Fêtes de Wallonie !
Les responsables - ministre-président et président du parlement - ont salué samedi le changement de majorité à la tête de la Région. Auparavant, c’était Maxime Prévôt, bourgmestre CDH de Namur, qui nous donnait une recette du bonheur en cinq points !
L’euphorie était de circonstance, même le PS disent les gazettes donnait à voir au peuple des visages réjouis avec une délégation pas rancunière pour un sou. Grâce à cet admirable et fin politique de Benoît Lutgen, le CDH est définitivement scotché à la libérale attitude de Charles Michel, comme la mouche sur le tue-insecte électronique.
Il est vrai que le martyr de ses dévoués du CDH ne le sera plus longtemps. D’ici les élections prochaines, il n’y aura plus grand monde. Merci Benoît !...
Madame Ska, la pétulante patronne du syndicat chrétien n’est pas d’accord avec son collègue Rollin qu’elle a remplacé. Pour elle, Lutgen est admirable. J’en connais au syndicat chrétien qui vont devoir faire des efforts pour blairer Charles Michel, quasiment vice-président du CDH à vie… enfin dans moins de deux ans !
Et de nous montrer leurs pauvres petites gueules à bouffer des bananes en largeur.
Bref, pas de quoi perdre le chat du père Michel, puisque toute la mise-en-scène tournait autour d’un seul thème « rattraper le retard inouï de la Wallonie sur tous les plans ».
Il paraît que notre Région n’a jamais été pratiquement bien administrée depuis cinquante ans au moins. Pourtant, comme le souligne tous les jours le petit Châtel, le MR a souvent participé au pouvoir. Il paraît que ses idées à lui Châtel n’ont jamais été mises en pratique, et pour cause, il n’était pas né ! Par contre Reynders, l’ennemie intime du précédent Christine Defraigne et Loulou Michel, l’étaient. Dans le passé, trop de mauvaises volontés de la part des partenaires, dont parfois le PSC, aujourd’hui rebaptisé CDH, dirigés par des prêtres pas très catholiques, alors le PS… surtout le PS, Châtel en suffoque encore, les pires dévaliseurs des caisses.
Qu’ont-ils fichu avec notre pognon pendant cinquante ans, alors ?
Parce que d’après le journal La Meuse, notre argent a bel et bien disparu ! Châtel a raison, les caisses sont à sec. Le haut personnel a toujours été payé réglo tous les mois, faut bien le dire, et le sera encore, mais pour le reste, les autres ?
Bien sûr ce n’est pas pendant un jour de fête qu’on met le livre de compte sur la table, alors que Borsus – heureusement qu’il a maintenant un chauffeur pour rentrer dans son château – fait sauter les bouchons de champagne et est déjà pompette.
On a retrouvé des hiéroglyphes dans la tombe d’un pharaon de la dixième dynastie qu’on a traduit dans les termes suivant "Notre Région se doit d'amplifier ses efforts de recherche, d'innovation, de soutenir sa digitalisation, de miser sur son internationalisation. Nous devons aussi travailler en profondeur, les éléments d'attractivité de la Wallonie pour y attirer ou y générer des investissements durables, porteurs de plus-values mais aussi de valeurs sociétales"!
On se demande si Willy Borsus n’a pas imité madame Trump qui elle-même avait recopié un texte de Michèle Obama ? La cérémonie officielle des Fêtes de Wallonie battait son plein et on pouvait craindre le coma dépassé pour Borsus.
C’est André Antoine, président de l’Élysette, qui a gagné le grand prix de l’Académie de Houte-si-ploût. On aurait traduit pour lui un texte découvert gravé entre les bisons de la grotte de Vallon-Pont-D’arc !
J’ai envie de faire une pétition pour qu’il soit lu dans les écoles.
"Notre Région ne trouvera son salut que dans la recherche du progrès et dans la conjugaison de toutes ses forces vives. Les idéologies périmées et les manichéismes partisans ne sont qu'illusions. Alors à ceux qui réaniment les recettes dogmatiques qui ont conduit plusieurs pays dans l'impasse, opposons la confiance dans l'innovation et l'action".
Il y a de tout là-dedans : forces-vives, idéologies périmées, dogmatismes, manichéismes, action, etc. C’est une somme condensée de ce qu’il ne faut pas écrire afin de ne pas passer pour un con.
À la fin du fin, je crois comme Prévôt qu’on est sauvés ! Juste encore un effort, un dernier coup de rein et c’est la victoire : plus personne n’entendra parler d’eux !
Seul petit bémol, je trouve que Christine Defraigne a beaucoup forci ces derniers temps.
Sa silhouette de belle Espagnole est passée de l’Alhambra à la région de Cáceres, flamenco deuxième catégorie, moins touristique, en plus, elle n’a pas chanté l’air de Carmen, les 14° de la boisson pétillante, sans doute ?