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Les conquêtes d’Alexandre…

On le savait parcimonieux des deniers de l’État à secourir des Belges nécessiteux, voilà qu’on le découvre dispendieux pour les gens de son espèce. Faut-il le dire et le redire, il n’y a pas trente-six cassettes de l’État belge. Si bien que les chômeurs, les députés et sénateurs reçoivent de l’argent que l’on sort de la même cassette. Il est drôlement culotté celui qui s’en trouvant très bien traité, rouspète sur quelques sous alloués à bien moins bien payé que lui.
Dimanche encore, Alexander De Croo de l'Open Vlaamse Liberalen en Democraten m’a complètement écœuré. Le pendant « belle gueule » de Charles Job-Michel, Alexander est le fils d'Herman De Croo, parasite absolu et indéboulonnable. Le fils tient ça de famille.
Son obsession, à cet homme, c’est de rayer du chômage le plus de monde possible. L’exclusivité de l’économie faite sur les pauvres est son obsession. Alexander passe des soirées enfiévrées de calcul avec l’autre obsédé Charles Job-Michel. Comme ils sortent le pognon du même tiroir que leurs salaires, ils pourraient faire un effort et soulager l’État d’une partie non négligeable de ce qu’ils nous coûtent.
Alexander nous présente son deal en commençant par dire que le chômeur au départ gagne trop peu, mais au fur et à mesure que la montée est rude, que l’environnement est hostile, il souhaiterait que la collectivité lui retire le dernier croûton de la bouche, après des paliers successifs de diminution, sans doute dans le but d’accommoder son estomac à des restrictions progressives.
Charles Job-Michel, c’est kifkif sur le sujet. Les grands prédateurs se retrouvent.
Ce sont des libéraux qui considèrent qu’il faut mériter un salaire par un travail, ce qu’on pourrait admettre, mais aussi non choisi, parce qu’à des conditions inacceptables, un salaire dérisoire, un job mauvais pour la santé, des horaires fous, des contremaîtres hargneux et omniprésents, soit l’une ou d’autres conditions rencontrées qui ne sont pas rédhibitoires d’un refus, sans une exclusion. Comme l’Europe s’aligne sur des critères inquiétants d’un code de l’esclavage mondial, plutôt que des conditions de travail, en progrès, le petit De Croo aura du pain sur la planche pour vendre ses salades de voyou.
Le stakhanovisme repris comme modèle chez De Croo, il faut le faire.
Cette démocratie est en réalité une caste au pouvoir et en représentation permanente qui n’a qu’un but, celui de se reproduire et de croître en profit.

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Et comment le faire en période de vaches maigres, sinon prendre de force aux gens qui n’ont aucun moyen de se défendre !
Sous des dehors instruits, cette caste n’a aucune des qualités d’intelligence pour diriger un pays. Cependant elle est là et s’accroche à un mode de vie de nabab, tout en déniant aux autres une vie décente.
Dans des domaines comme la philosophie et la sociologie, Alexander De Croo semble particulièrement inculte. Il rejoint en cela son alter ego francophone Charles Job-Michel, même origine, même destin, même mise en coupe réglée de l’État. Grands prédateurs financiers, ils vivront toute leur vie, successeurs par tradition, les pendants légaux des grands fraudeurs du fisc, eux les parasites naturels.
En réalité, ces médiocres sont des libertariens ultralibéraux mâtinés de libéralisme égalitaire, à la manière de Rawls. Ce dernier est pour la société de l’ignorance. Une société dans laquelle seul le dirigeant connaît le but et pour y arriver accommode la vérité dans une réalité supposée, pour entraîner la masse à ses fins qu’il est le seul à considérer pour bonne.
On va où les compères !...
Ils placent la réussite individuelle au-dessus de tout, confondant leurs mandats et leurs prébendes avec un travail honnêtement rétribué.
Comme si ces messieurs ne pouvaient être remplacés facilement par n’importe quel Jeanfoutre ayant un peu de lettres et d’esprit !
Un suffrage universel aveugle les a chargés de défendre un collectif et ils ne défendent que l’intérêt de quelques particuliers, secondairement au leur, toujours prioritaire.
Pour eux, l’État qui pourtant les rétribue grassement est illégitime.
Ils sont pour une économie de marché dépourvue de traité contraignant.
En réalité, leur système libéral est un ennemi juré de l’État.
Bart De Wever, en défendant le confédéralisme, entre lui aussi dans le club. Suivant la logique décrite par Robert Noszcik, il va laisser à une Belgique confédérée, une armée, une justice, une prison. Le reste relève d’un marchandage d’intérêts particuliers et publics.
Seul est sacré le droit de propriété.
L’État pour le monde libéral n’est qu’un moyen de domination politique entre les mains des détenteurs du pouvoir économique.
La société belge est particulièrement élitiste, mais un élitisme frelaté, peu ouvert, peu digne des universités qui renoueraient avec l’histoire et le social.
Je me demande si Pareto n’a pas raison quand il prétend que la démocratie parlementaire n’est qu’une ruse de ce qu’il appelle la « ploutocratie démagogique ». Et de fait, en épluchant les programmes dont les partis de pouvoir inondent ma boîte à lettres en ce moment, je ne comprends pas que l’électeur puisse lier son destin aux âneries libérales transcrites, même sur le papier recyclé des Écolos.

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