ses concitoyens, il ne peut pas tromper les observateurs nombreux massés de part et d’autres de la frontière syrienne.
L’État islamique s’est mis en tête de se venger du changement de politique du dictateur turc en sapant son économie. Il entend terroriser la population et déstabiliser le pays. C’est la même politique qu’en Europe, sauf qu’en Turquie il en a les moyens.

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Les salafistes turcs sont nombreux. Erdogan les a longtemps flattés. Ils ont même contribué à asseoir son autorité de nouvel émir. Malheureusement pour lui, ils ont conservé des liens avec le djihad international. Le revirement d’Erdogan en 2015 les a mis en fureur.
Il est évident que la Turquie n’en a pas fini avec l’État islamique, même si Raqqa tombe et que l’armée de Daech se fragmente en quelques foyers de guérillas. Ceux qui n’ont pas été tués pendant le conflit retourneront en Turquie. Ce qui alimentera les réseaux de résistance jusqu’à ce qu’un nouveau djihad fédère les groupuscules.
Les dirigeants européens ont évidemment d’autres préoccupations. Elles sont commerciales quasi uniquement. C’est là que l’on s’aperçoit le mieux de la trahison des élites, Juncker en tête. Car qui a besoin le plus de la Turquie dans son bras de fer avec la Russie, si ce n’est les États-Unis d’Amérique ?
Qu’on ne vienne pas prétendre que les récents accords avec la Turquie sur la fermeture des passages fréquentés par les réfugiés venus de partout, du Moyen-Orient au cœur de l’Afrique, sont les principales raisons de la reprise des pourparlers. L’Europe aurait eu dix fois la possibilité de régler cette question sur le sol grec et le sol italien, si les dirigeants européens l’avaient voulu.
Il faudra bien un jour que les différends, entre le peuple européen et l’élite rassotée de commerce et d’économie bancaire, se terminent par un changement radical ou la disparition totale des intelligences corrompues qui nous gouvernent !

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