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Sondages.

J’ai toujours eu l’intime conviction que la Wallonie était un petit bout de France arraché à la mère patrie par des manipulations politiciennes à la chute de l’Empire.
C’est tellement vrai que nous pouvons dire sans trop nous tromper qu’en parlant des Flamands « nous ne raisonnons pas comme eux ». Ceci n’a rien de méprisant, au contraire, nos voisins forment une Nation forte, avec ses spécificités qui ne sont pas les nôtres, voilà tout.
En ce sens, Bart De Wever a absolument raison de mettre un terme à l’association disparate que nous formons malgré nous et malgré eux, avec la Flandre.
Les prises de position du leader flamand nous heurtent si fort, alors qu’elles ravissent tant le Nord du pays, que nous en sommes tous les jours irrités.
Nous ne réagissons avec colère sur les propos des membres de la N-VA que parce qu’ils sont insultants et que cette droite là, à laquelle tend à ressembler le MR, nous prend à contre-pied dans ce que nous sommes et dans ce que nous ressentons profondément.
Aussi, quand un sondage établi sur plus d’un millier de personnes nous vient de France, on peut considérer que c’était comme s’il avait été conçu entre Liège et Charleroi, dans les mêmes conditions.
Le tout dernier est un sondage réalisé par Viavoice et publié ce lundi 18 septembre par Libération sur 1.027 personnes. Il est criant de vérité pour les Wallons, il leur va comme un gant.
Plus d'un Français sur deux estiment que la politique économique de l'exécutif bénéficie "aux plus aisés".
On ne peut mieux dire. Derrière Macron, on voit se profiler Charles Michel et Bacquelaine, pas la peine d’évoquer les autres, ceux du Nord et leur mentalité différente.
La politique économique du président de la République et du gouvernement (remplaçons les par Charles Michel et ses ministres) vise à aider en priorité les catégories les plus aisées à 53 % des sondés. 43% estiment que la politique économique du gouvernement est actuellement de "droite" et 6% "de gauche".
La réforme du Code du travail "favorisera les licenciements" à 68 % et 65% pensent qu'elle "affaiblira le rôle des syndicats". Pour 60% d'entre elles, la réforme va "accroître la précarité des salariés". Les sondés, à 55%, jugent aujourd'hui le droit du travail "pas assez protecteur". Un pourcentage en progression de sept points en deux ans", relève Libération.
Les Français déplorent le manque d'unité des syndicats face au gouvernement
Ce sondage qui aurait beaucoup d’analogie avec celui qu’on pourrait réaliser en Wallonie, nous fait craindre le pire quand avec un seul siège de majorité, le gouvernement régional wallon essentiellement libéral, le CDH étant complètement avalé, manœuvre déjà pour nous arrimer à la politique fédérale pro-flamande de Charles Michel.

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Par le passé, Borsus, MR et chef du gouvernement wallon, nous a servi une politique poujadiste dénuée de toute réalité wallonne et francophone. Dopé par la connerie du CDH, il ne peut pas changer et ses propos et son action, pour nous offrir un Borsus qui tiendrait compte de la réalité de la Région. Il n’est pas assez intelligent pour opérer cela, d’autant qu’il est soutenu par un autre spécimen à l’identique : Olivier Chastel.
Lutgen a poussé à l’erreur, les deux autres pousseront au drame !
La façon de claironner partout que le MR va « redresser » la Wallonie en commençant par les finances, est un signe de « macronisation » qui va faire des dégâts. Borsus et Crucke, ministre du Budget et de l'Énergie, sont appelés à s’encourager mutuellement à faire des bêtises. Ils sont doués pour ça. C’est leur seconde nature.
Dans quelques années quand le confédéralisme sera une réalité, la Wallonie et la Flandre poursuivront leur voyage en asymptote (1). L’histoire contemporaine retiendra sans doute la politique désastreuse de Charles Michel qui aura conduit à livrer les clés de la Belgique au nationalisme flamand et qui ne se sera jamais départi d’un discours du temps de la guerre froide à l’égard des « communistes staliniens » wallons. Borsus aura droit à la partie régionale du désastre annoncé. L’Histoire retiendra qu’ils n’auront jamais réfléchi à une autre politique, que l’actuelle, source même de la création libérale des extrêmes.
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1. Une droite convergeant vers une autre mais ne la recoupant pas.

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