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Soldes : tout doit disparaître.

Charles Michel, qui affirme que son gouvernement est "le meilleur rempart pour éviter le démantèlement de la sécurité sociale", est atteint du syndrome Fillon.
On se souvient que l’ex premier ministre de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui candidat à la présidence de la république, après avoir détaillé son programme qui, s’il était appliqué, mettrait carrément à poil dix millions de Français en plus, s’est empressé le lendemain de visiter un centre d’hébergement et de souligner que sa foi chrétienne était garante de sa volonté de soulager la misère des gens.
Mieux, le voilà qui est carrément revenu sur son programme qui a fait battre Juppé et Sarkozy, pour lui adjoindre du « Woolite ».
Sauf que Michel s’est braqué sur la fermeté de Fillon, comme il n’est pas en période électorale, avec la N-VA au train, il ne va pas changer tout de suite. Du reste, de son bilan actuel Michel devra se poser la question de François Hollande au moment voulu : est-il défendable ? J’y vais ou j’y vais pas ?
Il lui reste une chance qui tient toute dans la passivité des électeurs, qui par tradition de famille votre toujours pour les mêmes. Cette passivité pourrait changer.
L’essentiel des populations d’Europe qu’elles se soient jetées dans les bras de l’extrême droite ou des nouvelles gauches sont contre l’austérité qui ne mène à rien, mais les libéraux, le MR et la N-VA , même les CD&V, malgré leur aile gauche, poursuivent cette politique suicidaire !
Où va l’Europe, sinon à la catastrophe, avec cette politique !
Depuis que « le fer rougeoie dans la plaie », il y a chaque année un peu plus de chômeurs et un peu plus de misère, la croissance ne revient pas et la dette est à la hausse.
Ne serait-il pas temps de changer de politique ?
Pour une fois, je suis d’accord avec Di Rupo, ce gouvernement s’est complètement enlisé dans une direction qui est celle de Bart De Wever et cela sans résultat. Les Michel, Reynders et Chastel étaient volontaires et partageaient aussi le point de vue du Flamand. Il est quand même important de le signaler.
Le pire, c’est qu’à la fin de la législature, voyant l’échec de la politique budgétaire, De Wever en fera porter le chapeau à ses partenaires flamands, mais il ne ratera pas non plus le faible Charles Michel.
Pour durer, aujourd’hui on fait du n’importe quoi. Quand ce n’est pas Bacquelaine qui monte aux créneaux pour tirailler sur les pensions, c’est Maggy De Block qui prend la relève et mécontente tout le corps médical, les étudiants et les malades.

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C’est vraiment complet.
Pour gouverner le pays demain, il faudra tenir compte d’autres paramètres et notamment ceux qui régissent la nouvelle génération. La généralisation du câble, du satellite et d’Internet a soulagé le nouvel électeur de la culpabilité des erreurs de « son » gouvernement. Les digues ont sauté qui limitaient le pouvoir à un « downtown » des partis en Belgique, d’abord avec la N-VA qui entrait directement dans la cour des « grands », laissant au PTB l’alternative d’en faire autant. L’effet de la dégradation de l’ensemble du monde médiatique a fait le reste. Les règles non écrites entre faits et opinions n’ont plus cours. L'information et le divertissement se sont imbriqués, souvent de manière équivoque. Dans la brèche, des margoulins y font leur beurre. Mais l'intérêt pour la gestion de la démocratie s'est accru !
Cela ne veut pas dire que tout ira dans le bon sens. Déjà l’élection d’un Trump aux USA en dit long sur les possibles dérives. Le mauvais goût s’inscrit dorénavant partout. Le point positif est justement que ces méthodes modernes ont rendu caduques les anciennes. Les Charles Michel et consort ont perdu leur piédestal. Leur profession de foi ne convainc plus personne. Les discours sont moqués et restent sans effet.
Enfin, tout revient dans les mains de l’électeur.
Tout est possible, c’est pourquoi l’avenir est incertain.

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