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Demain on consulte gratis.

Depuis que les employés et les ouvriers sont écartés des directions de parti, parlement, sénat et autres lieux de pouvoir, ces milieux n’ont jamais tant parlé de « chantiers » et d’« ateliers » !
Il y a là comme de la frustration ou simplement un regret inexprimé.
Je ne veux pas croire à un « foutage de gueule » de l’Haut-lieu !
C’est dire que le « tous pourris » n’est pas de mon fait et que j’y crois encore.
C’est ainsi que les « chantiers » en matière de citoyenneté battent leur plein de chefs de travaux, même si les « chantiers » n’embauchent pas pour le moment.
Nos élites n’ont pris conscience du déficit démocratique que sur plan. Là oui, casque blanc sur la tête nos costumes trois-pièces s’affairent. Ils arpentent même les terrains vagues de la conscience populaire. Leurs géomètres sont sur place. Sauf que sur les cordes à linge, les salopettes n’y sèchent plus depuis longtemps/
On commence à se demander si tout ce cirque n’est pas tout simplement le fait de velléitaires qui à défaut de faire « font semblant » ?
On a vu un journal de la capitale, pourtant catalogué « modéré » (il est vrai qu’ils le sont tous) oser le titre : La Belgique est-elle démocratique ?… et un autre, Un État surreprésentatif ?
Les deux titres juxtaposés, on aurait ainsi une cartographie de la situation. La Belgique ne serait plus un État démocratique, parce qu’il y aurait un assaut de criquets qui mangeraient les recettes !
Ne serait-ce que cette impression qui ne correspondrait pas tout à fait à la réalité, ce qui en résulte a quelque chose d’effrayant, en lame des fond un profond mépris à l’égard du personnel politique monte de l’âme populaire, une sorte de désamour des citoyens à l’égard de la politique.
Du coup la boîte aux idées et le « chantier » de Di Rupo pour des renouveaux incertains, comme les autres initiatives des formations rivales au PS, laissent l’impression d’un inaccompli complice d’un « on ne touche à rien, mais on fait semblant » général.
Où en sont les travaux du Parlement wallon du renouveau démocratique ?
S’il faut en croire le programme, c’est surtout la commission chargée de tirer au clair l’affaire Publifin qui s’active. Cette opération s’apparente plutôt à un ménage passé au Detol, qu’à un chantier pour de nouvelles constructions, plus sobres, plus équilibrées pour une démocratie d’ouverture sur le citoyen.
Vous me direz, il est nécessaire de prendre les poussières dans les coins avant de jeter un drap. Quand c’est la poussière qui se charge de prendre les poussières, on cherche encore la façon de la rendre efficace.

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Comme le Vingt-ans plus tard d’Alexandre Dumas, le Parlement wallon a créé au printemps 2015 une commission de renouveau démocratique, que les Flamands mirent en place en 1994.
Le but, louable en soi, est d’améliorer tant la démocratie représentative que la démocratie participative. Notre armée mexicaine de représentants serait donc chargée de s’automutiler, ce qui serait une grande première dans les annales parlementaires. Il paraît que le nombre de nos généraux est exagéré. Comment dès lors offrir des places à un renouveau participatif des classes sociales ignorées ?
Il n’y a que le général Boulanger pour s’être tiré une balle dans la tête sur la tombe de sa maîtresse. On voit mal Di Rupo céder ses galons à la cheffe adjointe. Et quand bien même ; ce glissement d’un général à un autre général, peut-on appeler ça un renouveau ?
La Belgique avec ses cinq gouvernements est le pays le plus compliqué à comprendre au monde. Cette complexité est telle que, de la même manière qu’une mythologie d’une religion ancienne, il faut aujourd’hui une brochette de spécialistes pour seulement mettre au point une procédure de restauration du renouveau démocratique, depuis l’historique nécessaire à tout projet !
Tout le monde est largué, y compris les experts !
La consultation populaire régionale, votée depuis la sixième réforme de l’État, devrait être inscrite parmi les parties d’échec les plus difficiles jamais jouées, parce qu’impossibles.
Pourtant on lit "Le Parlement wallon est à la croisée des chemins : en finir ou non avec une conception de la politique qui date du XIXe siècle."
Depuis le temps qu’il est à la croisée des chemins, ceux-ci ont fini par disparaître des cartes d’état-major. On est en plein roncier, entre deux fermes, avec des chiens hargneux qui n’attendent que l’occasion de vous mordre aux mollets.
Pourtant, le parlement wallon y est ! Mais, c’est la rase campagne. C’est le sous-préfet aux champs, d’Alphonse Daudet. Ne cherchez pas dans la liste des élus, le délicieux Alphonse n’en fait pas partie.
Ah ! c’est duraille à trouver une consultation populaire sans le populaire !
Peut-être une consultation populaire au parlement de Namur entre les parlementaires, les jardiniers, les techniciens de surface et les huissiers de séance, représentants du peuple, pour commencer ?

Commentaires

Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.

Il appelle son météorologiste et lui demande l'évolution pour les heures à venir.

Celui-ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait y aller.

Le roi va tranquillement à la pêche puisqu'il ne pleuvra pas.

Pour complaire à la reine il met ses plus beaux atours.

Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi dit :

- Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps.

Bien sûr, le roi continue en pensant : «Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé grassement payé qui m'a indiqué le contraire. Poursuivons donc.

Et c'est ce qu'il fit ... mais il se met bientôt à pleuvoir à verse.

Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état.

Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son météorologiste, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant.

Mais le paysan refuse en ces termes:

- Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées cela signifie qu'il va pleuvoir.

Et le roi embaucha l'âne.
C'est ainsi que commença en Wallonie la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés...


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