Une philosophe belge
Il m'est très difficile d'envoyer chaque jour de longues chroniques d'actualité, quand on n'a à disposition qu'un ordi grand comme une carte postale.
Cependant, je ne voudrais pas quitter l'année 2016 sans une note d'espoir.
Oui, il existe des philosophes et des économistes qui pensent que le capitalisme, intrinsèquement mauvais, peut être remplacé par une autre forme d'économie sans passer par des crises profondes et massacrantes.
Chantal Mouffe est de cette trempe là !
Elle récuse le concept d'un déterminisme de l"histoire en prétendant qu'il est possible de changer l'économie bénéficiant à quelques-uns, par une économie profitable à tous, grâce à une modification des relations de pouvoir sans détruire l'ordre démocratique, au contraire, en le renforçant !
Ce n'est qu'une question de volonté politique.
Il suffit de passer de la fiction à la réalité en partant des principes d'égalité et de liberté, le socle de toutes les démocraties qu'aucun parti politique participant au pouvoir n'applique.
Bien entendu, cela suppose une volonté majoritaire qui n'existe pas encore chez l'électeur.
On l'aura compris, cette idée est farouchement combattue par ceux qui n'ont pas intérêt à ce qu'un changement se fasse, à savoir l'ordre libéral dans toute sa capacité de nuisance.
Le courant actuel dit "populiste" s'il draine les victimes du système vers un populisme à la Trump, porte aussi les électeurs vers des partis véritablement de gauche.
Ce sont ces derniers qui sont porteurs d'avenir.
Bonne année à tous.