Reynders protecteur du milieu marin !
À cause des drôles de personnalités francophones et par conséquent libérales, qui nous représentent à New-York, le public belge se désintéresse complètement des Nations Unies !
On ne prend plus la peine de finir l’article du journal, quand on apprend que c’est un tel qui nous représente. On voit tout de suite que si l’affaire est sérieuse, notre représentant officiel ne l’est pas !
C’est dommage, ainsi nous loupons quelque chose depuis, le temps qu’on nous dit que le monde est devenu un village et que même les Japonais sont nos voisins.
Ainsi, le cadre international des relations entre états nous échappe complètement.
C’est le cas du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, à New York pour assister à la Conférence des Nations unies sur les océans. Plus d'une centaine d'Etats y participent pour la mise en œuvre de l’ODD (conservation et l'exploitation durable des océans).
Pourquoi ?
Parce que Reynders, qui a usé ses fonds de culotte dans presque toutes les fonctions en qualité de ministre et d’ex président de parti, n’est plus crédible depuis longtemps. On le connaît : ronds-de-jambe et col de chemise à la mode, c’est devenu au fil du temps une caricature, bonne à tout et propre à rien. Bon ami des riches, disert en diable et placier en cravates de l’Ordre de Léopold, ce solide intime de Sarkozy est bien trop le partisan type d’un libéralisme mondialisé, pour être en capacité de représenter l’ensemble des Belges.
Le sujet d’abord, la conférence proposera des solutions au déclin de la santé des océans dû au réchauffement climatique, la surpêche et la pollution par des tonnes de détritus de plastique qui forment parfois des petites îles flottantes de nos merdes.
Notre pur esprit métaphysique a survolé les chemins de fer, pataugé dans les comptes de la Nation en qualité de ministre des finances, fait mille et une pirouettes aux Affaires étrangères, mais jamais, au grand jamais, il n’a pêché la sardine au large des Falkland, montré le moindre intérêt pour les littoraux, si ce n’est en chaise longue et crème à bronzer.
Un écolo marin flamand à la côte aurait rendu mille fois plus de service à la Belgique que lui.
C’est ça la représentativité compétente en Belgique ! En France, ils avaient un capitaine de pédalo, en Belgique nous aurons un loueur de cuistax.
Il paraît que c’est comme ça que la démocratie fonctionne ! Un notable est élu. Il devient aussitôt une clé à mollette adaptable sur tous les écrous, à fond dans toutes les techniques, expert garanti en fins diagnostics.
Ainsi, un protecteur du milieu marin est né à New-York !
Il ne lui reste avec nos largesses, qu’à s’offrir un dériveur-cabine pour commencer, avec un moniteur agréé à nos frais, pour sortir du port d’Ostende, sans emboutir un yacht voisin.
Avant qu’on ne le voie en col roulé et casquette de marin, arborant fièrement le tatouage d’une ancre sur l’avant-bras musclé d’un officier de pont , il ralliera NY par l’aéroport Kennedy comme tout le monde.
Mais ce n’est pas tout, à la suffisance, il fallait aussi l’impudence.
Après les filets de pêche « fantômes », perdus ou abandonnés en mer par les bateaux, notre zéphyr devait s’attaquer à un problème pour lequel il est particulièrement incompétent : un nouveau programme visant à éradiquer la pauvreté !
Il est vrai que celui-ci sera abordé le vendredi 9 juin !
Ouf, notre grand homme l’aura échappé belle et nous aussi. Le 9 juin, il sera revenu dans ses pantoufles au ministère, préoccupé du week-end prochain en famille, loin des songeries d’une intendance qui ne touche qu’un milliard de personnes.
Les pauvres du monde entier le remercient profondément. S’il était resté à la conférence jusqu’au bout, les crève-la-faim n’auraient eu aucune chance !