Serrés comme des sardines.
Le plus retentissant des désastres futurs n’est ni dans la pollution, ni dans une démocratie à l’occidentale qui s’est mise au service de l’économie sans demander l’avis des électeurs, c’est celui de la démographie.
L’accroissement des populations est déraisonnable. Il y a deux manières de voir le monde se rétrécir. La première, c’est d’imaginer par le réchauffement climatique que la montée des eaux engloutira des îles entières et que des littoraux disparaîtront. La seconde, c’est de comprendre que dix milliards d’êtres humains prennent plus de place que cinq !
Les terres cultivables sont limitées et les déserts en menacent une partie.
Évidemment cumuler le réchauffement à l’augmentation de la population mondiale, c’est courir plus vite à la catastrophe.
Les Chinois ont longtemps pratiqué la politique de l’enfant unique. Ils ont augmenté ce faisant l’âge moyen de la population et compromis l’avenir dans le cadre d’une nation vieillissante. Ils en sont revenus.
Mais, il y a de la marge entre une famille à deux ou trois enfants et une autre à sept, voire, dix enfants.
Même l’Afrique, avec les calamités naturelles, les famines, les guerres est en excédent de population et la doublera d’ici la fin du siècle.
Il faut bien comprendre qu’une démographie non contrôlée, c’est d’une génération à l’autre la certitude que plus on avance dans le siècle, plus il y aura accélération des naissances. Dans certains États, comme le Brésil, les populations sont déjà hors contrôle et exponentiellement non maîtrisables.
Cette démographie débridée pose la question des grandes mouvances des populations en quête de nourriture et d’eau à devenir. Nous n’avons encore rien vu avec les guerres d’intérêts particuliers ou de religion, quant à la fuite légitime des peuples devant les guerres et plus encore poussés vers l’Europe par le désir de fuir des économies désastreuses.
Comment pourrait se défendre une population vivant sur des terres riches et avec beaucoup d’espace entre les cités, d’une population voisine mesurant l’espace au mètre carré près ?
Dans l’histoire de l’Humanité des nations qui changent d’habitat et de contrée pullulent. Les Turcs n’étaient pas les habitants naturels de la Turquie, il y a seulement cinq siècles. L’État d’Israël est de formation récente.
Mais le mouvement des populations dont on aura à faire face d’ici la fin du siècle, n’est en rien comparable de ce que l’on a connu historiquement.
Ce sera tout à fait inédit et du jamais vu.
Nous subirons la loi des vases communicants de la même manière que le système économique mondial nous installe dans les salaires au plus petit dénominateur commun.
Si la COP 21 est une prise de conscience générale, sauf chez Trump le cinglé, des limites de la nature, rien n’a été proposé sur la régulation du nombre d’habitants de cette planète, et pour cause, cela est impossible, sans une autorité supranationale qui impose des règles strictes sur les limitations du nombre de naissance et surtout avec les moyens de faire respecter ses ordonnances par la force s’il le faut !
Dans le cas de brusques déplacements de millions de personnes, d’un coup et massivement, comment vont réagir les populations envahies ?
À juger par le fond volontiers racistes et égoïstes des populations occidentales, on imagine le carnage et le genre de guerre de défense qui s’en suivraient.
C’est curieux, tout de même, qu’on parle de tout sauf de cela ? Sinon, dans des perspectives moins catastrophiques que celles qui ont déclenché la prise de conscience des Nations sur le réchauffement climatique.
Il y a plus de cinquante ans que l’Inde a pratiqué certains contrôles des populations, portant notamment sur la stérilisation des hommes par vasectomie (un poste de radio portable offert à chaque volontaire).
On en a fait mention dans nos gazettes en son temps.
Aujourd’hui, silence "radio" !
Serait-ce qu’on aurait trouvé la martingale infaillible et que toute alarme serait sans fondement ?