Boniment.
La situation en Wallonie-Bruxelles devient burlesque.
On ne savait pas Benoît Lutgen aussi doué pour le show politique.
Il faut dire que la remarque d’Audiard « les cons, ça osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît » s’applique parfaitement à la belle brochette de nos intellectuels en plateau d’actualité.
S’il y a bien un parti qui ressemble le plus au MR, c’est le PS, question « ah ! ce qu’on fourre dans sa poche », ils sont imbattables et le CDH n’est pas en reste.
C’est quand ils se décernent des brevets de moralité ou des certificats d’infréquentables trouducs, qu’ils sont les plus drôles. Mais il y a mieux, le petit Chastel veut bien se laisser courtiser par Benoît, mais il n’est pas question de se faire prendre par derrière par Di Rupo et vous savez pourquoi ? Le président par intérim du MR veut « amener des accents libéraux, notamment au niveau des thématiques socio-économiques », c’est écrit dans le texte !... Alors que le CDH a justement conclu une alliance avec le PS pour éviter les accents libéraux du MR !
C’est drôle ce qui se passe, car si le petit Chastel dûment cornaqué par les Michel abandonne Lutgen à sa triste campagne ardennaise, c’est qu’il serait fondé de trouver plus d’accents libéraux chez Elio Di Rupo dans les thématiques triomphantes du socio-économiques, pardi !
En clair, que le petit Chastel s’acoquine avec l’un ou avec l’autre, c’est pour faire chier du poivre moulu aux petites gens !
Je l’ai toujours pensé, les intellectuels – enfin, ils sont allés à l’école pour – qui se sont mis en tête de diriger ce pays, n’ont pas grand-chose de plus que nous dans la cervelle, seulement, c’est mieux présenté.
Ils réfléchissent avec leurs vieux réflexes de riches conservateurs. C’est toujours le peuple qui les a tirés de la merde, il n’est pas question que cela cesse.
Alors, que ce soit avec le PS ou le CDH, c’est fait, grâce à Benoît Lutgen. On est mûrs pour la turlute gratuite aux élites.
Les vieilles poupées du MR doivent faire sous eux de plaisir.
L’autre, le Chastel, « a brossé le paysage des trois institutions, on a parlé bonne gouvernance ». Les deux Michel, Reynders, le bien revenu aux sources, doivent se rouler par terre de rire.
Merde ! C’est du DEFI qu’est venue la question qui tue « Que va-t-on faire de Joëlle Milquet, conseillère communale à Bruxelles, en position délicate face à la justice ? ». Sans compter le tsunami De Decker et l’année avant, l’irruption volcanique de la tombola africaine de Kubla ?
Peu importe, nos grands intellectuels ont décidé que le plus horrible des vicieux, tous partis confondus, c’était Yvan Mayeur (PS), le sommet de la dégueulasserie.
Pendant ce débat digne d’un prix Nobel de la connerie, le Forem signale des disparitions inquiétantes : les chômeurs glissant du bout des droits et qu’on devrait retrouver au CPAS, on ne les retrouve nulle part ! Disparus… envolés !
Dissous, les pauvres ! Chastel tient peut-être la solution miracle. Au lieu de dresser un paravent entre leur petite vie pépère et la réalité des trottoirs de ce fichu pays, cette engeance a préféré la roche tarpéienne, une mort à la romaine !
L’étude du Forem, des personnes arrivées en fin de droit, montre que certaines sont sorties des radars de l’Administration.
18.543, rien que pour l’année 2015 ! Probablement le double en 2016, nos intellectuels affinés par les connaissances spéciales en matière de drames humains sont perplexes. Dans les ministères concernés, on n’a pas osé aller jusqu’au ministre pour l’informer. De toute manière, ce sont des Flamands, ils ne comprendraient pas ! En région, c’est pire, depuis la rupture, ils attendent dans l’espoir de retrouver une écuelle et le gîte avec le petit Chastel.
Dans le passé, des rois se sont retrouvés coincés dans les appartements, croyant avoir affaire à des domestiques et se retrouver nez à nez avec ceux qui vont les conduire à la guillotine !
Comme dirait Sanseverino « Heureusement qu'il y a Frida, la fille du Nord des chansons de Brel ». A-t-elle existé vraiment ? On a la réponse « tout ça c’est du boniment ».