Bowling for Avroy-Liege…
Benjamin Herman, un « fondu » converti à l’islam en prison, la religion a pu nourrir son instinct de mort, alimenté la débilité de son intellect par des approximations mystiques et poussé le dévoiement jusqu’au prosélytisme meurtrier.
Quand cessera la pratique des religions en prison, encouragée par des éducateurs qui pensent que la foi apporte la sérénité et le réconfort ?
Enfin, qu’attend-on pour mettre en cause l’enseignement de la religion musulmane dangereuse dans son interprétation par certaines sectes, par ailleurs respectées, sinon craintes, voire protégées, par des musulmans modérés ?
S’il y a bien une éducation à faire en prison, c’est bien celle d’inculquer le sens critique envers toutes formes d’endoctrinement, au lieu de faire l’apologie des religions.
La difficulté d’appeler un chat un chat, c’est de proposer une réflexion à des détenus aux niveaux très différents de perception, allant de la vive intelligence à la débilité mentale.
La frousse bleue des autorités de vider l’abcès des religions laisse la porte ouverte à toutes sortes de laxismes et de compromissions honteuses, par crainte d’un embrasement général, une sorte de guerre médiévale, comme on en voit dans les banlieues de Palestine et de Syrie.
La lâcheté n’est pas efficace devant la folie meurtrière et celle des Salafistes en est une, surtout dans son orientation djihadiste. Il ne faut pas perdre de vue que le salafisme quiétiste, refusant de s'impliquer dans la vie civique ou politique pour se consacrer à l'éducation des musulmans est non seulement toléré en Belgique, mais soutenu comme une manière de dissuader du salafisme politique, laissant ainsi la porte ouverte à toutes les dérives.
Reste l’aspect judiciaire du cas de Benjamin Herman, rochefortois violent, incapable jusqu’à sa conversion au salafisme en prison, de distinguer Allah de Jéhovah.
Il bénéficiait d'un énième congé pénitentiaire, malgré un parcours étonnant.
Qu’on en juge.
Le 22 février 2016, bénéficiaire d’un congé pénitentiaire, il n'avait pas réintégré la prison le jour prévu. Ce qui avait conduit le tribunal d'application des peines de révoquer ses permissions de sortie. Évadé de Lantin le 5 mars 2016, il commet un vol deux jours plus tard. Il est repris après un an de cavale le 7 mars 2017. Dès octobre 2017, il bénéficie à nouveau de permissions de sortie.
En tout, Herman aura bénéficié de 11 congés pénitentiaires. À se demander comment il a pris le temps de se convertir au salafisme ?
Devant un tel échec et une absence de rigueur dans l’application de la loi, le ministre Koen Geens devrait présenter sa démission.
C’est en principe ce qui se faisait avant, quand les ministres avaient une haute idée de leurs responsabilités.
Aujourd’hui, avec un gouvernement aussi fragile dans son montage, la démission d’un seul ministre flamand verrait s’écrouler le château de cartes de Charles Michel !
Voilà ce qu’il en résulte :
"Je me sens avant tout responsable parce que j'ai la responsabilité des prisons. Est-ce que cet homme aurait dû être libéré dans le cadre d'un congé pénitentiaire ? C'est une question interpellante(sic) et ça mérite un examen de conscience de ma part", déclare Koen Geens dans une gazette francophone.
Donc, cette tragique méconnaissance des lois de la part de ceux qui sont chargés de l’appliquer et surtout de la part de ceux qui sont payés pour l’interpréter n’aura aucune conséquence pour personne, sauf pour les deux malheureuses policières et le jeune homme dans une voiture là par hasard, qui en seront les tragiques conclusions.
Ce gouvernement avec les ministres Jean Jambon et Theo Francken manquait déjà d’élégance. Mais on ne s’attendait pas à autre chose d’un parti racoleur comme la N-VA, sauvé de l’ignominie pour les besoins de la cause libérale de Charles Michel.
À présent c’est au tour d’un CD&V, Koen Geens, de rejoindre le lot des jusqu’auboutistes des inélégants ministres.
Jusqu’où iront-ils ?