« LBT + GJ = GC (guerre civile) | Accueil | Allô, place Saint-Paul ? »

le pouvoir contesté.

En Belgique, les « marquants » du système contrôlent l’opinion publique depuis trop longtemps. Cela finit par se voir. Ceux qui pratiquent le pouvoir connaissent le phénomène.
Cela s’appelle convaincre par une insigne mauvaise foi, mais en y montrant de l’adresse et une certaine habileté.
Il y a des choses faciles à faire passer pour convaincre. L’eau suit la pente et ne la remonte pas, c’est une évidence que personne ne conteste. C’est de cette évidence irréfutable que les plus habiles tentent de parer leurs tortueuses combines, juste le temps que vous déposiez votre approbation dans l’urne, après ils s’en foutent. Ils ont devant eux quatre ans de délégation pour vous convaincre que la combine suivante est plus morale que la précédente.
Et ça marche, puisque au sommet du pouvoir, on y voit les mêmes qui ne disparaissent que touchés par la limite d’âge, et encore, ils vont parfois jusqu’au décès.
Mourir en scène, c’est le plus grand espoir de tous les cabots.
Nuls en interne, nos dirigeants sont pitoyables en externe. Autant ils ont des idées bien arrêtées quand il est question d’empiler les lois les unes sur les autres dont certaines son redondantes et donc ne servent à rien, autant la politique extérieure est calquée sur celle des États-Unis. À croire que s’ils le pouvaient, ils découdraient notre étoile du drapeau européen pour l’ajouter à celles des USA. Tout cela, sans demander l’avis aux gens.
Après hésitation, le premier ministre s’est joint aux antis Maduro pour réclamer plus de démocratie aux Venezuela ! Je vous demande un peu, de la part de Charles Michel jouer les parfaits démocrates, avec le gouvernement déséquilibré qu’il a eu, les lois qu’il a passées !
Alors que la politique incohérente de Donald Trump met cul par-dessus tête les démocraties, celles-ci sont tentées de renforcer les prérogatives des dirigeants pour se protéger d’abord des peuples qui les composent avant de se préoccuper des foucades de l’économie américaine qui signe des traités commerciaux un peu partout grâce à l’efficacité de… son armée !
La façon dont le pouvoir veut se débarrasser des Gilets Jaunes en Belgique, mais surtout en France, est éloquente. Avec l’État-major de l’OTAN et des missiles US à tête nucléaire sur notre territoire, le récent achat « obligé » des avions de chasse américains, la poussée flamande pour un commerce privilégié avec les USA, le gouvernement à l’expédition des affaires courantes tient à montrer que les peuples sont là pour obéir et non pour réfléchir. On peut être certains que les mois prochains avec un Charles Michel qui veut pantoufler à l’Europe, qu'il voudra faire plaisir à son ami Trump et rendre son tablier dans un Belgique matée et sans Gilet.
Le dernier témoignage recueilli dans Le Monde, Robert Kagan qualifie les USA d’une superpuissance tenue par un voyou, ne pensant qu'à elle-même et d'une Europe où " ressurgissent les anciennes tensions nationalistes, ethniques et tribales" avec le risque de voir la démocratie (1) s'effondrer dans la majeure partie du Vieux Continent. Ajoutons à cette déstabilisation occidentale, la volonté de puissance chinoise et le basculement du monde autour du " rêve chinois " de Xi Jinping.
Le pouvoir est plein de gens qui posent un jugement moral sur les gens de la rue et des ronds-points. Les politiques ne sont pas loin d’estimer que ce qui arrive est une perversion d’un ordre établi quasiment irréfutable.
Dès l’instant où ils ne font que suivre leurs intérêts, les politiques corrompent le principe de la conduite morale qui a pour mission une recherche altruiste du bien public.
Par conséquent et sachant qu’ils commettent tout le temps des promesses qu’ils ne tiendront pas, on peut considérer ces gens de pouvoir comme des êtres immoraux.
L’opinion est prompte à juger sur les apparences, comment se fait-il que cela ne marche pas tout à fait comme ils l’avaient imaginé ? L’opinion reste ainsi favorable aux GJ.

1jufujia2z.jpg

Les gens de pouvoir pensent qu’ils ne sont pas à notre service, mais nous au leur. Ils nous vendent des lois comme si c’était nous qui les avions désirées. En réalité elles ne sont qu’à eux. C’est facilement vérifiable par les effets que ces lois produisent de contraintes sur les activités humaines. Ils le font comme si ces lois avaient exclusivement et avant tout une valeur morale, alors que la plupart tiennent à des intérêts de classe et notamment celles qui concernent le maintien de l’ordre.
La faute grossière au départ porte un nom « délégation », nous déléguons à d’autres le pouvoir d’influencer nos vies et d’orienter le pays. Si ce régime a encore une chance de subsister, c’est bien en trouvant une autre forme de pouvoir que celui de déléguer. Le peuple contre ses délégués, ce n’est pas pour demain, c’est pour tout de suite.
---
1. Qu’on se rassure, la démocratie pour lui, c’est justement celle qui pourrait s’effondrer sans dommage pour le peuple.

Poster un commentaire