Impressions mauvaises.
Ainsi, il aura fallu une poignée de voyous, débiles légers souvent, agnostiques plus que musulmans, pour transformer cette société assise en société couchée !
Et quelle religion ! comme l’autre, des croisades à l’Inquisition, un cauchemar chasse l’autre… et nos mandataires, ces soi-disant intellectuels, entichés de billevesées coraniques, emberlificotés dans les plans des réélections futures, acharnés défenseurs de la foi, verts de peur que la querelle moyenâgeuse n’emporte tout le monde dans des délires d’avant le déluge avec des armes d’aujourd’hui !
On le sent bien que rien n’est plus pareil en ville. L’effondrement de la sous-classe moyenne de petits commerçants touchés par plus gros est sans doute pour quelque chose dans le paysage désolé des centres. Le tourisme aussi qui tourne au ralenti aura joué un rôle. Enfin, l’individualisme forcené pur produit d’une économie sans loi aura contribué, comme le reste, à raréfier les contacts. De frousse, tous les citoyens ont l’air de tirer la gueule.
Il y a un fond d’angoisse un peu partout qu’un observateur ordinaire perçoit sans trop d’effort.
La société a toujours été mélangée. Cela n’a pas empêché les gens de se parler. Très tôt, les Africains se sont bien acclimatés et ont été admis comme faisant partie de la communauté en raison des liens qui ont persisté avec notre ancienne colonie.
Aujourd’hui, il n’est que trop visible que l’accoutrement des femmes musulmanes, qui affichent clairement leurs convictions religieuses, dérangent. On sent bien qu’une majorité ne les conçoit pas comme étant assimilables. Surtout, le mâle dominant en vêtements légers, alors que l’épouse deux pas derrière empêtrée sous ses voiles, chargée de paquets et traînant parfois des enfants, cette vision de la famille choque terriblement.
Ce n’est pas l’ensemble de la population qui réprouve. Les plus prudents font gaffe et n’ont pas d’opinion ou, plutôt, ne la montrent pas. Ils se contentent de tirer des mouchoirs et de se moucher bruyamment devant l’actualité sanglante.
C’est emmerdant d’écrire cela, la position de l’extrême droite volontiers raciste et xénophobe, se nourrit aussi des dégouts et des peurs. Les gens sont résignés et ont autre chose à faire. C’est une dilution dans une vague désapprobation, assimilant, mœurs, attentat terroriste et religion nourrissant des barbares, confondant le tout dans un sentiment d’envahissement de coutumes et de mœurs qui sont d’ailleurs et d’un autre siècle. Cet amour des couteaux, de la vengeance, toute cette barbarie relatée dans la presse, on en reste sans voix. Un sentiment d’impuissance, contre lequel on ne peut rien, s’empare des gens, sur le temps que nos élites au pouvoir jurent qu’ils trillent l’ivraie des bons grains et se font voir à la sortie des hôpitaux.
Un mensonge œcuménique, terriblement destructeur, plane sur leurs spéculations.
Parce qu’il englobe dans un tout effrayant des politiciens ringards et désinvoltes sous des airs d’apitoiement convenus, une Europe inefficace et qui se moque du monde et surtout une crise économique qui prouve que l’accueil de toutes les misères du monde n’a jamais eu d’autre effet que d’accroître la nôtre.
Cerise sur le gâteau, les efforts d’assimilation des partis politiques ont considérablement pervertis ceux-ci dans la mesure où plus de laxisme et de prévenance n’ont jamais réussi à enlever de la tête des réfugiés économiques toutes les exigences en matière de logement et d’allocations, qu’ils n’auraient pas là d’où ils viennent et qu’ils considèrent largement insuffisantes en Europe.
Cette démocratie meurt victime d’une poignée de voyous comme écrit au début de cet article, mais surtout parce que les gens ont conscience que les politiques sociales et économiques déjà désastreuses cumulent avec une capitulation devant une culture musulmane qui n’est pas la nôtre, jointe à une fausse fermeté face au terrorisme. Au pied du mur, on ne voit pas le maçon. On ne le voit nulle part, même pas pour une mobilisation fantôme à la « drôle de guerre », que l’Europe est censée mener contre Daech.
Alors, si vous croyez pouvoir compter sur Charles Michel !... Ce type a été éduqué pour durer en temps de paix, pas pour joindre l’acte à la parole en temps de guerre.