L'homme croit. Le corbeau croasse.
Contrairement à ce que le pape François veut bien raconter à tout qui l’interroge sur les brutalités qu’engendre la religion musulmane, victime selon lui d’une minorité extrémiste, TOUTES les religions monothéismes sont porteuses de violence, pour la simple raison qu’adorer un Dieu unique exclut les autres du panthéon.
L’œcuménisme est une foutaise, puisque ceux qui s’y prêtent, admettent implicitement que des Dieux peuvent cohabiter, alors que leurs livres sacrés disent le contraire. Si par désir de rapprocher les hommes, certains penchent vers un Dieu unique diversement adoré selon les religions, ils entrent en contradiction avec les vies supposées des prophètes et leurs visions du monde et surtout avec la vie de Jésus, le seul Dieu réincarné de la cosmologie divine actuelle, pour tout autant que l’on considère Bouddha comme un philosophe.
Mahomet va tailler une bavette de douze ans avec l’ange Gabriel pour donner à croire le coran. La «Révélation musulmane» n’a rien à voir avec l’Homme-Dieu des chrétiens. Mahomet, plus prudent que les apôtres n’a jamais vu son interlocuteur divin. L’Autre lui parlait derrière un voile, d’où probablement l’amour de la pièce de tissu qui dérobe la fatma aux yeux concupiscents des amateurs de sexe.
Pour l’interlocuteur de Gabriel, comme ce n’est pas lui qui a écrit le coran et qu’il n’a fait que transcrire ce qui lui a été dicté, il n’est pas question d’interpréter ce texte, comme nos arrangeurs du sacré des temps modernes voudraient bien l’accommoder pour en faire autre chose qu’un potage à la grimace. Ce qui n’est pas le cas du christianisme où on y compte une flopée d’accompagnateurs constants ou occasionnels qui ont ergoté, chipoté, arrangé, touché Dieu, au-delà du supportable pour un être humain ordinaire, heureusement qu’il ne l’était pas
Le Coran est lui, par contre, incompatible avec un arrangeur, fût-il de génie, sans quoi on aurait demandé depuis longtemps à un émule de Jean-Jacques Goldman qui ne fût point sémite, des couplets adoucissants.
Voilà pourquoi le coran est avant tout un livre guerrier, puisque Mahomet le fut depuis sa manie de garder les troupeaux de moutons. Il était normal qu’il évoluât dans le gardiennage des hommes.
Dans le coran on y sent du début à la fin le cliquetis des armes, Mahomet fut un guerrier redoutable, ne l’oublions pas. Cette violence, tant de chefs religieux frottés d’occidentalisme, voudraient tellement en gommer les effets dans les esprits, que cela en devient touchant, mais ridicule. Heureusement qu’il n’y a pas que nous à posséder une masse énorme d’incultes, les musulmans aussi. Les messages à la guimauve des imams convertis aux douceurs du bourgeoisisme reçoivent le satisfecit du pape François. C’est fou comme le dollar fait des prosélytes.
Des 114 sourates, 87 ont été inspirées par Gabriel en armure et cimeterre à la main. Difficile à faire croire que Mahomet n’a égorgé que des moutons et des lapins.
Ce culte, le plus récent sur le calendrier, nous a valu des misères depuis 622, date de la première grande émigration (l’hégire) de l’Histoire. Elle fut le signal de départ d’un rallye des Rotary de l’époque tous convertis en raids et razzia contre les infidèles, pas encore terminé aujourd’hui.
Morceau d’histoire, en 630, Mahomet fonce vers la Kaaba. Ces dix mille hommes la détruisent et proclament «Allah akbar». C’est le début d’une conquête militaire la plus extraordinaire après celle d’Alexandre, qui marque encore l'imaginaire musulman, au point que son dernier avatar, le chef de Daech Abou Bakr Al-Baghdadi, se prend pour le supplétif du prophète.
Mohammed meurt en 632 à 62 ans, il a conquis l’Arabie. Chez ses successeurs aussitôt c’est l’empoignade pour savoir qui sera calife d’où les bisbilles encore actuelles entre Chiites et Sunnites. Ce rêve de conquête est l’élément majeur du coran. Elle nourrit toujours l’imaginaire de millions de musulmans.
L’islam s'étend toujours. Il a gagné l’Egypte, l’Irak, le Yémen, à changé Byzance en Constantinople, la Perse, etc. L’expansion n’est pas finie, 2016 n'est pas d’un calendrier archaïque. Sa diffusion est rapide parce que son enseignement est simple et comme le capitalisme fait évoluer les peuples vers l’idiotie, cette religion ne pourra qu’encore gagner des adhérents. Si j’étais le pape François, j’y regarderais à deux fois avant d’ouvrir mon cœur aux autres. Vous voyez d’ici la chose, s’il devenait musulman !
Suite au prochain numéro, comme on dit.