Pas de veine !...
Kim Jong-Un les emmerde. C’est le moins qu’on puisse dire. Ils sont fous, mais ils ont trouvé plus fou qu’eux ! Un as de la bombinette qui n’est pas dans le club. Et voilà que ce petit dernier sait aussi faire péter la planète. Ce culot… hors registre de commerce comme ceux qui ont patente et autorisation !
C’est insensé et Donald Trump à la tête d’un pays qui s’enorgueillit des 300.000 morts de Nagasaki et de Hiroshima et qui est donc à ce titre une sorte de gérant du club par référence, la trouve mauvaise et ne veut pas de Kim Jong-Un dans la salle d’écrans de la NASA, pour des réunions de la fraternelle des anciens de la bombe.
C’est donc à Trump que revient la gestion de la crise entre le joufflu Nord-Coréen et le reste du monde. Voilà qui tombe à merveille, Trump aime faire de la muscu devant tout le monde. Melania adore sa zigounette, il est normal qu’il l’exhibe au nom des peuples libres.
– Ça c’est du mâle, ma bonne dame. Le joufflu va se faire déculotter.
Il a d’abord exclu de faire tout commerce avec les pays qui font des affaires avec le joufflu. Du coup il se prend un vent puisque la Chine est à « tu et à toi » sur tous les marchés de la Corée du Nord et que si les USA arrêtaient le business avec la Chine, autant que Wall Street mette la clé sous le paillasson tout de suite et que Trump s’enferme dans sa tour à NY pour entamer une partie de majong qui durerait quatre ans.
La déclaration de fermeté n’était adressée qu’à l’Europe, on l’aura deviné. Les grandes marques de voiture et les banques européennes ayant été taxées à mort et exsangues, il faut bien que Donald trouve de nouvelles ressources pour sauver le monde libre.
Non seulement le joufflu envoie des fusées partout, mais encore, il se vante d’avoir miniaturisé la bombe H à la taille d’un paquet de cornflake !
Comme Trump et Obama ont toujours été très discrets sur le potentiel nucléaire américain, on se demande si le joufflu n’a pas une longueur d’avance sur la bombe H du staff de West-Point et du pentagone ?
Si c’était le cas, il faudrait revoir à la baisse, les salaires des hauts gradés USA.
Qu’un peuple de crève-la-faim ose rivaliser d’intelligence malfaisante avec la grande puissance démocratique, il y a de quoi refaire les théories sur l’alimentation du cerveau par les sucres et protéines alimentaires.
En attendant, nous autres les peuples avec ou sans parapluie atomique, on attend qu’un des deux fous devienne forcené et ne s’entête à avoir raison à tout prix en utilisant l’arme suprême, celle qu’on n’ose pas nommer tellement elle fait peur.
Des historiens pourraient se demander si Attila, Gengis Khan et Jules César avec la bombe en bandoulière auraient osé s’en servir ?
– Sans avion, cela leur aurait péter dans la gueule, hé banane !
– C’est vrai. Mais où avais-je la tête !
Par contre, Adolphe avait la Luftwaffe, heureusement qu’il est mort mazouté dans son bunker.
Cela veut dire que les tyrans modernes oseraient ce que les tyrans anciens n’avaient pas osé ? Probablement, les primitifs n’étaient que des artisans à l’arme blanche, des rustres et des illettrés. L’assassin en série est une invention récente, comme la mitraillette et le Smartphone.
Et puis nous avons la démocratie qui n’existait pas à l’époque de Brutus, défendue aujourd’hui par tous les tyrans libéraux qu’on a et on en a un paquet ! Observez Charles Michel, nous… on ne vaut rien à ses yeux, mais Trump ! il se jetterait sous le feu nucléaire pour sauver cet homme-là !
Avant d’être anéanti un jour par un des membres du club ou par un candidat clubiste, on eut se poser la question à quoi ça sert d’avoir les moyens de détruite la planète trente ou cinquante fois ? Le joufflu part d’un rire, comme seuls les Coréens du Nord en sont capables à ces propos « Et moi, je ne peux la détruire qu’une seule fois, mais ce sera la bonne. »
Les gens sérieux gardaient leurs bombes au fond d’un tiroir, juste pour qu’on sache qu’ils en avaient une. Kim Jong-Un n’a pas de meuble IKEA et pas de tiroir. Il range la sienne dans le placard à balais. D’ici à ce qu’une femme d’ouvrage la confonde avec un aspirateur…
On aura encore quelques sueurs froides avant la fin de l’année.
Et dire que je mourrai sans doute comme vous vitrifié pas plus tard que demain, sans avoir jamais serré dans mes bras Elisabeth Quin ou Florence Hainaut et qu’elles m’ignoreront pour toujours ! C’est trop injuste.
Désastre ou pas, c’est la seule chose qui me rende vraiment triste.