Le PS en chantier !
On quitte à peine Laurette Onkelinx sur ses déclarations au sujet du Samusocial et on se lance dans le futur d’un PS bouillonnant des méninges pour le recrutement de nouveaux membres, vu que les anciens se sont fait la malle !
Mais, pas si vite, traînons encore un chouia avec l’enchanteresse bruxelloise.
C’est égal, la grande organisatrice des lendemains qui chantent au PS, la passionnée des décisions énergiques, après son audition à la Commission chargée de faire la lumière sur le Samusocial, est apparue sous un jour qu’on ne connaissait pas.
Comme dit la gazette (7/7) « Sur le plan plus personnel, Laurette Onkelinx a souligné qu'elle s'imposait également une prise de distance dans sa relation de couple avec l'avocat Marc Uyttendaele - le conseil du Samusocial - qui "n'a pas l'habitude de trahir le secret professionnel". "Quant à moi, je ne cherchais pas à savoir. Cela organise la paix des ménages et c'est un pare-feu pour la vie des familles". »
La suffragette cachait une fleur bleue secrètement lectrice de « Bonne Soirée » et de « Femme d’aujourd’hui », une épouse classique très « vieille France » !
C’est tout juste si elle connaissait l’existence du Samusocial. C’est à peine si elle croyait à la pauvreté à Bruxelles. Elle connaissait Mayeur comme un bon quatrième de bridge, un samedi soir par mois. C’est tout…
C’est toujours ainsi qu’on s’en tire quand on est « malin », une seule devise « Baise si tu peux, en silence et discrétion ! ».
Laurette a toujours été la discrétion même dans les domaines professionnel, familial et intime. Rendons-lui cette justice.
N’est-elle pourtant pas en train de faire le classique « C’est pas moi, c’est lui » à son tonitruant époux ?
Mais, trêve de bruits de prétoire, ce n’est pas le moment de remuer du Mayeur déjà suffisamment dilué dans les veines du parti. Place au grand congrès régionaliste wallon que le PS montera au mois de novembre… à moins qu’une autre affaire ?
Le vice-président, Willy Demeyer, s’en est ouvert dans les gazettes, afin d'"actualiser l'idée régionaliste". Il était temps ! On commençait à ne se croire qu’en région flamande, depuis la flamandisation de la tête d’œuf qui s’est fait son porte-voix, au 16 de la rue de la Loi.
Le chantier est ouvert, le plâtre, le ciment, les plus beaux châssis du PS aux fenêtres garnies de drapeaux rouges, "Le processus du chantier des idées » est en marche !
Les fédérations du PS, à l'exception de Bruxelles, sont invitées pour un grand congrès wallon". Tiens, pourquoi pas Bruxelles ?
Laurette serait en retard de cotisation ?
Demeyer le répète, les adhérents de Liège et de Charleroi sont demandeurs.
Et Mons passe son tour aussi ?
Willy Demeyer se voit-il déjà en couple avec Magnette ?
En attendant qu’on déballe les idées, on se pose la question d’un double Elio-Laurette contre Willy-Paul, sur terre battue, bien entendu !
En leader qui s’impose, Demeyer ne pouvait pas s’arracher de l’interview, sans égratigner ses ennemis intimes du PTB.
Willy s’inquiète du manque d’appétence de Raoul Hedebouw pour le pouvoir!
"Pour eux tout est compromission! Vous comprenez bien qu'ils n'ont pas vocation à exercer le pouvoir. Je le constate tous les mois au conseil communal de Liège. Ils sont dans la négation des institutions", affirme le socialiste, qui conclut donc que la question d'une coalition commune "ne se pose même pas", vu qu'"ils ne veulent pas aller au pouvoir". (7/7 magazine)
D’aucun parti, il m’est facile de répondre à la place des autres, sans m’accrocher avec personne.
Qu’est-ce que le PTB ferait dans une situation où il n’est pas question d’envisager d’autres fins économiques que libérales ? Si au moins on y réfléchissait !
Le PS semble avoir pris goût à la merde. Le PTB, pas encore. C’est tout.