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Trahison au sommet !

En cette fin d’une année pas très fameuse, je m’étais résigné de publier quelque chose de léger, histoire de me remonter le moral.
…celle du pape qui fête gaillardement ses 80 piges et qui s’est souhaité une vieillesse heureuse et féconde. S’il le sait encore, pour ce qui concerne la fécondité, il peut toujours faire un enfant à la jeune nonne qui repasse ses chemises.
Ou encore, cette histoire russe qui laisse supposer que c’est Poutine qui a fait élire Donald Trump, président des États-Unis, par détestation d’Hillary Clinton ! Trump serait-il un ancien espion dormant du KGB, réveillé pour la bonne cause ?
Mais, c’est finalement un scandale belge qui sera mon choix...
Paris Match rapporte ce qu’aucun grand reporter de nos journaux n’avait vu ou fait semblant de ne pas voir.
« Le président de la N-VA Bart de Wever était présent au lendemain des attentats, le 23 mars, à une réunion de crise au cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon. » !
Que venait-il faire à cette réunion ultra secrète et à chaud après les attentats ?
Rien, sinon que ce personnage est un passe-muraille, qu’il se fout du monde et surtout de Charles Michel, que nos institutions sont bafouées et que la Belgique est un foutoir dans lequel les puissants des Flandres barbotent selon leur bon plaisir.
Cette rencontre était technique avec les hauts responsables de la police. Les informations étaient confidentielles. N’en déplaise au polémiste Destexhe, c’était du top « secret d’État », l’affaire ayant entraîné beaucoup de morts !
De Wever était présent parce que son homme de main au gouvernement Michel, Jan Jambon, était menacé d’un scandale. Il y avait eu cafouillage en 2015 dans la transmission des informations entre la Turquie et la Belgique, à la suite de l'arrestation d'Ibrahim El Bakraoui par les autorités turques. Ce djihadiste n’était pas n’importe qui. C’est le kamikaze de l'aéroport de Zaventem de 2016. Jan Jambon avait fait preuve de négligence en 2015, attendu que nos fins limiers avaient laissé filer le tueur de Daech, à travers les mailles de leurs grands faux filets de l’époque.
Le président turc Recep Erdogan venait de communiquer que ses services avaient bien diffusé les informations nécessaires sur El Bakraoui en temps voulu, aux services belges. Jan Jambon frôlait la démission, du coup, le ministre se voyait menacé de perdre son brevet d’excellent ministre de l’Intérieur.
Sentant que sa responsabilité politique était engagée et qu'il pouvait être amené à démissionner, le ministre faisait appel à Bart De Wever. Justement le chef baguenaudait dans les étages !
C’est après l’intervention de Bart De Wever en pleine réunion de crise, qu’il fut décidé d’incriminer, devant le parlement, l'officier de liaison de la police fédérale à Istanbul, Sébastien Joris.

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Depuis ce bouc émissaire a été mis hors de cause grâce à des éléments qui le disculpent.
Jan Jambon va avoir difficile à expliquer lundi aux parlementaires de la commission d'enquête sur les attentats du 22 mars, les raisons qui ont motivé l'accusation lancée à l'encontre de l'officier de liaison.
La présence de son président de parti sera elle, bien plus difficile encore à faire passer au bleu.
Deux questions viennent à l’esprit.
1. Comment se fait-il que Charles Michel soit absent de tout ce micmac ? Existe-t-il encore ?
2. Si entre le ministre de l’intérieur et son chef de parti, c’est cul et chemise, connaissant le projet confédéral de la Belgique du futur, comment un gouvernement fédéral pourra-t-il garder pour lui les mesures qu’il compterait prendre en cas de durcissement du conflit entre les nationalistes flamingants et la population francophone ?

Commentaires

Un billet qui tombe juste à point,mais, je crains quand même que nos têtes de gondole vont une fois de plus noyer le poisson dans un océan de mensonges, plus gros les des autres.
Bonne fin de soirée mon cher Duc.

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