Une élite chasse l’autre.
Je conseille aux médias pro gouvernementaux de Belgique après dimanche et les derniers articles chauds-chauds sur le président Macron, de se rabattre sur les USA et leur président Trump. Ainsi, il y aura moins de place à la Une pour le Kazakh gate et son futur « héros malheureux » associé à bel Armand De Decker, l’illustrissime Reynders !
En feu roulant continu, les accusations finissent par user le bonhomme. Voyez Fillon, il a eu beau se démener comme un diable, hurler à son innocence, c’est moins les sommes glissées dans le soutif de la douce Pénélope que les costumes à 6.000 € pièce qui ont eu raison de lui.
Reynders, quoique coquet, n’est pas un homme à se laisser avoir pour des costumes. C’est un homme à cash, Chodiev aussi. Il faut être cupide et stupide comme un De Decker pour imaginer que demain on retrouvera des billets de cinq cent pliés en quatre dans la lessiveuse du ministre des affaires étrangères, parce que sur le compte en banque, il n’y aura que dalle !
Vous avez remarqué, nos gazettes Le Soir et les confrères n’ont plus de grands reporters que pour les infos sportives. Les rédactions recueillent les avis au sortir des Commissions, impriment ce qu’ils veulent et surtout ne renseignent pas trop les lecteurs sur les manœuvres délictueuses de leurs grands hommes.
Heureusement, il y a Trump !
Ce bouche-trou providentiel arrive à point.
Les bookmakers tiennent des paris sur sa prochaine destitution.
Lui-même n’y croit plus. Son triplex new-yorkais lui manque. Plus que sa Mélania qui ne l’affole plus même en porte-jarretelles, c’est son bureau qu’il regrette, là où il pouvait péter à l’aise en injuriant son personnel.
Parce que ça chauffe à Washington.
Mettre par terre l’Obamacare le retranche d’une partie de son électorat, pas très riche, et pour lequel payer des soins, aller les prendre dans un hôpital, va devenir impossible.
Il va y avoir des morts. La démocratie, c’est merveilleux… quand on est riche. Pour les autres, c’est l’enfer ! Cela représente des millions d’Américains à faibles revenus, dans l’impossibilité de payer pour seulement rester en vie ! Mieux, la réforme santé de Trump empêchera des femmes violées sans ressource, d'avoir une assurance maladie.
En réalité, la fin de l’Obama Care pour Trump consiste à sacrifier les assurances maladie des pauvres pour financer les réductions fiscales des riches.
Mais ce n’est pas là qu’on va chercher l’impeachment pour Donald.
L'éviction surprise du patron du FBI, James Comey, a soulevé une onde de choc à Washington. Le tombeur d’Hillary Clinton qui a permis la victoire in extremis de Trump, viré comme un malpropre pour incapacité, et par celui qui lui doit tant !
Ce n’est pas en intervenant dans les derniers jours de la campagne pour rouvrir officiellement l’enquête sur les courriers non chiffrés de Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’État, que Trump aurait viré cet homme providentiel pour lui, mais parce que James Comey supervisait l'enquête sur une possible collusion entre l'équipe de campagne du milliardaire républicain et les autorités russes.
Ce limogeage a réveillé le souvenir de la décision prise en 1973 par le président Richard Nixon de révoquer le procureur en charge de l'enquête sur le scandale du Watergate.
Un an plus tard, M. Nixon démissionnait face à la certitude d'être destitué par le Congrès.
Ce serait plus risqué pour Trump. Les républicains sont majoritaires dans les deux chambres.
Mais quand même, c’est beaucoup plus gros d’avoir fricoté avec Poutine que la pose de micros chez les démocrates.
Et si la rumeur d’un Trump photographié à poil avec une escorte girl moscovite dans un cinq étoiles de Moscou était vraie ?