La glaire orange et Pierre-Yves Jeholet.
J’ai longtemps cherché une image forte pour donner l’impression la plus exacte de ce que je ressentais de la politique fédérale d’un Charles Michel (MR), éboueur d’État, rassembleur des Flamands et promoteur de la crème des droites flamandes, de l’Open VLD à la N-VA.
J’ai trouvé une étudiante en thèse de 27 ans, Stefanie Krauth, auteure de la publication "Analyse approfondie d'un morceau de merde : distribution de Schistosoma mansoni et des oeufs d'ankylostome dans une selle humaine".
Un titre promis à rester dans les annales, dirait Tacite !
De la défécation de Charles Michel, girouette pathétique à propos de la N-VA d’avant et après les élections, jusqu’au nouveau paquet des ministres de la Région wallonne, déjà bien compromis, l’histrionisme rectocolite ou glaire orange met le public en alerte. C’est du sirop d’État qui coule du trône vers le bas. Enfin, je le croyais. Depuis Stephanie Krauth, grâce lui soit rendue, ce n’était pas du ripolin, c’était de la merde !
Ces flatulences chroniques ne pouvaient faire mieux que se cramponner à la nouvelle élite incarnée par les ministres de la N-VA. Qui mieux que le tout récent ministre Pierre-Yves Jeholet pour nous représenter auprès de Theo Francken, pour l’avènement d’un National-socialisme débarrassé des détails de l’Histoire ?
Des corrompus de gauche, dessoudés par Benoît Lutgen, l’ami des chasses d’eau, aux faisandés de droite, les électeurs wallons ne savent plus comment se boucher le nez.
La démocratie doit être un malade en très mauvaise santé qui fait sous lui. Le pot de chambre recueille les fientes que nous dégustons tous les jours.
Alors, habillés en nazi ou transsexuels en peau de fesse, homogénéisés en suspensions standardisées nos gouvernants permettront une numération plus fiable des œufs de parasite qui ne sont pas de chômeurs, mais issus de leurs propres défécations. Ainsi, conservés sur de la glace ou sur un linge humide afin de ralentir la désintégration des œufs d'ankylostome avant les prochaines élections, peut-être que le pays dévasté aura une meilleure estimation épidémiologique.
Stefanie Krauth ne sait pas à quoi elle a échappé en analysant les selles de 222 participants résidant dans une zone rurale de Côte d'Ivoire ! Elle aurait pu très bien recueillir la même chose à Bruxelles et dans les Régions au sortir des réunions hautement politiques de notre malheureux pays. Nul doute que l’analyse parasitologique eût été bien plus accablante !
Jürg Utzinger, son assistant, avait besoin pour l’étude de Stefanie de toute la "saucisse", pas seulement d'un petit bout". L'Institut tropical de Bâle à l’habitude. Sauf qu’il se serait peut-être heurté à l’impossibilité de nos hommes politiques d’être « consistants ». Dès lors, comment découper chaque selle en quatre pour analyser des échantillons similaires ?
Certes, il y a bien les petits pots. Mais vous voyez Charles Michel entrant au 16, rue de la Loi, avec ses petits pots à la main ?
Toujours est-il que du fédéral au régional la suspension s’est standardisée et permet dorénavant de regrouper dans une même famille, tous les maux dont nous sommes accablés.
Voilà que le syndicat de la CGSP Admi vient de détecter une infection récidivante à Clostridium difficile dans la flore intestinale d’une personne qui, selon les dires de la Centrale, est l’Ami d’un ami des Nazis, d’où risque de pandémie.
Microbiome rapporte qu’une équipe canadienne (La Meuse cherche des volontaires) a administré dans le côlon de deux patientes septuagénaires infectées par une souche hypervirulente un "substitut synthétique fécal" renfermant une sélection de 33 bactéries de « bonne conduite ». Jeholet Pierre-Yves pourrait espérer une guérison après l’inoculation « in the baba » d’une mise en culture des selles d'un chômeur sain de plus de 40 ans. Ces mamies Ivoiriennes ont retrouvé un transit normal en deux-trois jours. Pourquoi pas lui ? Nul doute que le ministre sortirait guéri de toute sanction dictée par la haine des pauvres, une semaine après le traitement.
Comme Pierre-Yves Jeholet l’a lui-même constaté dans une gazette où il a ses entrées « On n'est plus dans le registre du dialogue", forcément quand on a des vers ! Vous avez déjà vu quelqu’un parler à « ses vers » ?
Bacquelaine, occasionnellement médecin, pourrait le convaincre de surmonter sa pudeur et d’exhiber son rectum « pour la science » !
C’est pour des raisons humanitaires, que je me suis fait violence, en abandonnant l’extrême courtoisie avec laquelle j’évoque les emblématiques personnalités vénérées dans ces chroniques de haute tenue habituelle.
Que les BCBG veuillent me pardonner.