Le samusocial vous salue bien.
Ils sont incorrigibles !
C’est au tour d’Yvan Mayeur (PS) d’avoir goûté aux pépettes du système pour des extras du genre Publifin !
Le Mr et le PS même combat !
Ce n’est pas peu dire que l’argent corrompt. Quand il est à portée, ni vu ni connu, c’est une aubaine à laquelle ces messieurs-dames ont difficile à résister, la tentation est trop forte !
Comment osent-ils tenir des discours sur l’austérité nécessaire, quand ils s’allouent des petits cachetons ? Enfin, pas dans le cas de Mayeur, puisqu’il est dans l’opposition. Mais, il s’est farci, quand même, en sus de son plantureux traitement de bourgmestre d’une grande ville, un zakouski équivalant à un bon salaire annuel d’ouvrier qualifié.
Une honte !
C’est la dégringolade de l’échafaudage de l’éthique, mis en place par un Elio qui se flatte d’être intègre. On apprend que l’avocat Marc Uyttendaele, mari de Laurette Onkelinx, a fait pression depuis son cabinet d’avocats, sur les autorités bruxelloises pour ne pas enquêter sur la comptabilité du Samusocial. Prétexte "une atteinte à la liberté d'association".
Ce serait plutôt une plainte pour pillage d’une institution charitable en bande organisée, qu’il aurait fallu faire.
Quand je pense que la raison d’être de cette asbl est de venir en aide aux plus démunis !
Et dire que je me plaignais dans le blog d’hier, du calme plat qui régnait en Belgique.
On pensait que les affaires à Charleroi, Liège et Mons allaient calmer l’ardeur au gain de ces messieurs-dames. À vrai dire, on pensait que les exemples décapants au MR et au PS qui avaient secoué le cocotier et fait choir les noix pourries, étaient de nature à freiner les appétits.
Eh bien non ! Il faut croire que rien n’arrête la cupidité des gens en place. Les importants sont insatiables… La notoriété les aveugle. La loi commune ne les concerne plus !
L’Yvan Mayeur est un pote, loge, simagrées et falbalas de Laurette Onkelinx. D’habitude quand quelqu’un flanche dans ce milieu, les autres font mine de le soutenir, mais pas trop, pour ne pas qu’on associe leur nom à des turpitudes exposées. Qu’Uyttendaele ait été dépêché au secours de Mayeur et Paraïta, c’est quand même une indication que Laurette a eu un geste… Ça puait trop pour en faire un second !
Mayeur et Paraïta (administratrice déléguée de l'asbl, présidente du CPAS de Bruxelles et cheffe de cabinet d'Yvan Mayeur) ont merdé. Les rapports des deux commissaires du gouvernement seraient accablants. Le Soir pointe "l'absence de procès-verbaux des réunions du bureau, de mails de convocation à ces bureaux et à tout le moins d'un registre de présences, et le caractère quasiment fixe des montants mensuels versés aux administrateurs, ce qui est en contradiction avec les statuts de l'asbl".
Enfin, à part le déshonneur, toute honte bue nos élites démasquées ne risquent pas la prison, comme un voleur de bicyclettes qui vient d’écoper d’un an ferme cette semaine. La Justice, pour tout autant qu’elle soit saisie, laissera le temps à ces nouvelles brebis égarées d’organiser une belle et longue défense, le temps d’arriver à l’âge de la retraite.
Quand l’opposition et la majorité se mettent d’accord pour exiger que le bourgmestre s’en aille, c’est qu’il n’y a plus rien à faire pour sauver les meubles.
Aux dernières nouvelles, Laurette Onkelinx exige toute la lumière sur ce scandale.
C’est dire si son ami Mayeur n’est plus à sauver et qu’il est perdu pour la grande révolution sociale que Di Rupo diffusera bientôt d'après les propositions des six cents affranchis de dimanche dernier !
En dernière nouvelle, Armand De Decker pourrait envoyer une lettre de soutien au bourgmestre de Bruxelles.
Un qui est à l’affût, c’est maître Goupil Reynders. Il pourrait délaisser le maïorat d’Uccle pour briguer celui de la ville de Bruxelles, à la prochaine collecte des urnes.
Charles Michel n’en dort plus.