Recalés !...
Un des aspects de la singulière distance qui sépare nos illustres du vulgum pecus, tient dans l’inadéquation du cursus des avocats du genre Charles Michel et Didier Reynders des fonctions électives qu’ils occupent.
Cette impropriété manifeste, Richard3.com n’a cessé de la décrire.
Les études de nos entrepreneurs en démocratie ne les disposent qu’à faire un métier qu’ils s’empressent de ne jamais pratiquer. S’ils devaient passer une agrégation d’aptitude en démocratie, ils échoueraient. Il en va de même pour d’autres professions libérales. Aucun plan d’études n’organise un système de pension, un service de santé, une démocratie équilibrée. Il faut admettre qu’un maçon ou un plombier-zingueur, doué pour la chose publique, ferait tout aussi bien l’affaire !
Or, ils se sont faits une spécialité, surtout les avocats, d’exprimer nos doléances. Au pouvoir, ils n’en font qu’à leur tête, avec des résultats qui interpellent !
Ainsi, ils s’autoproclament acteurs exclusifs des hautes destinées. On ne donne plus aujourd’hui la possibilité à d’autres citoyens d’accéder au pouvoir, la démocratie s’étant considérablement rétrécie sous la pression de ces « élites ».
Ce qui ressort du meilleur tient en des ajouts qui n’ont rien à voir avec le diplôme : avoir à la fois du bagout et de la prudence dans des propos les plus neutres possibles, une « présence » soit une tenue vestimentaire correcte et une présentation « passe-partout », joint à cela une connaissance de l’anglais, sans avoir fait pour autant une licence.
Une pensée générale du monde, une vision philosophique, des qualités d’empathie pour l’ensemble des citoyens et affectives à l’occasion, le sens de la justice avec à l’arrière-plan cette pensée de Renan « Il n’y a pire injustice que celle qui consiste à traiter également des choses inégales », rien de tout cela n’est demandé à nos candidats.
Si bien que la plupart sont assez ignares, des aspirants à une vie bourgeoise confortable, des costumes pour une tenue correcte et une aisance de beaux parleurs naturelle, pour des salaires intéressants et la considération des foules, cette considération étant contestée aujourd’hui.
D’où la difficulté de gérer une situation difficile, avec en toile de fond un conflit permanent entre le peuple et l’élite.
Les gilets jaunes contre le gouvernement Macron, et le divorce entre Charles Michel, minoritaire en Wallonie, et les Wallons, sur base des inaptitudes et des incompétences de Macron et Michel, ne sont déjà pas sans conséquences !
Comment peut-on avoir si mal étudié le problème de l’essence et les projections de l’évolution sur ce produit ?
La consommation mondiale de pétrole n'a jamais été aussi élevée et la production devra encore augmenter dans les prochaines décennies, pour faire face à une demande accrue, dans la pétrochimie, le transport routier et le transport aérien.
À 65,28 $ le baril au 15 novembre, après des pointes à plus de 100 $, l’augmentation du prix du pétrole permet de rentabiliser l'extraction dans des zones difficiles où les coûts sont élevés (en mer profonde ou schistes bitumineux) avec des risques écologiques très élevés.
Nos dirigeants, très laxiste sur le prix du kérosène des avions, ne pensent tout de même pas convaincre le monde entier sur les vertus de l’automobile électrique, en taxant l’essence ? Aux USA, au cours du jour un litre d’essence est de 0,63 $ soit 0, 55 € !
Pour un consommateur mondial, le prix du marché n'est donc pas un indicateur pertinent permettant de faire des choix rationnels à l'horizon des prochaines années.
Par contre, l'idée d’une taxe carbone mondiale fait son chemin et l'on voit même dans un pays aussi libéral que l'Australie des entreprises réclamer une taxe carbone qu'elles avaient violemment combattue précédemment. Le système européen des droits d'émission devrait mieux fonctionner. Les automobilistes qui paient la taxe carbone estiment qu'ils paient trop en comparaison des gros pollueurs : hausse des prix de stationnement, du coût des contrôles techniques, limitation de vitesse et renforcement des contrôles (et donc multiplication du nombre de contraventions), la liste est longue.
Les politiques de lutte contre le changement climatique et l'environnement impliquent des changements dans l'organisation de nos sociétés, qu'il s'agisse du transport, évidemment, mais aussi du logement, de la façon de produire et de consommer.
Cela requiert que les « élites » fassent mieux leur métier et soient enfin instruites des besoins des populations. Il n'est pas possible de faire de l'écologie d'un côté et puis de l'ignorer quand on prend des décisions sur d'autres sujets. Il faut une cohérence.
Enfin, les qualités humaines pour diriger une société ne s’acquièrent pas à l’université. On pourrait même dire que non seulement les études n’y préparent pas, mais au contraire, elles s’en éloignent.