« Oh ! quelle horreur… | Accueil | Remugles nidoreux en Belgique. »

Castaner la Castagne !

Á jeter un œil vite fait sur les performances de l’animal politique, on s’aperçoit qu’il est l’un de ceux qui ont concouru à mettre le PS français quasiment en liquidation. On se demande en mai prochain, aux élections européennes, si les socialistes atteindront les 5 % des voix ! Castaner la Castagne a travaillé au PS qui l’a nourri, à différents postes et sous divers protecteurs : Rocard, Trautmann, Valls et même Hollande. Il fait donc partie des « socialistes » à avoir torpillé le parti, de ces gens sans idéal qui ont abusé les électeurs socialistes à tel point qu’aujourd’hui il n’y reste que des nostalgiques et des demeurés.
Sa nature ne pourrait changer touchée par l’aura d’un messie. Un faux-cul reste un faux-cul.
L’histoire du carriériste s’écrit en quelques mots. Castaner s’est envolé d’une salle de poker où il était le protégé d’un gangster, pour se sustenter aux mamelles nourricières du PS.
Grâce à un full, il a sauté du ponton pourri pour un ticket gagnant, au ministère de l’intérieur de Macron.
Quatre-vingts ans plus tôt, il aurait très bien pu chanter « Maréchal nous voilà » et s’engager dans la milice de Joseph Darnand.
Au ministère de l’intérieur, c’est le Vidocq des temps modernes. Son ton agressif à l’égard des Gilets Jaunes, son désir d’aggraver les lois de répression, son apologie lyrique à ses troupes de matraqueurs font ce qu’on appelle en psychologie un serviteur pudique, pour cacher ses parties honteuses.
S’il n’y avait que lui, ce qui reste de la démocratie ferait place à l’aventure d’une dictature. Comme il n’en faut pas beaucoup à Macron pour y sombrer, on voit le danger que représente ce type.
Personne n’a vu qu’il avait conservé ses mœurs d’origine et Macron ferait bien de s’en méfier.
Pour Christophe Castaner, "ceux qui manifestent là où il y a de la casse annoncée savent qu'ils seront complices", on voit le genre. Ce type flanquerait au trou, par excès de zèle, ceux qui ne pensent pas comme le maître. Alors qu’Aphatie fait une fixette sur le boxeur, Castaner est en crise d’overdose d’une haine des Gilets Jaunes.

1mlvegas2.jpg

Il exulte quand des préfets demandent que les manifestations fassent l’objet d’une autorisation, contre tout esprit des Lois de la République. Le désir de plaquer au sol, dans un match de catch, tous les braves gens qui défilent, fait penser à Benalla.
Pourtant ce gros bras n’est pas si habile, son avenir est rempli d’incertitude. Il est vrai que Macron n’a pas d’ami et sa solitude fait jaser. Castaner sort affaibli de l’affaire Benalla. Le mouvement LRM va mal », sa gestion quand il en était le chef n’a eu aucun résultat. Ce n’est toujours pas un groupe proprement dit, juste des godillots comme au temps du général, un vol de passereaux qui s’abat sur un champ puis repart au moindre bruit.
Surnommé le « secrétaire d’Etat à la buvette » par un député « insoumis », M. Castaner a été très peu vu quand l’opposition paralysait l’Assemblée nationale à coups de rappels au règlement et de suspensions de séance. Maintenant qu’il est ministre plein pot, son boulot fait qu’impérativement on le voit ricaner au banc des ministres à la moindre intervention des députés de l’opposition. Il a la carrure naturelle d’un lutteur de foire. Il bouche bien l’horizon de ceux qui sont derrière. Il a beaucoup de similitudes avec Didier Reynders, le ministre belge candidat à tout, pourvu que cela paie bien.
N’a-t-il pas estimé, vendredi 11 janvier, que les personnes appelant à manifester à "l'acte IX des gilets jaunes "savent qu'il y aura de la violence" et ont donc "leur part de responsabilité" dans ces événements. D’ici à ce qu’on « punisse » les Gilets Jaunes dès qu’ils sortent de chez eux, il n’y aurait qu’un pas, qu’on ferait volontiers place Beauvau.
Castaner fustige ceux qui "se cachent". « Ils se cachent derrière l'anonymat, ils se cachent derrière les attaques nocturnes qu'on a régulièrement sur les institutions, sur la mise en cause des journalistes de façon systématique mais toujours dans l'anonymat, moi je suis pour le courage, le courage d'assumer sa responsabilité ». Ce courageux s’est caché toute sa vie derrière ses mentors, en contrepartie, il en a bénéficié. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il arrêtera de se cacher. C’est le genre de type qui provoque l’adversaire, derrière une haie de gendarmes et pas loin des autopompes, ses rafraîchissantes alliées.
En attendant les samedis se suivent et montrent la France d’en bas en colère. Castaner fait le tour des casernes pour haranguer ses troupes, comme à la veille d’Austerlitz. Il compte sur l’effet de sidération à la vue des casqués bottés à la robot-cop, des fois qu’un autre candidat boxeur vienne les humilier mains nues.
La quinte flush de Castaner, c’est Macron. Un jour viendra Macron ou un autre le surprendra en train de tricher, en attendant, il ramasse le pot.

Poster un commentaire