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Belle idée au départ, cata à l’arrivée.

Rares sont les candidats aux élections qui peuvent se prévaloir connaître le peuple et en être issus. On votera le 26 mai. La plupart des partis présentent des candidats qui, pour la plupart, ont été aux manettes dans les législatures passées, pour nous laisser malades de leurs virus.
Pour l’Europe, c’est pire encore. Le mètre étalon, c’est Macron, une contamination exemplaire, à la philosophie éristique qui tape sur les nerfs.
À part quelques héros qui y croient encore et dont il faut remarquer au passage qu’ils sont de gauche, la plupart sont européens pour veiller aux holdings des pays qu’ils représentent dans la seule optique d’une Europe économiquement libérale.
Dans ces règles du deal convenu, le mondialisme trafiquant le libre échange y est à l’aise. Le parti MR parraine Didier Reynders (1), postulant au secrétariat général du Conseil de l’Europe.

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On voit d’ici ce plastronnant futile, derrière un grand bureau, glorieux trophée de la pensée insight à l’américaine. Encore une raison de bouder ce grand machin informe qui nous tombe dessus comme une taxe supplémentaire, sans qu’il soit difficile de se dire à quoi ça sert ?
Le débat est presque aussi vieux que l’Institution elle-même. Le peuple n’y trouve pas son compte. Ainsi un article datant du mois de mai 1991, soit il y a presque trente ans, reflétait le peu d’enthousiasme général pour les élections du 10 juin.
« Il, c’est vous ou moi : un électeur qui ce dimanche 10 juin, devra aller voter pour le Parlement européen. Il se dit que, si le vote n’était pas obligatoire, il irait à la pêche ».
Étonnons-nous que trente ans plus tard, la population soit de plus en plus excédée par une Institution qui travaille contre nos intérêts et, on peut le dire, conduite par des commissaires européens qui le savent et ne sont pas là pour nous faire plaisir.
Quand on lit ce qu’écrivent les hypocrites chargés de nous faire « aimer » l’Europe telle qu’elle est, personnellement je me sens humilié aux noms de tous. Ils nous prennent pour des incultes, des imbéciles incapables de comprendre et on voudrait que l’on ait du respect pour ceux qui trahissent notre pensée et qui font semblant de croire que nous voulons leur politique !
Jacques Delors déclarait dans un des grands journaux d’il y a trente ans « Nous voulons une Europe où la démocratie économique prenne pied face à l’autoritarisme industriel, une Europe sociale, une Europe des travailleurs, une Europe où le progrès social devienne un objectif majeur afin d’apporter des réponses aux dizaines de millions de chômeurs et de pauvres que compte cette Europe. Personnellement, je suis de plus en plus mal à l’aise. Le déséquilibre est maintenant trop fort car c’est une certaine conception de la construction européenne qui est en cause ». (Jacques Delors, 1er mai 1991)
Alors, basta Jean-Dominique Giuliani et son think tanks sur l'Europe, Bernard Guetta, grand laudateur de l’Europe et atlantiste enthousiaste et tous ceux qui sont sur la ligne de départ d’une Europe qu’ils décrivent et qu’on ne voit pas et pour cause, elle n’existe pas !
Ils nous likkent pour la bonne cause. Ils savent bien qu’elle ne pourrait être la nôtre, à moins que nous ayons perdu toute envie de reprendre la main et de sauver nos intérêts, menacés depuis plus de trente ans par leurs combines. C’est vrai que les gens commencent à bouger, par l’exemple des Gilets Jaunes, devant la méchante tournure que prend l’Europe, serve des USA, incapable de comprendre le peuple !
Les quelques parlementaires européens anglais favorables au Brexit, les extrémistes du genre Rassemblement National et tous ceux qui viennent y pantoufler, viennent faire leurs popotes parfois ouvertement contre l’Europe. Ils ne sont pas gênés d’y ramasser le fric de leurs mandats pour se dépêcher de dire que l’Europe ne vaut rien. Mais, qu’on ne s’y trompe pas. Ils ne contestent pas la tournure nettement politique libérale et de marché de l’Europe, son attachement au dollar et son mépris des règles sociales. Ils ne protestent pas pour l’unification des salaires et l'uniformisation des conditions au niveau des pensions et des soins de santé, non. Ils sont là pour des raisons nationalistes, autonomistes en imaginant mieux contenir l’agresseur étranger – entendez par là le demandeur d’asile – hors de l’Europe que dans l’Europe.
Bien entendu, les anti-européens de gauche n’ont rien à voir avec ces gens-là.
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1. Deux élus MR appellent, dans Le Soir, à un "sursaut éthique" de leur parti. Ils demandent une élection présidentielle interne et un choix par Didier Reynders, entre le Conseil de l'Europe et la tête de liste à la Chambre.

Commentaires

A propos de l'américanisme du conseil de l'europe, ne pas oublier que la Russie fait partie de ce conseil de l'europe.

Si j'en crois les statuts, la voix de la Russie n'y est guère prépondérante. Et si Reynders est élu secrétaire général, autant dire que c'est Trump qui rentre à l'Europe avec lui.

18 sièges, soit autant que la France, le Royaume-Uni .... Non, ce n'est pas prépondérant, mais qui l'est ? Reynders? Laissez-moi rire! Ce genre d'affirmation gratuite, non argumentée, donne raison aux Gilets Jaunes qui critiquent, sans argumentation non plus, le manque d'objectivité de la presse et donc aussi des blogs.

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