Fric et fac.
Dans l’espace de liberté restant, à côté des pires conneries sorties de nos facs au service du fric, le délice serait de placer l’index du macchab Bernard Le Bouyer de Fontenelle dans le fion des recteurs.
L’espoir libéral placé-gagnant, le spéculatif, version réduite au savoir faire technique, a bouffé tout l’espace du subjonctif de spéculation. (Hein Bernard !)
Montesquieu écrivait certaines de ses pensées au conditionnel, prudent, dans le doute supérieur de Malebranche « Étant obligé de vivre avec les hommes, j’aurais été très aise qu’il y eût dans mon cœur un principe intérieur qui me rassurât contre eux ». Ah ! la correspondance des temps, cet imparfait du subjonctif après le conditionnel, cela avait un sens qui s’est perdu, foutre de dieu !
Ce monde n’est pas subtil. Le fric en est la cause. Ça sent l’égout depuis qu’on respire la merde libérale qui pousse à l’argent et à rien d’autre. L’intelligence a foutu le camp des auditoriums !
Ce parfum nidoreux sent la déplétion du sperme de l’adulte robotisé. Des industriels font l’éloge du péculat, les Michel y voient une preuve d’intelligence ! Du temps de Balzac, ils eussent été des commerçants louis-philippards, ils ne sont que des merdes philippardes !
On revit, en quittant ses proxénètes de la misère, à respirer ailleurs.
La liberté est le bien le plus recherché et le despotisme, le mal le plus honni.
Entre la condition d’être libre et celle d’être sous la conduite d’un despote, il existe des situations intermédiaires, qui font que l’on hésite entre qualifier une dictature libérale d’éclairée ou d’oligarque déguisée ? À la sortie des « lieux » de chez Didier, aussi dégueulasses que chez Charles, on réfléchit. Tirer la chasse d’eau soulage.
Une démocratie qui tourne mal, c’est la France. Une Région directement sous une domination malveillante, c’est la Wallonie.
– Le rouleau est moins cher chez Aldi ! – Ouais t’as compté les divisions? – Il y en a moins ! – Non ? – Si. – Chez les Michel, t’en a plus, mais tu dois superposer trois feuillets, si tu ne veux pas t’autosodomiser ! – Alors ça revient au même ? – Non. – Si. – Ah ! les rats…
La Belgique ploie sous le poids de ses représentations et pourtant, malgré cinq gouvernements et de nombreux intermédiaires entre le citoyen et le pouvoir, quasiment la moitié du pays est prise en otage par l’autre, tandis qu’un gouvernement central se dispense d’être équilibré dans un rapport de non-neutralité entre les deux entités les plus importantes, au point de privilégier la principale, celle déjà naturellement majoritaire !
– Tu veux pas redire ça en langue actuelle ? – Au lieu d’un patron branque, t’en as trois, au moins... – Et tu fermes ta gueule ? – Ouais.
Le despotisme est inefficace. Il ne rend personne heureux.
Montesquieu dans les «Lettres persanes » explique le phénomène « Rien ne rapproche plus nos princes à la condition de leurs sujet, que cet immense pouvoir qu’ils exercent sur eux ». Raison qui fait les extrêmes de part et d’autre d’un pouvoir.
En France comme en Belgique, le pouvoir est condamnable, s’il bafoue la liberté des gens, leur seul bien inaliénable. Quand la liberté individuelle est un droit, le pouvoir d’un homme sur un autre ne peut jamais l’être.
La source du pouvoir est la force et la force n’est pas un droit.
Des forces exercée contre des gens qui protestent et celle exercée en réplique comme moyen de défense, les premières sont des crimes, la seconde une vertu. (Les gilets Jaunes devraient en faire des pancartes.)
Si la source du pouvoir est la force, il n’est pas de pouvoir légitime. La seule chose qui puisse légitimer un pouvoir, c’est son usage modéré et son abandon partiel à des fins altruistes.
Le pouvoir sans borne ne saurait être légitime, parce qu’il n’a pas une origine légitime.
C’est pourtant sans borne qu’en France, comme en Belgique, on impose violemment une politique qui n’a pas été décidée par le peuple, mais par une pression d’agents extérieurs.
Le résultat est devant nos yeux. Le pouvoir procède de la force, tandis que le droit procède de la raison. Au vu des circonstances, la force est plus puissante que la raison.