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C’est quoi une dictature ?

C’est quelqu’un qui dit au peuple qu’il a tous les pouvoirs, mais que le plus important à observer c’est celui de fermer sa gueule. C’est quoi un démocrate ? C’est quelqu’un qui s’incline devant la moitié des voix plus une, quand ça l’arrange.
Dans cette curieuse fin d’un monde, il y a autant de dictateurs que de démocrates qui vomissent la démocratie ! Il y a même une troisième catégorie, celle des dictateurs qui se déguisent en démocrates. Quand aux dictatures, les gens qui y vivent sont très heureux, pour la bonne raison qu’ils n’oseraient pas dire le contraire.
Parmi les démocrates qui exècrent la démocratie, Martin Schulz et Jean-Claude Juncker placent le peuple dans la catégorie des débiles légers que notre « civilisation » produit dans ses usines par millions. Ils oublient que la multitude est le sang d’une démocratie. Leur devoir n’est pas de l’infantiliser à vie, mais de la considérer comme une espèce humaine à part entière, alors qu’ils se prennent pour des visiteurs d’un zoo qui aiment jeter des cacahouètes à des ébauches d’homme.
Pourquoi l’Europe ne fonctionne plus ? Parce qu’elle est aux mains des technocrates qui pensent que nous sommes trop bêtes pour avoir le même avis qu’eux et donc qu’il est dangereux de fournir des documents à des gens qui ne les comprendront pas et qui finiraient par les contredire par esprit subversif.
La seule raison qu’à l’Europe de fonctionner, tient dans les fonctionnaires qu’elle emploie et qu’il serait difficile de recaser chez eux au même salaire, Schulz et Juncker compris.
On le voit bien dans cette affaire de CETA qui tourne au vinaigre. Aux injonctions, aux ultimatums se mêlent les cris de putois de la presse bien alignée pour faire rentrer le trublion wallon dans les rangs de la bienpensante confrérie.
Des pressions s’exercent, des menaces se précisent et certains à Bruxelles ont juré d’avoir la Wallonie au tournant, l’épingler, par exemple, sur des normes de pollution ou des déficits dans des budgets, etc.
Si c’est ça l’Europe et l’esprit européen…
Mais il y a pire, c’est le dictateur qui prend les allures et les discours du démocrate. On sent bien que Trump en à l’écorce, mais n’est qu’une ébauche et tout le monde fait des vœux pour qu’il le reste.

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Le dictateur démocrate qui occupe le terrain depuis qu’il est au pouvoir, c’est le Turc Erdogan. Adulé par les Turcs, honni par les Kurdes, les deux faux démocrates Schulz et Juncker en ont fait des tonnes pour que la Turquie d’Erdogan entre peu à peu dans leur Europe, contre la volonté de quasi tout le monde.
Au vu des discours du Turc, c’est un saint homme qui n’aspire qu’au bonheur des peuples. Dans la réalité, c’est un présomptueux à l’égo monstrueux et qui se prépare par ses manœuvres à un règne définitif sur un pays qui, en réalité, est composé de deux ethnies proprement antagonistes, si bien que l’une majoritaire – en Belgique on connaît – espère dominer l’autre par le meurtre et l’arrestation arbitraire, je veux parler des Turcs qui se sont fait la main sur les Arméniens par le passé, pour affronter les Kurdes qui ont l’audace d’être une communauté dans la leur.
On ne peut pas dénier aux Turcs une forte dose nationaliste et une conviction profonde de défendre un territoire qui n’était pas le leur et qu’ils ont conquis le sabre à la main contre l’Empire byzantin, le 29 mai 1453 à la prise de Constantinople. Le droit du sol est passé de mains, comme on peut voir. Ce droit du sol est vraiment quelque chose de très discutable. Du coup, Erdogan a intérêt à ce que les femmes turques maintiennent un haut degré de natalité pour dominer la zone qu'il occupe. De ce côté, la religion musulmane, c'est chouette et ça lapine sec !
J’y suis. J’y reste pense Erdogan dans l’esprit majoritaire du pays.
La preuve, Erdogan poursuit même les Kurdes en-dehors de la Turquie ! Les Kurdes de Syrie de la région du Rojava sont à nouveau la cible de l’artillerie et de l’aviation turques.
Trois des chaînes TV kurdes sont dans le collimateur des « démocrates » d’Ankara en Turquie même. Les Turcs veulent étendre leur influence dans tous les domaines et il faut s’attendre à ce qu’au dernier moment, quand Mossoul sera tombé en Irak, qu’ils y envoient des chars pour se mêler aux troupes victorieuses à seule fin de conserver un droit de regard sur ces Kurdes de l’extérieur qui inquiètent Erdogan.
En Europe on entoure de vaseline toutes les manifestations dictatoriales d’Erdogan, parfois baptisées utiles et démocratiques, pour la raison bien simple, Erdogan et sa troupe sont dans l’OTAN, l’Europe paie le prix fort pour que la Turquie conserve sur son territoire quelque chose comme un million cinq cent mille réfugiés.
Tout cela rappelle évidemment les concessions que l’Europe fit à Hitler de 1936 à 1939. C’est la même faiblesse, la même vision à courte vue et la même catastrophe quasi inévitable d’ici le milieu de ce siècle, sinon plus tôt.
Allons, disons le tout net, la démocratie est une escroquerie, il y aura toujours des dictateurs pour en prendre possession et la dictature est une escroquerie, il y aura toujours des démocrates pour revendiquer le pouvoir.
Je crois que le débat date de l’âge des cavernes, quand les mâles d’un clan allaient voler les femelles du clan voisin. Les vainqueurs et les spoliés n’auraient jamais dû lier leur sort à l’avis d’un marabout. L’erreur était fatale. Aux deux forces en présence s’est invitée une troisième qui a baisé tout le monde ! Depuis les « intellectuels » sont partout, plus il y en a, plus ça va mal.
Les sages sont à Bruxelles, à Ankara et ailleurs, ce sont eux qui foutent le bordel.

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