Un homme d’affaire président !
Après avoir sélectionné les images de Trump dans sa tournée européenne et surtout son passage à Bruxelles, les gauches ne peuvent que se réjouir de la caricature du parvenu milliardaire que ce président des Etats-Unis traîne derrière lui.
Ainsi on peut être peu instruit, posséder trois mots de vocabulaire, être un parfait goujat avec les femmes, se distinguer dans les grandes manifestations politiques par ce côté rustre et suffisant et gagner beaucoup d’argent au point que ce paquet d’or lui aura permis de financer sa campagne pour l’élection !
Où en est le culte de l’effort et de l’intelligence dans le travail, faisant de la réussite en affaire un mérite vertueux et moral ?
Tout le système libéral qui s’articule autour des « valeurs » capitalistes, du coup n’est plus qu’un attrape-gogo, laissant la voie libre à la critique au nom des crève-la-faim des cinq continents.
Comme quoi, le système si regardant à ne pas laisser son image se dégrader, en mettant ce type en vitrine s’est causé un tort considérable.
Ce m’as-tu-vu indécent à la réussite insolente se chauffe au même bois et pratique la même doctrine libérale que notre premier ministre Charles Michel et son dévoué Tocqueville moderne, Didier Reynders ! Il y a là de quoi faire réfléchir le plus dévoué supporter du redressement budgétaire, partisan des lois sociales les moins généreuses au nom de la création d’emplois.
Il ne manquerait plus à ce ratage publicitaire que Trump soit convaincu d’avoir été aidé par les Russes, dans le torpillage de Hillary Clinton.
On ajouterait alors au portrait peu flatteur d’un arriviste vulgaire et sans scrupule, la qualification de traitre à sa patrie, un peu comme sont ces aventuriers des Îles Caïman qui placent dans ce paradis fiscal tout ce qu’ils peuvent soustraire des salaires de leurs entreprises américaines et européennes !
Il n’y a qu’une seule explication à la venue au sommet de ce paquet de viande agressif, les tueurs de Wall Street étaient occupé ailleurs ou Trump les a payés bien au-delà de leurs capacités à « licencier » de la manière forte, les gêneurs du grand capital.
Si cette hypothèse est la bonne, les masques n’ont pas fini de tomber et les rodomontades prendre des allures qu’aucun producteur de falk-news n’imaginait jusque là !
Que vont faire les américanolâtres de notre gouvernement devant l’avalanche de révélations dégradantes sur les propriétaires du système mondialisé ?
Jusqu’ici, ils ont conservé cet air parfaitement innocent et de circonstance qu’ils prennent quand, aux tribunes des journaux et des télés, ils se vantent de ménager nos intérêts.
Avec Trump aux manettes de la plus grande puissance économique et militaire au monde, cela va être difficile de se produire en jaquette et la main sur le cœur pour recevoir le couple infernal, lui l’arrogant cow-boy de Manhattan, elle l’ancienne stripteaseuse, peut-être même dix fois plus intelligente que le butor !
On n’a pas fini d’en parler et eux de faire du tort à l’image du capitalisme heureux, mentor bienveillant de la planète.
Dans les mois qui vont venir, peut-être bien que les hommes d’affaire intelligents du monde occidental prendront conscience du danger pour se cotiser et reprendre en main la troupe de tueurs de Wall Street, afin de conclure cet épisode malheureux, par un contrat sur Trump ?