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31 octobre 2019

Le style Léopold II

On aura beau chercher, remonter le cours de l’histoire, il n’y a que dans les asiles d’aliénés qu’on trouverait un nouveau premier ministre d’un gouvernement non élu !
Il s’agit de Sophie Wilmès, héroïne d’un scénario de Charles Michel. L’idée derrière la tête était de dissuader Sophie à candidater la présidence du MR. Il projetait pour elle un autre destin, peut-être en accord avec le roi, la destiner à la chefferie des affaires courantes.
L’électeur ne supporte plus les grosses coutures du tissu politique rafistolé,. Il a l’impression que quoi qu’il dise, l’élite dirigeante ne lui prête plus aucune attention.
D’un sens pratique, Sophie Wilmès est neuve politiquement. Personne ne la connaît et, par les temps qui courent, cela peut être un avantage. On ne peut l’atteindre que parce qu’elle est « a heroic comic» libérale du système. On sait aujourd’hui que le système va dans le mur. Le reste relève du surréalisme, une période de l’art absurde inventé par la Belgique.
Le gouvernement fond comme neige au soleil. Les survivants attrapent au passage tel ou tel ministère abandonné. L’un ou l’autre survivant quitte à son tour le ponton, et ainsi de suite. Les tribulations de Didier Reynders ces derniers mois sont irrésistibles, vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Reynders ajoute la Défense aux Affaires étrangères, en même temps le roi le nomme informateur ! Comme son ambition, c’est de filer à l’Europe, il prépare son dossier, c’est-à-dire qu’on ne le voit que très rarement vaquer à ses fonctions.
Sur les mêmes tréteaux d’une zwanze bruxelloise, un autre vice-premier ministre, l’Open Vld Alexander De Croo devient ministre des Finances, Pieter De Crem (CD&V) devient ministre de l’Intérieur et Maggie De Block (Open Vld), ministre de l’Asile et la Migration, en plus de leur ministère de départ.
Le roi ajoute au panier de la ménagère Geert Bourgeois et Rudy Demotte préformateurs, en remplacement des informateurs. On n’est pas encore aux liquidateurs, mais au train où ça va !
Comme au cinéma, on est gâté !

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Le Belge moyen en déduit sans peine que faire ministre d’un, de deux, voire de trois ministères n’est possible que parce que l’on n’y fait que de la figuration et que c’est se moquer du monde que de rétribuer les ministres, comme s’ils étaient utiles à la Belgique.
Leur attribuer un salaire moyen de fonctionnaire et leur fournir deux ou trois beaux costumes par an nous feraient gagner des millions d’euros. Charles Michel a toujours fait la chasse au gaspi dans les aides utiles aux citoyens, ce serait l’occasion à Sophie Wilmès d’élever le regard et de porter le fer parmi les intouchables du système. Un gouvernement à trois ou quatre ministres, ce serait parfait.
Elle ne le fera pas, parce que c’est une MR et que tous les MR vivent plus ou moins des fastes d’une Belgique qu’ils ont façonnée à leur profit. Les économies pour eux ne se justifient que sur ceux qui ne savent pas se défendre, dans ce pays ranci de fariboles bourgeoises.
Le style MR, finalement, c’est le style Léopold II, celui qui plaît le plus à l’époque décadente.
Sophie Wilmès, la libérale francophone, est dans un intérim qui durera. Elle pourrait réclamer un contrat à durée indéterminée, comme dans le privé. Cela éviterait au moins des notes salées autour d’élections dispendieuses et d’informateurs tous les cinq ans.
On se rappelle, avant les élections de mai, que la Belgique était déjà sans gouvernement. La N-VA s’était tirée à l’aventure de Marrakech. Bart De Wever affolé de la poussée du Vlaams Block, redoutait des accords sur l’accueil d’étrangers.
Dans quelques semaines, cela fera un an que notre pays n’a pas de gouvernement.
Tellement les gens se sont détachés de ces grotesques péripéties, l’historique en est floue. Sophie Wilmès aura du mal à se faire connaître. En assimilant les ministres à des potiches agrémentant les cheminées, on a enfin une femme première-ministre, voilà du nouveau dans la porcelaine !
Le trou dans le budget continue de grandir, au point d’atteindre les 11 milliards d’euros. On pourrait en attribuer la faute à Michel, trop tard, il s’est tiré ailleurs. Et puis on sait que les ministres ne sont responsables de rien et qu’on ne démissionne plus aujourd’hui, quand on fait une connerie. Tout le monde s’en fout.
Reste une solution : pupille de l’Europe ! On se ferait adopter à cause de notre incapacité à nous prendre en charge… sauf que nous aurions des parents irresponsables aussi !...
On ne sort pas du style Léopold II facilement. Il me semble même que cela gagne l’Europe !

30 octobre 2019

Brexit do or die !

On ne se sent plus tout à fait citoyen d’une Belgique qui part en quenouilles. La frontière linguistique est devenue sociale. Le divorce de l’élite « Je sais tout » est consommé avec le peuple qui n’a plus son mot à dire. Voilà qu’à présent, on ne se sent plus Européen aussi !
L’impossibilité de l’Europe à prendre une décision dans le Brexit, alors qu’en face on en est au même point, fait redouter qu’avec un Michel président, ça ne pourrait qu’être pire.
Cette hésitation fait perdre du sens à l’Europe. On n’y fait plus que dépenser en pure perte l’argent des Européens à des combines pouvant à la fois sortir l’Angleterre de la zone, tout en l’y laissant. Comme si les milliards dépensés ne seraient pas plus utile à une remise à plat des conditions sociales d’existence pour au moins deux cent millions de personnes pauvres !
Et voilà qu’on demande à l’Angleterre de nous fournir un commissaire comme elle en a le droit, faisant comme si elle n’allait pas gagné la porte bientôt ! À moins que…
Dire et se dédire, les élites au pouvoir à l’Europe sont des copier/coller des états membres, les citoyens connaissent bien le système pour s’en détourner et s’énerver qu’on revienne à chaque fois à son point de départ, comme un anneau sportif avec un Donald Tusk, comptant les tours sur sa chaise.
C’était il y a six mois, Donald Tusk, le président du Conseil européen, concluait un sommet spécial Brexit en confirmant que l’Union européenne (UE) accordait un décalage du Brexit au 30 octobre 2019. Il terminait par ces mots, à l’adresse des Britanniques : « S’il vous plaît, ne gaspillez pas ce laps de temps ! »
Macron sautait sur sa chaise : le 30 octobre c’était le dernier carat d’une négociation absolument définitive et finale, dernières faveurs, dernier et ultime délai.
Boris Johnson jurait qu’il n’avait pas l’intention de passer le délai. C’était le 30, avec ou sans accord.
Ce que les Européens ignoraient, ce n’était pas le parlement européen qui décide, mais la Chambre des communes à Londres !

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Alors, vu l’indécision du parlement de sa gracieuse majesté, lundi 28 octobre au matin, les Européens ont, de nouveau, repoussé l’échéance, à la demande du gouvernement Johnson. Le nouveau « Brexit do or die » (« coûte que coûte ») devrait avoir lieu le 31 janvier 2020, dans trois mois.
D’ici là, la nouvelle direction européenne de von Leyen sera en place, Didjé à la justice et un commissaire anglais en survêt à l’échauffement qui n’aura rien à faire qu’à palper les émoluments que les contribuables européens seront obligatoirement tenus de lui fournir et qu’il acceptera comme étant son dû et sans remercier personne.
Tusk aura cédé la place de président au plus « malin » des Michel.
On ne sait pas encore si au 31 janvier, on ne reporterait pas l’échéance à mai 2020, par exemple ? On trouvera bien quelque chose. C’est le seul truc qu’on peut demander à Charles Michel, il n’est pas champion hors catégorie des reports pour rien.
Johnson nous a avertis, c’est un report flexible. Il y a consenti contre son gré. C’est quasiment à cause de l’Europe et de son parlement qui s’entendent à merveille. À l’écouter, on se demande si ce n’est pas l’Europe qui a fait une demande pour sortir du Commonwealth et l’Angleterre qui bonne fille, donne des délais de rabiot !
Tout cela est très mauvais pour les citoyens européens. Ils voient bien que l’Europe n’est plus qu’un consortium d’intérêts qui ne les touche que pour les taxer et rendre leur condition de vie de plus en plus mauvaise.
Vassale des Américains par l’OTAN, les élites idolâtres de l’Amérique, l’Europe ressemble à un grand hangar fourre-tout où même les chinois viennent entreposer des saloperies à cinq euros manufacturées par des enfants.
Les rêves ont échoué à faire entrer dans la tête des jeunes l’amour de l’Europe. Les agents du système n’essaient même plus. On a arrêté les frais.
Dernière pantalonnade anglaise qui pourrait rendre caduque l’échéance du 31 janvier (déjà !)
Des nouvelles élections pourraient être organisées dans les trois mois. Ce qui signifierait, nouveau gouvernement, concertation politicienne entre deux tasses de thé et remise aux calendes de la date butoir.
Reste qu’aux derniers sondages le parti conservateur arriverait 15 points devant les travaillistes. Jeremy Corbyn propose désormais une issue à la crise par le compromis et la modération. Lui qui voulait les élections quand il voyait son parti battre les conservateurs, n’en veut plus absolument. Comme on voit, les convictions de l’élite sont partout les mêmes. Les grands principes… vous voulez rire ?

29 octobre 2019

La justice en question.

Les avocats Bruno Dayez et Nicolas Cohen se sont mis au service de Dutroux, pour que nous les comparions à maître Dupont-Moretti. Ils seraient en quelque sorte les Dupont-Moretti belges. Ils espèrent en retirer mieux que des arrhes : la notoriété ! La défense d’un Dutroux fauché vaut de l’or en barres.
« Une première étape franchie vers la libération de Dutroux? Réponse ce lundi. » écrivent les journaux, en passant près du scoop sans le voir.
Le TAP (tribunal de l'application des peines) de Bruxelles prononcera sa décision à huis clos concernant la demande formulée par les avocats de Marc Dutroux.
Donc si le droit est impeccable, cela signifie qu’un criminel condamné et en prison, quels que soient ses méfaits, n’accomplira jamais ou presque l’entièreté de sa peine. Les juristes pensent donc avec certains philosophes, que tout homme est amendable et, par conséquent s’améliore en prison, au point qu’après avoir purgé une partie de sa peine, il peut reprendre librement sa place dans la société. Les récidivistes seraient des exceptions.
Or, il est prouvé que vu l’état des prisons et la promiscuité des délinquants regroupés à trois voire à quatre, dans des cellules pour une personne, ce serait plutôt l’inverse. On y entre presqu’enfant de chœur et on en sort une bête fauve. C’est en tous cas ce qu’on peut voir chez les salafistes qui recrutent principalement leurs « human-bomb » dans ces prisons qui seraient plutôt les laboratoires de la délinquance.

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Ce n’est pas le cas pour Dutroux, vu que l’horreur de ces crimes l’a écarté des promiscuités scandaleuses, ce qui lui aurait permis une réadaptation plus rapide : celle du cimetière.
Admettons. Quoiqu’un privilège de cette sorte appliqué à un criminel de cette trempe reste une façon équivoque d’accorder des faveurs à certains détenus, en appliquant une logique douteuse.
Mais c’est sur un autre terrain – médical cette fois – qu’il reste des questions sans réponses.
Des psychiatres avaient bel et bien considéré Dutroux à son procès comme un dangereux psychopathe.
On s’accorde généralement à considérer cette maladie comme incurable, même si souvent cette pathologie perd avec l’âge des moments paroxysmiques liés à la libido. Dutroux, à 62 ans, n’est plus le fringant criminel, distingué pointeur, parmi la fine fleur des assassins. Cela ne signifie nullement qu’il est guéri de sa folie, au point de tenir la baguette de maestro dans une chorale d’enfants !
Ce que les avocats bénévoles de Dutroux veulent est tout simplement que les collègues des psychiatres qui ont examiné Dutroux lors du procès considèrent les anciens diagnostics comme erronés et non avenus !
Car si les juges admettent la thèse des défenseurs, ils doivent aussi considérer la psychiatrie fondant l’incurabilité de Dutroux, comme incertaine et improuvée, et les médecins comme des farfelus et des charlatans.
On voit bien où ces avocats veulent en venir, ils pourraient introduire, le cas échéant, une demande de libération conditionnelle de Marc Dutroux, autrefois diagnostiqué psychopathe. Ils ont même avancé la date : 2021.
L’erreur, elle ne s’est pas produite aujourd’hui, mais lors du procès. Ou Dutroux est psychopathe ou il ne l’est pas. Comme il a été reconnu par un collège de médecins spécialisés dans les maladies du cerveau, il n’aurait jamais dû aller en prison, mais être interné dans un hôpital spécialisé et ne jamais en sortir.
À l’heure actuelle, on n’en parlerait plus. Ce qui aurait mieux valu pour tout le monde. Il paraît qu’à l’époque, l’opinion voulait le voir en prison et n’aurait pas admis l’internement. Comme quoi, il n’est pas sûr que la justice ne reçoive l’influence de personne. Elle est influencée par tout le monde, surtout par les élites, évidemment.
Cet après-midi, la justice a tranché. On va de nouveau faire des frais et commettre cinq psychiatres pour une xième expertise.
Dutroux a déjà coûté des millions à l’État, et ce n’est pas fini. Il paraît que l’homme ne se repent pas, parce qu’il se dit innocent de la mort des enfants. Rien que ce déni devrait faire qu’on arrête les frais et que MM Dayez et Cohen cherchent la notoriété ailleurs.
La politique, par exemple ?
Justement, nous avons deux anciens avocats – certes, ils n’ont pas beaucoup plaidé – qui partent à l’Europe. C’est peut-être le moment ? Le MR recrute.

28 octobre 2019

Louis Michel en pleine confusion mentale !

Un des personnages clés de la situation qui fait entrevoir le désastre inéluctable, s’est confié à un journal. Il ne voit pas du tout la chose comme elle est perçue par la plupart des citoyens belges (on aurait été surpris du contraire). Louis Michel, car c’est de lui dont il s’agit, craint une “catastrophe irréversible” en cas de paralysie des négociations fédérales !
Vous avez bien lu, il n’y est pour rien et son fils encore moins. La faute date de mai, les électeurs francophones ont voté pour le PS et le PTB. D’après Loulou, tout vient de là !
Ce qui a concouru à la tambouille actuelle, les lois linguistiques, les poussées flamingantes, la droite agressive, la déroute des lois sociales, l’austérité et le gel des salaires, de tout cela bien amalgamé, la politique libérale permettait un merveilleux dialogue, le voilà brutalement menacé par la bouderie menton levé de Di Rupo, à l’égard de Bart De Wever !
Quoique Louis Michel ne soit pas universitaire, c’est un supercrétin qui a sa place parmi l’élite du genre.
Louis a une propension naturelle à la connerie, au même titre que s’il avait fait des études supérieures. Il n’écoute pas les autres et surtout pas l’électeur. Il sait à l’avance ce qu’il faut faire et comment on y arrive. Si on n’y arrive pas, c’est qu’on ne l’a pas écouté. Il a le doctorat en lui depuis la naissance. Il est de l’élite, c’est sûr. Il ne le dit pas, mais le bruit se répand, ce n’est pas Jean Gol qui a fondé le parti, mais lui !
Il s’est épanché à la rédaction de la Dernière Heure, qui lui a déroulé le tapis rouge, comme d’hab… ! Trois cent jours sans un gouvernement fédéral, c’est insupportable. “Tout est bloqué parce que les deux grands partis n’arrivent pas à se parler”. Les Anglais endurent le Brexit, nous c’est pareil. Cela ne pouvait être pire !
Un seul avait prévu la tragédie : Louis !
Il passe évidemment sous silence les tragédies précédentes, résolues certes, mais au prix le plus fort, celui de payer aujourd’hui, les conneries d’hier.
Ce qu’il craint le plus, c’est le retour aux urnes. Une élection, ça se fait tous les cinq ans, puis l’électeur ferme sa gueule. Qu’on lui demande de remettre cela 300 jours plus tard, Louis trouve cela indécent ! Non, mais, de quoi le peuple se mêle ?
Et les intellectuels, alors, tempête-t-il, à quoi ils servent ?
Loulou craint le désaveu de la fine fleur de l’élite aux rênes de l’attelage depuis toujours. Et si l’électeur durcissait l’élection précédente ? L’élite serait obligée de l’annuler ! Loulou voit d’ici le scandale… Du coup, le voilà qui s’épouvante de sa propre réflexion. Il voit une sorte de Belgix, et ça le jour des dix-huit ans de la princesse dauphine !

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Il faut dire que sous la pluie, les deux cabochards Geert Bourgeois et Rudy Demotte ne sont pas fringuant en informateurs bis, avec le roi derrière eux, absent déjà, pensant sans doute à ce qu’il pourrait mettre dans sa valise, glissée sous le lit en cas de départ urgent en nocturne. Et eux là, le petit et le grand, deux pieds nickelés de légende, attendris sur eux-mêmes par les honneurs qu’on leur fait, ont l’air d’attendre qu’il pleuve des grenouilles.
Louis se creuse le citron au risque de se rendre malade sur le pourquoi de la bouderie. Il y a forcément des éléments de “compromis” possibles dans les programmes du PS et de la N-VA ! Sur la photo de la Dernière Heure, l’effort de concentration le fait loucher.
Le MR ne comprend pas que les chefs de parti qui devraient s’entendre, ne s’entendent pas, le roi, la dauphine, Charles et Didier, Mathilde et Albert retiré de la naphtaline.
Les élites veulent bien collaborer à l’effort qui sera nécessaire : de l’eau dans leur vin et les gens rien que de l’eau. Louis n’en revient pas tellement l’idée est simple, limpide, qu’un enfant de six ans comprendrait : l’Anversois avec son latin haut niveau et le Montois, docteur en physique quasiment nucléaire !
Il en suffoque dans les locaux de la Dernière Heure. Il entend le glas de la fin de la Belgique. On le rassure, c’est le bruit de la chasse d’eau d’un WC de direction.
Lui qui a exclu des gens toute sa vie, abjure les deux têtes de pioche de renoncer aux exclusives. Di Rupo passe la main à Paul Magnette, plus frais, plus jeune, qui n’est pas encore trop décoré et à qui on pourrait faire miroiter le plaisir d’un grand cordon en sautoir, s’il voulait bien prendre la peine d’accepter le programme N-VA. Bart veut bien l’adoucir, juste quelques économies sur les chômeurs, ça et là une restriction supplémentaire, mais douce, pour inciter les fainéants à retrouver un Job-Job-Job.
En conclusion Loulou rappelle qu’il n’a jamais eu de convergence avec le PS, mais qu’il n’a jamais refusé une belle collaboration, franche et massive.
Comme Loulou continuait à délirer sur le trottoir, la direction de la DH, discrète, a téléphoné à la police. Il a été reconduit chez lui par les policiers avec la déférence due à l’élite universitaire, en oubliant que Loulou n’en est pas, par faveur spéciale, ordre d’en Haut !

27 octobre 2019

Des supports à transmettre…

On peut avoir chez soi un livre du XVIIme siècle. Les pages sont à vergetures sur papier de lin. On lit encore très bien sur ce support. L’encre d’imprimerie, plus de 350 années plus tard, a juste un peu pâli. Passez le doigt sur les textes, on y sent le foulage de la presse et le travail du pressier.
Les bandes magnétiques, les clés USB seront-elles encore lisibles dans trois siècles ? Pas sûr ! Il faudra recopier trois fois, c’est-à-dire une fois par siècle, sur d’autres supports ce qu’il conviendra de conserver absolument.
L’impression sur papier est encore la meilleure manière de conserver des écrits.
Le papier et la bande magnétique ont une fonction commune. Ils conservent les événements et le ressenti au service de l’Histoire.
Les dictateurs ont compris l’intérêt des radios et des télévisions. Les oligarques de nos démocraties garnissent les studios de leurs créatures. Mais, les uns et les autres éprouvent plus de difficulté à contrôler l’écrit, ainsi que d’autres supports comme Facebook.
Le 10 mai 1933, les ouvrages des plus grandes figures intellectuelles du XXe siècle partaient en fumée dans toute l'Allemagne. Adolf Hitler était au pouvoir depuis moins de quatre mois. Ces autodafés marquaient la "décapitation intellectuelle" du pays.
La guerre n’apprenant rien à personne, le 14 février 1989, l’ayatollah Khomeiny publiait une fatwa, autrement dit un appel à tuer Salman Rushdie, l’auteur des Versets sataniques, provoquant émeutes et autodafés dans de nombreux pays.
Brûler les livres a toujours été le premier réflexe d’un pouvoir fort. Facebook étant la dernière formule, même si le libraire n’y fait boutique que chez Amazon, exécrer des livres écrits librement est une constante de l’Histoire.
Même si en 1933 les pyromanes étaient des nazis abrutis de propagande, cette destruction de l’écrit n’est pas le fait des masses incultes, mais des gouvernants très au fait du pouvoir des mots. On ne brûle pas les livres aux ronds-points, mais on s’arrange pour que les gens qui y manifestent ne puissent pas les lire. Publier est devenu impossible ou hors de prix comme le compte d’auteur, si on na pas les mêmes convictions que la bourgeoisie dominante.
Les élites au pouvoir n’avaient pas prévu les Blogs et les inscriptions sur FB.
La censure est à présent en marche. On sait comment cela fonctionne.
On sanctionne d’abord les racistes et les imbéciles heureux qui insultent tout le monde, les malades mentaux et les esprits salaces et libidineux. Le public approuve… sauf, que toute censure est évolutive et joue en fonction du degré de démocratie du propriétaire des ciseaux.
Les révolutions sont propices à la destruction d’ouvrages et de bibliothèques.
C’est tentant pour le pouvoir en place de couper le sifflet à l’opposition, si elle est trop remuante.
Signe des temps, les brutalités policières, en France, ont beau être niées par Castaner le ministre de l’intérieur, ces brutalités ont été dénoncées par l’ONU et les Gilets Jaunes sur FB et autres supports.
Les informations libérées du poids du pouvoir en place ont fonctionné, puisqu’elles ont permis une suite impressionnante de manifestations du samedi.
Le pouvoir a beau faire, la lutte continue.

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C’est le peuple algérien qui sort de sa réserve. Il est informé par les réseaux sociaux. Malgré la censure, rien ne semble l’arrêter.
En France, en Belgique, comme en Algérie, le pouvoir cherche la parade. Méfions-nous des « élites » ! Vexées, elles s’inquiéteront du moyen de nuire autrement.
Mark Zuckerberg est persuadé qu'il a une mission historique en mettant sur pied un système mondial de publications. Il n’y a que très peu de démocraties, dans lesquelles on puisse s’exprimer librement. Ces jours derniers les journaux ont relaté les dernières comparutions de Zuckerberg devant une Commission du Congrès américain. On l’a dit peu à son aise et on l’aurait presque convaincu qu’il faut filtrer les prises de paroles des utilisateurs.
Les grandes gazettes auraient-elles dorénavant seules, le droit de diffuser de la fausse nouvelle ?
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas Erik Zemmour, il a le doit de s’exprimer, même si, par rapport au plus grand nombre, sa voix porte davantage que les nôtres, puisqu’il n’est pas tout à fait viré d’antenne. Qu’on lui oppose Bernard-Henry Lévi, c’est le chevalier blanc des élites. Ce n’est pas le mien. Je ne suis pas d’accord avec les deux, mais bon, qu’ils s’expriment. C’est moins grave qu’une décision de justice ferait taire Zemmour, laissant BHL, disert et harmonieusement en accord avec… lui-même et l’oligarchie !

26 octobre 2019

La Belgique rigolote !

J’en ai écrit là-dessus la semaine dernière, mais ce gouvernement en affaires courantes tourne en affaires coulantes !
Charles Michel a annoncé vendredi au Conseil des ministres qu’il souhaitait être déchargé de sa responsabilité de Premier ministre au plus tard au début du mois de novembre afin de préparer la présidence du Conseil européen qu’il prendra le 1er décembre.
Alors « quwè ? » il n’y a plus personne ou presque au fédéral !
Didier Reyders va aussi saucissonner à l’Europe. C’est dire le grand vide des élites !
Charles avait bien prévenu les partenaires nécessaires à la suite de son gouvernement. De Wever et Di Rupo avaient fait semblant de comprendre, six mois plus tard on en est où ?
Ils se parlent comme deux voisins à leur fenêtre du premier étage, sans qu’aucun des deux décident de descendre pendre un pot au café du commerce avec l’autre !
Faut-il que ce gouvernement Michel n’ait suscité aucune vocation pour en être à ce point où chacun regarde la pointe de ses souliers sans dire un mot !
Même plus le pognon, les intéresse, c’est dire le dégoût. Notez que cela a bien profité a nos deux « comic men », sans la valse hésitation des élites belgissantes, ils buvaient la tasse avec un déficit de cinq mois sans traitement l’un premier du chose et l’autre vice premier !
Jusqu’au bout, ils auront palpé pareil et sans risquer une connerie, puisqu’ils sont en affaires courantes, c’est-à-dire qu’ils foutent rien, chômeurs de luxe, sans même l’obligation d’aller s’emmerder dans un couloir à attendre le placeur de l’ONEM !
C’est beau quand même, c’est grand la démocratie !...
– Chérie, j’vais au bureau…
– Écoute Charly, t’es pas bien ce matin à côté de ton petit bijou d’amour ? T’es maqué à l’horloge pointeuse ?
– Ta raison, pouponnette. J’vais téléphoner. Avec du pot j’toucherais un p’t’it gars d’l’élite, à défaut j’aurais une femme de ménage, qui fera aussi bien l’affaire.

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Côté Reynders, c’est autre chose, 40 ans de mariage, ça fait lourd sur l’instinct du mâle. .
– Te r’mue pas comme ça, Didjé ou alors va pisser et fous-moi la paix…
– J’sais plus dormir Nènette. Ça m’débecte d’aller au bureau, tu parles d’un job à la con…
– … descends quand même. T’as qu’à passer l’temps à recompter l’oseille du coffiot…

Officiellement, le Premier ministre veille à garantir une transition fluide et responsable au service de l’intérêt des citoyens et de l’Etat, enfin c’est Charles qui le dit.
Mais il a sa petite idée.
On ne sait pas pourquoi, le fils de Loulou à Sophie Wilmès à la bonne. Elle fait très femme libérale, un peu décharnée, austère, l’air compétent. Il l’a freinée dans l’intention d’aller se mesurer à Georges-Louis Bouchez et Denis Ducarme pour la présidence du MR. Richard Miller aurait retrouvé au fond d’un placard les prévisions de Nostradamus-Jean Gol pour 2019. Il a lu à l’élite extasiée :
« Femme de bien ne te présentera
Tant Bouchez te découpera
Mais plus tôt l’amer gouvernera
La fortune en courant t’ira. »
La désignation de la ministre du Budget au 16 rue de la Loi répondrait à une logique arithmétique et onirique. Elle perpétuerait la mémoire d’un grand de l’élite trop tôt disparu et permettrait de confier à une femme le poste de Premier ministre ; même par la petite porte du cabinet des courantes, c’est quasiment une révolution de l’establishment et une première dans l’Histoire de la Belgique.
Mais voilà, le MR risque de se fâcher avec ce qui reste du gouvernement fantôme : l’Open Vld et le CD&V. On les entend d’ici beugler « et moi, et moi, et moi ? ».
Reynders a raflé l’emploi de commissaire européen, contre toute attente. Tradition d’élites : il paraît que les postes de commissaire européen et de Premier ministre ne doivent pas être attribués au même parti.
Vu la révolte du dernier carré de ministres au fédéral, ceux qui restent ont pris acte de la volonté exprimée par M. Michel.
Et si sur ce coup là, ils ne tombaient pas d’accord non plus ? Qu’est-ce qu’on ferait d’un gouvernement en affaires courantes sans premier ministre ?
… à moins de nommer une paire de conciliateurs, déjà qu’on en a deux, cela ferait quatre !
Voilà ainsi résumée la politique belge !
Richard3.com a évidemment une solution. Elle n’est pas de l’élite, mais puisque l’élite est en panne sèche, je vous la présente : « Et si le Grand-duché de Luxembourg annexait la Région Wallonne avec les Cantons de l’Est ? Il ne resterait plus à la Flandre qu’à s’arranger avec la Hollande, au sujet d’une frontière linguistique entre le flamand et le néerlandais, en vue d’une confédération !

25 octobre 2019

Steph Moreau, CEO « fit and proper »

C’est beau, c’est grand, c’est grandiose ! On savait le personnel politique capable de tout, mais celui qui surpasse le staff des cadors du PS, le plus merveilleux CEO qu’oncques ne vit la Belgique, faut-il encore nommé Stéphane Moreau, CEO, grand séducteur tout azimut devant l’Éternel ! Capable de faire de l’argent avec tout qui passe à portée, du SDF à l’électeur socialiste, il serait aussi, selon les rumeurs, le Rocco Siffreddi de la finance, tirant sur tout ce qui bouge, ouvrant le feu sur le moindre porte-jarretelles.
À côté de lui, Charles Michel et Didier Reynders, pourtant âpres aux indemnités et faveurs spéciales, sont des nains du tiroir-caisse perso. Ils restent tapis entre deux roches comme la murène. Ils font plus usuriers qu’enfants prodigues. Ils manquent de faste. Ce n’est pas pour ça, qu’ils n’en sont pas moins dangereux.
Ils auraient fui à l’Europe pris par la honte d’être battu par plus roublard qu’eux. Steph peut aller se fendre d’un cierge à Banneux pour grâce spéciale obtenue. En tennis il serait Federer et les autres David Goffin, pour situer…
En république populaire, un mec comme lui se ferait plaquer au mur aussi sec !
Mais voilà nous sommes dans une démocratie particulièrement propice à certains et complètement féroce pour tout le reste. C’est un régime parlementaire, un grand moment de prospérité pour quelques privilégiés et une merde noire et profonde pour les tâcherons. Le système est au point. Nous avons le pouvoir d’élire celui qui nous chiera le mieux dans la gueule qui lui-même déléguera de droit une « figure » tirée des élites, un CEO !
Or, Stéphane Moreau, nommé CEO par la ferveur socialisante de la Fédération liégeoise du PS, s’est révélé extrêmement doué au bonneteau, dans la lignée des Cools et des Mathot.
À tel point que de Publifin à Nethys, on n’est pas près de finir le feuilleton.
Stéphane Moreau, Bénédicte Bayer et Pol Heyse, les managers de Nethys, virés sans indemnités, auraient quand même perçu des millions en stoemeling (la grande presse).
Combien ?
Pour Steph on a parlé de 8 millions et les autres un peu moins. Au « Soir » on parle de 5 millions 8. Va savoir ? Avec ce diable d’homme qui palpait un millions de biftons par an pour que les assemblées des sociétés d’intercommunales pussent voir sa belle gueule de CEO, on ne saurait dire. On n’a pas exploré tous les tiroirs. Et puis avec les socialistes, on ne sait jamais. Même les Loges ne savent pas tout !
À chaque embrouille, il y a toujours à boire et à manger. Par exemple, Muriel Targnion, bourgmestre de Verviers et présidente d'Enodia, défend les ventes et le management de l'intercommunale, tandis que le bourgmestre PS de Wanze, Christophe Lacroix, dans le camp des frustrés, défend l’intention du gouvernement wallon de casser les ventes.
Le CEO s’est probablement renseigné, avant son intention de changer de crèmerie en vendant tout à un homme de paille, puis quitter la Régionale et devenir le CEO propriétaire de ce beau fruit communautaire, ni vu, ni connu.

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Alors, si la Région veut se ramasser une claque, elle peut toujours annuler les ventes.
Ce n’est quand même pas pour rien qu’on a doté les tribunaux de commerce de lois protégeant les arnaqueurs de génie. Et pas qu’en Belgique. Il n’est qu’à voir le palmarès de Donald Trump pour être édifié sur la plus formidable escroquerie de tous les temps qui s’appelle la liberté d’entreprendre.
Une petite dernière croquignolesque avant de clore cette chronique consacrant le champion des CEO, de MM David Leloup et Tom Cochez, journalistes.
Ils commencent fort en nous apprenant qu’une certaine Valérie Dardenne, architecte, « très proche de Stéphane Moreau » a facturé plus de 906.000 euros à Land Invest Group, filiale immobilière du fonds de pension Ogeo Fund alors dirigé par... Stéphane Moreau.
Qu’entendent-ils par « très proche » ces Rouletabille régionaux ?
Dernière pudeur ? Désir de ne pas se faire assigner pour « fake » en écrivant « maîtresse » ? Toujours est-il que cette architecte a facturé une réunion hebdomadaire, non-obligatoire, de deux heures maximum à Anvers, comme "conseillère stratégique" de Land Invest, alors que les prestations demandées en contrepartie pratiquement inexistantes, ont coûté quelque 900.000 euros à Land Invest Group (LIG), la filiale immobilière anversoise d'Ogeo Fund, le puissant fonds de pension de Publifin. C’est-à-dire nous tous, en quelque sorte !
On s’arrête là. Sinon, on finirait par imaginer que l’électeur PS est de mèche avec ceux qu’il élit. En attendant, aux paumés du PS, la direction de la place Sainte-Véronique loue un trou de serrure pour mater des CEO qui se farcissent, moyennant facturation salée, l’élite du féminin en slip rose de CEOse, devant le portrait de Jaurès, impassible (il en a vu d’autres).
C’est beau quand même le socialisme « in pink panty ».
Il ne manque plus que le peuple à être heureux !
Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ? (Ray Ventura and his orchestra)

24 octobre 2019

Une démocratie contestée.

La gauche, la vraie, pas celle en peau de lapin qui vient d’élire Magnette sur l’injonction expresse de son mentor Di Rupo, celle qui se reconnaît dans la lutte des peuples contre le pouvoir. Eh bien ! cette gauche là ferait bien de se méfier d’une situation explosive quasiment mondiale des gens qui en ont gros sur la patate. Ils rejettent en bloc toutes les structures politiques qui, à travers différentes combinaisons, associent tous les partis, même ceux qui dénoncent les pratiques oligarchiques du pouvoir.
Le cas des Gilets Jaunes est caractéristique de cet état d’esprit.
Les Insoumis, Lutte Ouvrière et le Nouveau Parti anticapitaliste, aucun des partis n’a eu raison de la méfiance des ronds-points, quoiqu’on en ait vu qui nouaient des amitiés qui perduraient au-delà des manifestations du samedi.
Les gens, aux points chauds de la planète paraissent se comporter comme les Gilets Jaunes français. Hong Kong, Barcelone (1), Santiago du Chili, Beyrouth, Alger, Bagdad, Paris et Khartoum, le monde est secoué par des révoltes et des protestations.
Qu'elles soient mal définies ou au contraire ciblées contre la hausse des taxes sur le carburant en France, du prix du ticket de métro au Chili, la dénonciation du manque d'eau et les pannes de courant au Liban, les manifestations contre les lois liberticides dans l'ancienne colonie britannique, voire contre des personnes corrompues accaparant le pouvoir, toutes ont un lien direct, même s’il n’est pas perçu, contre le système profondément inégalitaire de l’économie mondiale.
Presque tous les partis de gauche sont en général des partis d’opposition qui, même en semi-clandestinité, restent en rapport avec le semblant de forme démocratique que constituent des parlements. Ces partis croient encore pouvoir réformer de l’intérieur une démocratie sérieusement imbriquée dans l’économie libérale, par une élite corrompue. L’internationale des gens en colère devrait en principe se diriger vers les partis de la gauche d’avant-garde. Il n’en est rien. Est-ce à cause de l’absence de personnalités hors-normes pour donner à cette protestation un souffle universel, comme le fit Lénine ? On en est au constat, pas aux raisons.

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La contagion révolutionnaire gagne peu à peu l'Europe. Mais, elle ne se structure pas. C’est surtout dans la crainte de se faire aspirer par le système. Par contre, l’antidote lui fonctionne. De Macron à Merkel, comme de Juncker à von der Leyen des politiques de soutien au système ne manqueront pas. Les élites finiront par reconstituer une chape de plomb qui s’appelle la démocratie libérale, sur la tête des gens. Et tout sera à recommencer.
Demain des gouvernements autoritaires reprendront les choses en main, et surpasseront la violence de la rue par une garde prétorienne lourdement répressive et armée en conséquence. C’est déjà la politique de Castaner en France dont les polices éborgnent et maltraitent à tout va, prenant de l’avance sur les exactions de peur d’être un jour débordée.
Seuls les partis d’extrême droite, comme le Rassemblement National de Marine Le Pen échappent à la règle et poursuivent leur croissance sans apparemment ne souffrir de rien. J’ai une théorie là-dessus. Elle vaut ce qu’elle vaut. Ces partis profitent de la vindicte que les autres formations déversent sur eux à longueur d’année. C’est encore plus révélateur avec le Vlaams Belang en Belgique qui a bénéficié d’un coup de pouce électoral, à la suite de la participation de la N-VA au gouvernement Michel. C’est le plus condamné par l’opinion générale (le Belang) qui gagne à ce petit jeu de la notoriété inversée.
Autre différence, la gauche ne fait pas mystère d’un programme de partage des richesses. L’extrême droite ne propose rien de tel. Marine Le Pen s’est fabriqué un monde de réformes inapplicables mais qui ont le mérite, sur le papier, de faire croire que les riches ne perdront rien et que les pauvres gagneront tout.
De ces deux perspectives gauche/extrême droite, seule cette dernière tire son épingle du jeu. Pourtant les mouvements d'aujourd'hui ont des points communs avec les partis comme la France Insoumise ou le PTB en Belgique, ne serait-ce que celle d'être en protestation incessante contre les élites et les classes dirigeantes.
Ces mouvements sont encore à la recherche d’une démocratie directe qui ne soit pas le résultat de la composante des partis, du pouvoir économique et des élites oligarchiques. Pourquoi pas une démocratie populaire, même si ce mot fut galvaudé par le passé, pour ne pas dire plus ?
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1. Le conflit catalan avec le pouvoir central serait, avec la condamnation à la prison des leaders nationalistes, un peu en décalage avec les autres causes. Ce le serait moins, si sur les Ramblas avec les indépendantistes, la presse toujours de mauvaise foi là-dessus, comptait aussi les victimes du capitalisme.

23 octobre 2019

Dépôt de bilan.

Avant, dans les grands magasins, il y avait la semaine du blanc, puis la semaine de la cuisine, etc. Nos têtes de gondole font la semaine du président. C’est super tendance !
Au MR, il ne se passe pas un jour sans qu’un ralliement soit repris dans les gazettes en faveur de Georges-Louis Bouchez. Pourquoi craignent-ils à ce point Denis Ducarme ? Au PS, Magnette est passé comme une lettre à la poste avec un score stalinien, devant un Di Rupo ravi en faiseur de roi. Quant à la démocratie, elle repassera un autre jour, comme chez les autres partis libéraux, du reste.
En Flandre, Bart De Wever semble vissé sur son trône de la N-VA.
Alors, que ce passe-t-il au CD&V ?
Personne chez les chefs n’y veut la couronne ! L’élection du président est fort improbable, puisqu’il n’y a pas de candidat incontournable… En réalité, il y en a trop ! Sept candidats, tous bourgmestres, députés et chef des jeunes se pressent au portillon de la gloire.
Quand il y a pléthore, c’est mauvais signe. Aucun n’émerge. Le président qui sortira du chapeau mettra dix ans pour se faire un nom. Pour rester dans la course, il faut la célébrité en moins de cinq ans. En francophonie, certains ont été connu à la naissance, comme Charles Michel. Ça aide. Il faut croire que les Eyskens et les Van Rompuy n’ont pas insufflé à leurs progénitures l’art de paraître suffisant, essentiel en politique.
Le président sortant, Wouter Beke, et la championne des voix de préférence, Hilde Crevits, sont entrés au gouvernement flamand. Et depuis, on s’est aperçu qu’il n’y avait derrière que des silhouettes. Le MR pareil, sauf que Richard Miller a fabriqué en urgence, Georges Louis Bouchez. Au CD&V pas de sauveur, à tel point que Denis Ducarme, libéral francophone, aurait plus de chance sur l’estrade des chrétiens flamands, que dans son propre parti !
Des douze sages chargés d’analyser la défaite du parti après le 26 mai, aucun ne tente le coup. Il y avait bien le souriant Kris Peeters, mais lui aussi met les voiles à l’Europe.

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On s’étonne, du nombre de candidats au CD&V. Quand plus personne ne craint rien, c’est qu’il n’y a plus de maître et que l’affaire s’en va à vau-l’eau. Qu’ont-ils à perdre ? Le parti est de toute façon agonisant. Le nouveau président n’a même pas à perdre sa réputation, puisqu’il n’en a pas. Par contre, s’il sauve le navire et le ramène au port, il aura gagné ses galons de capitaine. Tout le monde sera à sa botte !
La fin du CD&V, c’est fâcheux pour la Belgique. C’est un fer en moins pour batailler contre le flamingantisme de la N-VA et du Vlaams Belang.
Que reste-t-il à opposer aux « bruns » discours ?
L’Open VLD et la SPA, ce sera insuffisant pour sauver la Belgique et le roi.
Du reste, l’impossibilité de pourvoir le pays d’un gouvernement fédéral est un signe de la confédération prochaine, sans qu’il faille pour les Flamands actionner quelques fines manœuvres et faire un grand bruit malsonnant pour les francophones. C’est ce qui se passe. A défaut d’une autorité chapeautant les Communautés, celles-ci prennent conscience que c’est à elles de jouer.
Bart De Wever, ne montera pas en première ligne sans avoir pris le pouls et sondé le cœur du malade. Le roi est depuis trois cents jours à son chevet et on désespère de le sauver.
Tous les partis « patriotes » les libéraux et les socialistes, resserrés autour du mât de ce nouveau radeau de la Méduse, voient leur camarade du CD&V se noyer !
Les Belges ont la tête ailleurs. Ils n’ont pas d’avis. On les a élevés ainsi. On ne leur a appris qu’à acquiescer. Alors, ils acquiescent ! Certains s’intéressent plus au Brexit, qu’à leur propre destin.
Les élites se demandent si le seul moyen de sauver l’État et le roi ne serait pas d’éterniser l’absence au fédéral, d’un gouvernement issu des élections ?
Oui, mais le premier ministre et le vice-premier ministre s’en vont pantoufler à l’Europe. On ne va quand même pas procéder à un remaniement d’un gouvernement aux affaires courantes en décembre ! Un jour la Belgique n’existera plus qu’à travers ses Régions, sans que les électeurs s’en aperçoivent !
Le monde libéral est ainsi fait, il n’y a plus que le pognon qui compte. Une crise financière, celle de l’Euro, est autrement plus redoutable, qu’une Belgique en voie de disparition !

22 octobre 2019

Guerre fratricide au MR !

C’est comme si on était le soir du 12 novembre, les bulletins de vote par correspondance des militants du MR dépouillés et le nom du nouveau président connu !
Pourtant, il y a du rififi chez les Hommes !
Philippe Dodrimont, président de la fédération MR de Liège, au nom de ses douze mandats rémunérés en est sûr, Georges-Louis Bouchez est du même gabarit que Didier Reynders !
Dodrimont rejoint Jacqueline Galant et Bacquelaine.
Ainsi Geo-Lou à la belle gueule de Tariq Ramadan, un bagout VRP en aspirateurs, il est aussi le clone de Didier l’embrouille ! Il reprend à son compte les tenailles chauffées à blanc de la maltraitance du peuple, au nom du libéralisme !
Tout dépend du nombre de votants. Si c’est entre 156 et 198, la clé du local que Charles Michel tient au bout d’une ficelle, Bouchez ne sautera pas haut assez pour la saisir.
De toute façon, comme dit Chastel, c’est du provisoire. Dans cinq ans Georges-Louis sera obligé de la rendre. Charles sera de retour, ayant tourné la page glorieuse de l’UE.
Dans le cas d’un deuxième tour, Georges-Louis serait à trente jours de sa consécration. Ce ne serait que partie remise.

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Les concertations internes, avec indiscrétions garanties de Richard Miller, vont bon train. Les Réformateurs veulent éviter une ixième guerre des clans, genre Reynders et Michel. Raté ! Au lieu de deux clans, il y en a cinq !
Le club le plus macho des partis francophones, a déjà enterré Christine Defraigne et Clémentine Barzin, les deux sans-zizi.
Elles seront là pour l’ornement. Richard Miller aime la présence féminine. Il n’y a pas mieux pour agrémenter les lectures des accords de libre échange et dépouiller le courrier.
Titine et Mimine attirent les bas-bleus par le paradoxe de Fermi « S’il y avait des femmes MR intelligentes, elles seraient déjà présidentes ». Alors, elles espèrent !
Pour Richard, leur candidature, c’est la sous-merde d’un Chastel qui fait sous lui, dès que Charles lui passe une main dans les cheveux.
Miller voit le match Denis Ducarme – Georges-Louis Bouchez, terminé par KO debout d’un Ducarme sonné par la frappe du barbu.
Pourtant Denis en veut. Il est l’outsider et il enrage. Son ancienneté au parti n’est pas payante. Sa haine du voile l’a dévoilé. Les émirs sont des clients très convenables. Avec sa gueule d’enfant du désert, Geo-Lou crée l’équivoque « modern-style ». Ducarme fait plouc 1925. Il a l’air d’être le gérant du Rassemblement National, section Belgium ! Il a le melon enflé. Son physique le dessert. Il fait peur !...
En plus les deux hommes sont frères hennuyers. Mais, c’est Georges-Louis qui a ferraillé contre Di Rupo à Mons et qui en tire les bénéfices. Il ourle les vilénies et les coups tordus à la manière des Michel, d’un doigt fin. L’élite du parti en raffole.
Denis estime que ses opposants “jouent l’homme” et abîment le parti. “À mes amis barons, je dis : du calme !” ; Il est comme ça, Denis Ducarme. Il voit le parti abîmé, par les faiseurs d’embarras. Lui, c’est du solide. Il rêve de dépouiller les vieux et les chômeurs, comme Bacquelaine et Bouchez. Mais, il n’est pas l’homme des bosquets et du coin des bois. Ces victimes, les pauvres, il les taille en pièces, à grands coups d’estoc. C’est justement ce qui déplaît à Bacquelaine. Bouchez sera le renard du poulailler de la FGTB. Son candidat croit que sa haute intelligence servira à chloroformer les gens de peu, afin de les mieux étrangler sans souffrance inutile.
Les barons craignent le « style Ducarme ». Son idée “débat de fond” les terrifie !
M. Jeholet, réincarnation d’Alexis de Tocqueville, estime que les candidatures annoncées de Denis Ducarme et de Georges-Louis Bouchez pourraient faire du tort au parti. En effet, un parti sans programme, si ce n’est de palper du fric et d’envoyer des lettres d’amour à Donald Trump, intéresse le Belge moyen. Georges-Louis seul en piste saurait ourler son néant d’un programme fictif d’une belle tenue, mais avec Denis, argumenter devient périlleux.
Inversion des choses, Georges-Louis aurait dû s’appeler Ducarme et Denis, Bouchez. C’eût été « insight ». Qu’est-ce que vous voulez, ce n’est pas la première anomalie au MR !

21 octobre 2019

Le fric Seveso, l’ennemi intérieur !

Qu’en est-il des suites de l’important incendie dans la nuit du 25-26 septembre à l'entreprise Lubrizol, située à 3 km du centre-ville de Rouen ?
On est sidéré par les réponses des autorités « tout est rentré dans l’ordre, aucune pollution importante n’a été signalée, les enquêtes sont en cours pour trouver les causes du sinistre ».
Rien n’est réglé. Jusqu’à quel point la ville de Rouen est-elle polluée ? On s’inquiète de la santé des enfants, aucune réponse satisfaisante des responsables ! La population rouennaise se sent abandonnée par Paris, alors que tous les problèmes et les questionnements demeurent.
C’est comme si un réacteur de Tihange (Belgique) implosait et qu’on dirait aux habitants de Huy, Seraing et Liège : tout est sous contrôle et les dégâts sont circonscrits au périmètre de sécurité. Car, c’est ce que diraient les autorités, dans l’impossibilité d’évacuer cinq cent mille personnes en vingt-quatre heures. Comme il aurait été impossible de mettre à l’abri les femmes et les enfants de ce désastre de Rouen. Aucune structure d’accueil n’est prévue nulle part, même pas aux alentours des centrales nucléaires, alors vous pensez, les usines Seveso !
On a des souvenirs de Tchernobyl. Des milliers de gens qui y périrent, oh ! pas tout de suite, vous pensez, mais plus tard, quand les citoyens ont la tête ailleurs.
La vérité est qu’on ne maîtrise pas tous les progrès techniques. On le voit bien avec les centrales nucléaires. Que faire des déchets ? Les stocker ou les balancer dans la mer n’est pas une solution.
Comme à Tchernobyl, on a vu à Rouen des pompiers équipés de masques bricolés qu’on aurait cru empruntés aux Gilets Jaunes, patauger dans l’acide avec le caoutchouc des bottes rongé au bout de quelques minutes.
Et sans un mot de la prise de risques des pompiers. Le plus pénible fut d’entendre les autorités mentir la bouche en cœur et cette conclusion de Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement « elle serait restée, si elle avait été rouennaise !... » …mais, en attendant, elle n’y était pas, ni aucun autre ministre d’ailleurs.
Personne n’a réalisé parmi les responsables de cet incendie, outre l’employeur qui entrepose sans permis ses saloperies en fûts non protégés dans les entreprises des environs, que cette catastrophe est aussi celle des élites politiques qui ont décidé de tout permettre aux holdings.

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Actu Environnement décrit la servilité du gouvernement Macron à l’égard des industriels Seveso. Le démantèlement progressif des règlements de protection à l’intérieur et à l’extérieur de pareils établissements conduisent à l’accident.
On voit comment ces sponsors du crime par défaut de vigilance procèdent : couplets glorieux sur le travail, création d’emplois et attractivité des Régions, réserve de main-d’œuvre, etc. Cela va de la simplification administrative, à la réception des investisseurs à qui on fait savoir que la France n’est pas tatillonne sur le respect des règlements, entendez par là de la sécurité (on ne prononce jamais le mot, bien entendu).
Lubrizol a usé au maximum du laxisme des autorités : augmentations de capacité (avec la bénédiction du préfet), visite des sites rapides avec formulaires pré remplis, adaptation des règles de sécurité en fonction de l’accroissement de la productivité et non l’inverse.
Des dernières années de « contrôle » une seule fois l’usine a été frappée d’une amende de 4.000 € !
Un autre responsable : le système économique, celui des industriels qui « condescendent » à choisir l’emplacement pour y faire leurs saloperies. Pourquoi le centre ville ? Parce que s’y concentre le plus de main-d’œuvre disponible et que les trajets entre le domicile et l’usine sont courts. Les CEO s’entendent bien avec le pouvoir politique. « L’emploi sera en fonction des possibilités de mélanger ou non, nos produits. » …quelques années plus tard, le CEO empile ses poisons dans des camions et s’en va refaire le coup là où le salaire est plus léger, laissant avec les chômeurs un terrain pollué pour au moins cent ans.
Ce n’est pas pour rien que Charles Michel a été pistonné par Emmanuel Macron pour accomplir un parcours au sommet de l’Europe.
Ils sont au diapason pour chanter « Job, Job, Job » !
L’oligarchie trône à l’aise dans une Europe libérale. L’irresponsabilité des élites et des industriels est le fruit d’une entente entre le capitalisme et une démocratie aux petits soins.
Les Rouennais sont victimes des illusions d’un système libéral complice des pollutions et du non-respect des normes de sécurité.
Demain, quelle sera la ville européenne suivante, victime d’industries comme Lubrizol ?

20 octobre 2019

Oh ! le beau CEO.

Les libéraux ont la tête ailleurs, pour le moment. Jacqueline Galant en soutien-Georges a beaucoup forci le trait, son homme s’appelle désormais Georges-Louis Bouchez. Avec Bacquelaine et la 98 C large, Georges-Louis se fait petit à petit un matelas de notables. Charles Michel qui téléguidait à distance le bureau a perdu la commande. C’est pourquoi Richard Miller prend des allures de Chappie, le robot de l’Odyssée de l’espace. Depuis qu’il n’est plus téléguidé, il se croit un humain !
Vous avez remarqué ? On ne parle que de Georges-Louis ! C’est comme si Denis Ducarme fondait dans son propre saindoux. En détestant à ce point les étrangers, Ducarme s’est tassé sur lui-même. Il souffre du syndrome de Peter Pan. C’est visible. Les électeurs n’aiment pas ce racornissement graisseux.
La Carmencita des Faubourgs, Christine Defraigne, n’a jamais été vraiment dans la course. Son but est toujours de claquer des talons sur une estrade, d’agiter son éventail et de signer des autographes. Mission accomplie.
Les MR ont l’esprit ailleurs et on comprend pourquoi.
Ainsi, ils n’ont pas réagi à la dernière péripétie : la prise en charge de Nethys par un nouveau management.
Tout de suite le nouveau CEO frappe fort. Il a décidé d’un coup de menton de ne pas indemniser Stéphane Moreau, Pol Heyse et Bénédicte Bayer. Ils sortiront par la petite porte, celle de la honte, le soupirail des caves étant réservé à l’infamie d’une fuite ras-des-trottoirs, au cas où leur départ irait jusqu’en justice.
Chouette dit l’opinion, ces coquins ne partiront pas faire lanlaire avec notre beau pognon !
On se trompait, s’ils partent sans indemnité, c’est qu’ils l’auraient déjà touchée !
C’est d’un solide magot qu’il s’agit.

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On se doutait bien aussi à voir l’autre dimanche chez Deborsu l’image idéale que nous nous faisons tous du CEO de classe internationale, en la personne de Stéphane Moreau, tiré à quatre épingle, frais comme un gardon, l’air d’être à peine sorti de sa douche, légèrement maquillé à la poudre de riz, juste après avoir été rasé de près… Le grand public ne se rend pas compte de ce que c’est d’être Chief executive officer de classe internationale ! Physiquement, il l’est, on ne peut pas dire le contraire.
Comment peut-on toucher des indemnités de sortie d’un conseil d’administration avant d’en être sorti ?
On aurait pu demander la formule à Bacquelaine, lui qui vit en face d'une usine Coca-Cola qui pompe l’eau pétillante, laissant celle des rigoles aux Calidifontain. Mais il s’affairait à astiquer les pompes de Georges-Louis et n’a pas pu satisfaire notre curiosité.
Alors « kwè » ?
L’entourloupe inconnue du grand public se serait passée en 2018, lorsqu'est entré en vigueur le décret gouvernance en Wallonie. Une négociation avait été ouverte par certains cadres de Nethys, dont le salaire devait être plafonné. Ils menaçaient de partir et de réclamer des indemnités de rupture de contrat, ce qui est normal pour de bons socialistes qui ont toujours payé leurs cotisations au parti. Steph Moreau est CEO, pas plafonneur ! Il ne leur a pas envoyé dire. Alors, ils ont raqué !
Ces bonnes âmes parlent d’un paquet énorme, en billets de 500. Chez Nethys, les suivants se sont dit qu’il valait mieux ne rien dire à personne. L’opinion est incontrôlable. Dans certains cas, l’ultra confidentialité est préférable.
Le CEO a pris l’oseille et ne s’est pas tiré, les deux autres de même.
Reste que ces gracieusetés de plusieurs millions l’ont été sous différentes formes : salaire, prime exceptionnelle d'assurance-groupe. Si bien que ces héros altruistes pourraient très bien se rebiffer et signifier à la société Nethys que ce qu’ils ont perçu l’était pour leur seul génie et qu’ils veulent absolument sortir la tête haute et être indemnisés !
Je ne sais comment les nouveaux socialistes qui remplacent les anciens vont s’en sortir ?
Qu’on ne se réveille pas trop vite au MR après les élections internes. Le secteur public n’est qu’une image un peu fanée du secteur privé. Dans le domaine public, ça finit parfois par se savoir. Dans le privé : jamais !

19 octobre 2019

Brexit or not Brexit ?

Guy Verhofstadt vient de lancer un fameux pavé dans la mare du Brexit: “Cet accord est le même que celui refusé à Theresa May par le Parlement britannique ” a-t-il dit à la radio.
Il faut prendre ce député européen très au sérieux. L’ancien Premier ministre belge est l’un des négociateurs du Parlement européen sur le Brexit. Il a été omniprésent pendant tout le temps que l’UE a élaboré la proposition proposée par Theresa May et acceptée par celle-ci.
J’ai feuilleté les journaux, rares sont ceux qui évoquent cette interview sur Radio 1.
Pourtant cette nouvelle en dit long sur l’état de lassitude des parties. Il paraît qu’en Angleterre cela tourne pour certains à la dépression nerveuse. Des familles se divisent, d’autres se mettent d’accord de ne plus parler du Brexit quoiqu’il arrive dans les réunions familiales.
Côté continent, une sorte d’assoupissement général est visible comme devant un feuilleton peu captivant que l’on regarde en fin de soirée les yeux entrouverts.
Cette hystérie collective britannique est le seul élément nouveau qui pourrait faire que le parlement de Sa Majesté entérine l’accord de Boris Johnson.
Ce serait un match gagné par knockout debout qui pourrait rendre amère Theresa May sur le côté machiste du parlementarisme anglais.
Trois ans et demi après le vote sur le Brexit, le Royaume-Uni pourrait quitter l’Union européenne pour de bon, enfin diront certains, dont Guy Verhofstadt qui dans ses interpellations au parlement européen n’a eu de cesse de dénoncer la part négative que l’Angleterre a prise, dans la volonté de réunir les pays du continent pour en faire une puissance cohérente, un peu à l’image des États-Unis.
Tout n’est pas encore joué. Le vote de samedi des Anglais n’est pas acquis. Sur le papier, Johnson est même donné battu, à moins que les 22 députés qu’il a exclus des Conservateurs ne votent finalement avec lui.
Charles Michel, bien entendu, depuis qu’il fait « homme d’État d’envergure » n’a pas commenté les propos de Verhofstadt. Il souligne « un moment d’optimisme et d’espoir ». On ne sait pas ce qu’il a voulu dire par là, mais bon… c’est Charles Michel.
Si le dernier pneu de rechange de Bojo éclate, la patache sera à nouveau immobilisée au milieu du gué. En effet, le parlement a voté en l’occurrence pour un nouveau report en cas de rejet, or Boris est absolument contre. En cas de vote négatif et un report demandé automatiquement, il devrait démissionner ou ne pas en tenir compte. En clair, cela signifie qu’il pourrait se faire arrêter au Parlement pour trahison !
On n’en est pas là, mais cette affaire n’a que trop durer. Comme Bojo l’a justement fait remarquer à Bruxelles devant un JC Juncker visiblement fatigué et se tenant à peine debout, c’est tout le programme économique et social de la Grande-Bretagne qui est en cause.
On a perdu de vue aussi, que si les Britanniques sont l’objet de toute l’actualité sur le vote, les eurodéputés doivent également valider l’accord.
Les deux écueils passés, tout pourrait être prêt pour le 31 octobre, date de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Mais à en croire Guy Verhofstadt, s’il y avait encore un couac, l’Europe n'acceptera un troisième report que si les députés britanniques peuvent expliquer comment sortir de l’impasse.

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L’espoir de ces messieurs attachés à l’UE comme la poule à ses poussins serait que les Britanniques abrogent l’article 50 et restent dans l’UE. Mais ça, c’est compter sans le caractère britannique indéfectiblement lié au suffrage universel, même si cela était à refaire, il est certain que le référendum n’aurait pas eu lieu. Malgré tout, c’est une leçon de démocratie que les Britanniques font aux États européens qui ne respectent pas toujours la volonté des électeurs.
Que croit vraiment Verhofstadt ?
Il lui semble impossible une sortie sans accord, pour la raison que Boris Johnson a réalisé qu’un Brexit dur serait catastrophique pour son pays.
Reste que tout le monde en a bien marre et serait bien content que ce cirque se termine d’une façon ou d’une autre.
Dans une autre chronique, j’avais déjà écrit sur le frein politique que les Anglais pratiquaient et sur leur attachement aux Etats-Unis dont ils étaient les complices, pour piéger l’Europe dans sa volonté d’être elle-même avant d’être « atlantiste ».
Leur départ, pourrait relancer la machine. Ce serait à la gauche européenne de voir si cela se ferait aussi dans le domaine social où là, l’Europe n’est nulle part.

18 octobre 2019

Le foulard et moi.

On en parle trop, pour que je n’en écrive pas.
De quoi ? Mais du foulard pardi !... porter ou non un foulard, sauf quand il pleut, devient quasiment une affaire d’État !
Suis-je pour ou contre le foulard à connotation religieuse ? C’est bien de cela qu’il s’agit.
Notre société a supporté les antoinistes, secte religieuse du père Antoine. Ils se promenaient en redingote et haut-de-forme, genre buse de poêle, de noir vêtus, les femmes portaient des tenues de duègne du temps de Molière. Les gens se retournaient par curiosité. Quelques uns s’en moquaient, mais gentiment. On s’y serait habitué, comme aux soutanes de curé, si le mouvement avait pris.
À Anvers, gare centrale vous êtes dans le quartier juif. Il n’est pas rare de voir des croyants en chapeau noir genre quaker et à papillotes, comme Rabbi Jacob, cela ne gêne personne.
Ma façon de penser n’a pas changé. Chacun s’habille comme il veut. Je m’en fous, même si profitant du tohu-bohu autour du foulard, certaines musulmanes font du prosélytisme. Certaines ont compris l’intérêt de pousser le truc à fond, histoire de faire mousser les guerriers de Mahomet. Celles-là en général le portent noir.
Ce qu’on déteste justement, c’est la couleur préférée des salafistes.
Comment se fait-il qu’un imam n’ait jamais fait porter le foulard à une croyante sans cheveu en chimiothérapie? S’arranger pour qu’un bouffon d’extrême droite en fasse une remarque en public ; c’est le scandale garanti avec une audience du tonnerre le lendemain : Laurence Ferrari en pleine hystérie, interviewant un succube de Marine Le Pen !
Sans ouvrir un débat sur la question et respectueux de leur choix, je ne comprends pas l’attitude de certaines femmes qui arborent en public des insignes de leur vassalité au sein de leur famille et de leur soumission au mâle dominant : le père ou le mari. Fût-il le roi des cons, le musulman ainsi suivi, hissé sur le pavois, élu d’entre les élus, ferait évidemment de la résistance si sa mousmé privatisée, jetait son foulard par-dessus les moulins, lui tirant la barbe avant d’aller voir ailleurs.

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Ces croyantes encapuchonnées font de la pub pour une foutaise qu’est la religion musulmane. Les religions le sont toutes. Celle-ci ne dépare en rien le faisceau de conneries des deux autres monothéistes.
Pour tout dire, je veux bien admettre que pour beaucoup d’infirmes du ciboulot parmi lesquels on compte des savants, des élites diverses, des artistes, des putes et des ministres, que la religion qui incite à l’amour du prochain et plus rarement à l’indulgence envers les libertins, a une bonne influence sur la paix dans les rues et dans les ménages.
Mais, hélas ! les religions ont toutes eu ou auront leur Saint Barthélemy. Passe encore qu’aujourd’hui, les croyants se jettent la tête au mur, qu’ils jeûnent, se prosternent, récitent les mêmes fadaises à longueur de journée. Pour autant que cela les occupe paisiblement, je leur garantis ma neutralité. À vrai dire, je m’en fiche. On compte tellement de sorte d’abrutis dans la société que celle-là ne dépareille en rien les autres.
Je ne voudrais en aucun cas, troubler leur cérémonie, les insulter, voire les empêcher de vivre leur religion au maximum, à condition que l’on ne m’empêche pas de trouver cela absurde, ni de pouvoir le dire si on demande mon avis.
Mais qu’ils viennent mettre leur nez dans mes affaires, à me commander sur mes heures de liberté, me dire de m’enturbanner et me laisser pousser la barbe et que, non content de cela, ils fomentent de petits attentats à la va comme je te place la bombe, alors là, comme dans le film, le cave se rebiffe ! Ce n’est pas encore le cas. D’après Houellebecq, on en a encore pour cinq, six ans par là… peut-être la sortie de tôle de Tariq Ramadan ?
Le politicien fait gaffe. Il voit bien que la religion musulmane embobine un tas d’électeurs agnostiques, et pour une fois, les plus enthousiastes sont de gauche !
Pour l’instant le politique compose… il composera jusqu’au jour où emberlificoté dans son désir de pouvoir et ses électeurs de plus en plus pressant, il se mettra même le berlingot divin d’Abou dans le cul, pour être réélu !
« Ils ont détruit ma vie », s’est lamentée la mère de famille qui avait été sommée de retirer son voile noir lors d’une sortie scolaire au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.
Je sens que déjà cette histoire pourrit la mienne !... Et ça, tout le monde s’en fout.
En Occident, on a connu les Croisades et l’Inquisition. En conneries religieuses, on est servi !
Ah ! la maman voilée du voile noir salafiste, humiliée devant son fils en pleurs, c’est un loukoum pour Abou Bakr al-Baghdadi !

17 octobre 2019

Socialisme pas mort ?

Désolidarisation ! Trump a, non pas inauguré le procédé, il existait bien avant lui, mais amplifié sa résonance dans une société qui n’a jamais été tant pourvues de moyens.
Emmanuel Macron a surpris en critiquant une "Europe ultralibérale qui ne permet plus aux classes moyennes de bien vivre". Une manière de retourner un reproche que ses opposants lui opposent depuis son élection à la présidence de la République en mai 2017.
Pour peu qu’on pousse un peu les libéraux, ils affirmeront n’avoir jamais été ultralibéraux ! Alors qu’au pouvoir, ils détricotent le maillage social qui depuis 1919 a été patiemment tissé par des syndicalistes et des mutuellistes.
La disparition des liens sociaux entre les citoyens, par la faillite volontaire de l’État dans les domaines des communications, des soins de santé et bientôt, des aides aux chômeurs, aux handicapés et aux retraités, s’observe partout en Europe.
« L’État providence » est en cause. Les libéraux veulent sa peau ! Comme si la Nation, « la mère de nous tous » pouvait être quelque chose d’autre !
Et par quoi la remplacer ?
Par un libéralisme donnant à la réussite personnelle et à l’égoïsme le droit de renverser tout ce qui fait obstacle, pour n’en faire qu’une lutte entre gens avides, dépourvus d’empathie, en faisant exploser les liens familiaux entre les générations, et mettre les humains en concurrence.
Voilà ce que Macron vend aux Français et Michel aux Belges. Quoique, maintenant qu’on n’intéresse plus ce dernier, va-t-il jouer à l’Europe « L’homme qui aime les gens en les étranglant » !
Au nom du « progrès », de la prospérité et que sais-je encore, du plein emploi, de la paix éternelle, du bien-vivre ensemble, etc., tout ce qu’on peut aligner de sentiments vertueux et de progrès magnifiques, n’auront jamais que le but de faire passer l’austérité.

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C’est-à-dire que l’on vous ment, sciemment, délibérément. Ceux qui le font ne procèdent ainsi que parce qu’ils ont un avantage sur nous. Ils sont à l’abri, blindés contre tout coup du sort ! Ils ont pour eux les moyens de diffusion de la fausse bonne nouvelle et les moyens d’user du bâton et de la carotte qui poussent à se lever tôt matin et courir à l’usine mendier son pain.
Les gens qui expliquent ce qu’est le« bien », nous les payons pour qu’ils tiennent ce discours !
Seulement voilà, tel est pris qui croyait prendre.
La lutte féroce dans les entreprises conduit à l’inhumain, la production destructrice comme l’économiste Schumpeter l’a prédit, met la planète sur les genoux, le vivant et le minéral fondent, disparaissent en créations, inutiles souvent, utiles parfois.
Ainsi le discours libéral commande de « réparer » la planète. Nous en serions les démolisseurs, d’où ceinture généralisée et pour quel destin ce sacrifice ? Pour de nouveaux contrats de travail, de nouvelles restrictions en matière de chômage et de sécurité sociale.
– Vous vous moquez dit l’honnête homme ! – Non, répondent Macron et Michel, c’est pour que vous puissiez survivre dans une Europe « attaquée » de toute part.
Et ici un nouvel argument : la vassalité de l’Europe à l’Amérique pourrait nous mettre sur la paille, comme si nous étions les adorateurs des USA, comme s’ils n’avaient pas été les premiers à copier « la grande » démocratie, qu’ils ne tenaient pas au gros business, comme s’ils n’avaient pas fait en sorte que nous produisions comme les Américains, à la chaîne, par contrats déterminés et en toute précarité !
Si nous ne renversons pas ce système, ce système nous mettra plus bas que nous sommes.
Le socialisme n’est pas mort, fort heureusement. Il est pour l’instant étouffé par un autre mensonge, celui d’un parti qui s’est emparé du mot, pour en faire aussi un instrument du libéralisme, des fois que l’officiel – le MR bleu azur – viendrait à flancher.

16 octobre 2019

L’Europe en liquidation.

L’Europe s’est, peu à peu, rendue insupportable pour les gens qui n’y font pas carrière.
Les vingt-sept pays adhérents n’y parlent pas d’une seule voix. Les plus puissants dictent leur loi aux autres. Et pour quel résultat ?
L’Europe puissance industrielle est un nain militaire qui ne peut même pas intimer l’ordre à Erdogan de cesser sa guerre de conquête en Syrie, sans faire rire dans le monde entier.
Mieux encore, de par les traités qu’elle a signés à l’OTAN, elle devrait aider le dictateur turc dans ses projets, puisque celui-ci plaide la légitime défense contre les Kurdes !
Depuis le 20 juillet 1974, la République de Chypre faisant partie de l’UE a été envahie par l’armée turque qui occupe la partie nord depuis, sans que jamais Bruxelles n’ait jamais pu faire entendre raison à la Turquie.
Le contentieux avec ce pays belliqueux s’alourdit. Erdogan ne menace-t-il pas d’ouvrir ses camps de refugiés syriens afin qu’ils demandent asile à l’Europe ? Et devant cet ukase, Bruxelles baisse la tête et regarde ailleurs.
C’est qu’il y a deux armées qui comptent à l’OTAN, celle des États-Unis et celle de la Turquie ; des autres, la France est le seul pays d’Europe à posséder une armée mais qui est loin de valoir en hommes et en matériel la puissante armée turque.
Le Brexit est un fiasco complet tant du point de vue britannique, que celui de l’UE. Personne, même parmi les spécialistes, n’est capable d’expliquer le plan européen dans ses grandes lignes. Michel Barnier semble s’être aventuré seul avec ses conseillers dans une bataille juridique que, même si un accord était trouvé avec Boris Johnson fin de semaine, il est préférable pour tous, afin que cela reste perceptible, à ne s’en tenir qu’au cas de la frontière entre l’Irlande, pays de l’UE et celle du Nord, relié à la Couronne britannique.
Il faut dire à la décharge de Barnier que le camp d’en face navigue aussi dans le flou artistique. Il n’est même pas dit que si un accord est enfin trouvé, qu’on ne sera pas sur le terrain dans l’impossibilité de l’appliquer.

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Le Brexit pouvait être une bonne chose pour l’UE. L’Angleterre n’a vraiment jamais adhéré à l’idée européenne et même maintenant, alors que tout le monde voit bien que les accords commerciaux mondiaux, avec des transports favorisant le meilleur prix, est une farce sinistre qui ne tient pas compte du coût réel d’un transport par avion. Des fraises du Pérou sur le marché bruxellois, pas plus que l’olive andalouse voyageant de même pour le Mexique, n’ont aucun avenir, dans un monde au bord d’une double crise, celle de l’économie et celle du climat. Alors que c’est sur les promesses bilatérales avec un Donald Trump aussi sûr qu’un crotale au pied d’un voyageur, que Boris Johnson s’est cru libéré d’un poids vexatoire et contraignant, alors qu’il s’apprête à en supporter un autre, plus contraignant encore.
De ce micmac profond, les députés européens se sentent écartés, comme le peuple que certains représentent vraiment. Tout n’est qu’un jeu entre les puissants mondiaux et les puissants locaux où seul finit par triompher le rapport des forces militaires en appui des objectifs économiques de leurs nationaux, les industriels.
C’est un coup dur pour les pacifistes. Le rameau d’olivier entre les dents n’a jamais effrayé personne. Et on sait très bien qui les foules auraient tendance à suivre en priorité, tandis que les gauches espèrent que le courant qui pousse vers la droite, finira bien un jour par s’inverser.
C’est ainsi que les pays majoritairement à droite veulent rouler des mécaniques, alors que justement l’Europe en est dépourvue.
Est-ce un bien, est-ce un mal ?
Socialement, il n’est pas mauvais d’être un nain militaire. En géopolitique, c’est le contraire, cela tourne à un chemin de croix.
Le nouveau gouvernement européen sera opérationnel dans un mois. Aucun membre de cette équipe dirigée par madame Von Leyen n’a été élu pour la fonction de commissaire, ils ont été désignés par les chefs d’État ou de gouvernement des vingt-sept. C’est-à-dire qu’ils sont commissionnés par leur gouvernement pour faire une politique particulière à l’État d’où ils proviennent.
Voilà qui promet très peu d’avancée sociale et encore moins un bon renom de l’Europe à travers le monde.

15 octobre 2019

3 h 10 pour Yuma.

Le Huffington-Post publie une vidéo parodique d’un habile montage montrant Donald Trump en train de poignarder ou tirer sur des personnages médiatiques et des opposants politiques. Cette publicité extrême a été présentée durant une conférence des partisans de Trump à Miami. Cette vidéo a fait l’objet d’un article du New York Times, de ce dimanche 13 octobre.
On savait la clientèle de Trump très proche et admirative d’un savoir faire agressif qui est la manière du président de répondre à des sujets qui le dépassent, comme le font tous les jours des voyous de rue. Mais on ignorait que cette brutalité fut cautionnée par le comité pour sa réélection. Maintenant, on a compris. L’État le plus puissant du monde est administré par un voyou, soutenu par d’autres voyous, des connaisseurs !
Pire, ce voyou est encensé par une presque moitié des électeurs américains !
Voilà qui jette une ombre sur ce que l’on croyait du pouvoir majoritaire des églises méthodistes poussant les instances dirigeantes à une rigueur moralisatrice.
Ainsi, ce grand pays sur lequel délire d’admiration béate quasiment l’ensemble des partis de pouvoir belges est, en réalité, un agrégat des poncifs qui abondent dans les westerns : une violence justifiée par le sentiment de propriété contre tout qui est à portée du colt quand le vis-à-vis n’est pas reconnu blanc de « souche ! », mais voisin pauvre ou inconnu de couleur, assisté de l’État social et respectueux suspect du climat et de la planète.
Trump explique en partie aussi l’embarras du MR, quand Ducarme ou Bouchez agite le drapeau américain au nom de la liberté et du bel exemple d’un pays qui ne compte que 5 % de chômeurs.
Cette vidéo s’intitule « American Priority », montage d’un massacre dans “l’église des fake news”.

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Donald Trump repousse des fidèles et s’attaque au défunt sénateur John McCain, au sénateur Bernie Sanders ―l’un de ses rivaux démocrates pour la prochaine présidentielle― ou au sénateur républicain Mitt Romney ainsi qu’à l’ancien président Barack Obama.
“American Priority” donne le ton dans lequel on verra la campagne des Républicains selon l’organisateur de l’événement. Celui-ci est venu tout fiérot projeter la chose la semaine dernière dans le club de golf de Donald Trump à Miami. Le clip a aussi été montré dans le cadre d’une “exposition sur les mèmes (1) internet. Le New York Times précise que plusieurs proches de Trump - dont son fils, son ancienne porte-parole Sarah Huckabee Sanders et le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis - devaient prendre la parole lors de cette conférence de trois jours, organisée par un groupe pro-Trump au Trump National Doral Miami.
Ce n’est pas la première fois que les partisans du président se lâchent en faisant la promotion de la violence contre les médias, dans une vidéo qui amuse les bas-fonds des cuisines électorales du New-Yorkais devenu président.
La chaîne de télévision CNN a estimé que Trump, la Maison Blanche et son équipe de campagne devaient dénoncer ce clip faute de quoi cela pourrait ”être considéré comme un soutien tacite à la violence”. L’association des correspondants à la Maison Blanche a également appelé le président américain à dénoncer ce mème (1).
Le président Trump est resté muet jusqu’à présent sur le sujet, lui qui est d’habitude si prolixe sur Twitter.
Si c’est le cas, si Trump avalise cette publicité ou pire en a décidé la parution, il fait quand même un pas de plus vers une dérive de la démocratie américaine où c’est la première fois qu’un homme d’affaire prenant le pouvoir confonde l’État avec un conseil d’administration !
Et si l’Amérique c’était ça, après tout ?
Si ce grand État était devant le gouffre béant d’une économie folle à lier, et qu’il persisterait dans sa course à la croissance, dont on voir bien que l’issue est la mort !
Quand on est allé aussi loin dans ce type d’économie libérale, il est quasiment impossible de revenir en arrière sans se détruire soi-même et donner des armes à des gens qui ont une vision différente qu’on a toujours combattue.
Alors, oui, sans rétro pédalage, le président Trump est le voyou qu’il faut à cette Amérique-là.
Trump encourage régulièrement la foule à huer des journalistes venus sur place, les désignant ennemis du peuple. Le tout est de savoir si le peuple, c’est celui des électeurs de Trump ou s’il est seulement l’ivraie du bon grain ? Enfin que l’autre, le « bon » vire ce voyou qui fait honte à la Nation !
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1. Mème : de l’anglais « meme », élément culturel, imitation du comportement d’un individu par d’autres individus.

14 octobre 2019

Messe eucharistique MR sur RTL !

Ce dimanche, crédo de quelques scripturaires d’Alexis de Tocqueville qui tentent leur chance à l’élection de la présidence du MR. Pas de programme, pas de perspective à la montre des idolâtres de la farfouille libérale, ils étaient cinq à pérorer ce dimanche face à un Deborsu ricanant.
C’est terrible de n’avoir rien à dire et de le dire quand même !
Certes, la fin du monde n’est pas pour demain. Pourtant, ces accélérateurs du processus de la fin de l’espèce, nous donnaient des raisons d’avoir peur, en les découvrant le verbe haut et la mine assurée, dans le stupide entêtement de ce qu’ils sont, sans moyen d’en sortir.
Ces gens quelconques ouverts à ce qu’il ne faudrait pas faire et qui le font avec la conviction que c’est la bonne direction, annoncent un chaos prochain par leur seule présence. Puisqu’ils n’ont pas idée de ce qui les attend, de ce qui nous attend, ils vont à l’abattoir l’âme sereine !
La dévotion est le propre des commerçants imbéciles qui vendent leurs saloperies comme des nectars et qui se vantent de s’empoisonner eux-mêmes en consommant leurs produits.
Cet amour du système reste le bon moyen de capter les envies, souvent au détriment de la réflexion, dans le bal des débiles qu’ouvre le couple Bouchez-Defraigne, lui toutes dents dehors, elle maquillée comme pour lever la jambe dans un french-cancan.
Avec eux nous n’aurons pas de réponse sur la démographie, avec tout ce qu’elle a de révélateur pour comprendre le passé, mais aussi pour prévoir l’avenir.
On voit d’ici leur château de cartes soufflé par dix milliards de bouches à nourrir d’ici la fin du siècle, selon une autre prévision que la leur, foutrement plus réaliste et quasiment certaine, balayant l’homme libéral, super-prédateur, qui croyait imposer sa doctrine à tous les vivants de la planète.
Tous ceux qui naissent aujourd’hui atteindront cette fin de siècle, enfin si les circonstances le leur permettent. De ce nombre, ceux qui, à la veille d’être engloutis par la marée humaine, auront voté une dernière fois, pour le petit fils de l’actuel Ducarme, seront à jamais figés dans l’histoire, comme les derniers vestiges de ce qu’on pourrait appeler les résidus de la connerie militante libérale. On voyait dimanche Denis Ducarme, si confiant dans la nature exceptionnelle des marchés mondiaux que son visage se rétrécissait autour de deux petits yeux de naja, par conviction. L’évidence absolue réduisait aussi son cerveau, comme s’il était tombé dans la marmite des Jivaros.

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Les Écolos l’ont oublié avec les MR, mais le facteur principal qui commande à tout le reste, c’est la démographie. Bien avant l’art d’écouler la marchandise de masse en salopant tout l’environnement, c’est la prolifération de l’humain qui multiplie de façon exponentielle le besoin d’accaparement et donc de saccage et de destruction de tout ce qui nous entoure.
Mettez les dix sagouins de l’émission, seuls ou à peu près sur un continent comme l’Europe, ils auront beau satisfaire leur instinct, piller, saloper, et même copuler sec et faire des petits MR en pagaille, ils ne parviendraient pas à augmenter d’un demi-millième de degré la température ambiante, ni atteindre à la déforestation, encore moins aux grandes tueries à la Buffalo Bill des grands mammifères paisibles, même si Deborsu les équipait chacun d’une mitrailleuse lourde.
À 500 millions en Europe, c’est autre chose… le milliard on n’ose pas y penser.
La première grande multiplication eut lieu au Proche-Orient il y a dix mille ans, suite à l’invention de l’agriculture et de l’élevage. Entre le paléolithique supérieur (XIe millénaire av. J.-C.) et la fin du néolithique (IIe millénaire av. J.-C.), la population de l’Europe a été multipliée par cent ! L’augmentation de la population fut la cause et l’effet de la mutation du système économique, à la fin de la période glaciaire.
Qu’est-ce qu’on me chante de la liberté d’entreprendre n’importe quoi, à condition que la jobardise soit générale pour l’écoulement des stocks.
Vous avez vu comment cela se passe dans une cellule individuelle dans laquelle les prisonniers vivent à cinq ou six ?
Le système libéral pourrait gagner dix, voire vingt ans de plus, par une politique largement ouverte à l’accueil des immigrés, vite scolarisés, embobinés, requinqués en militaires farouches défenseurs de l’Europe à la poussée de leurs congénères malchanceux.
Ils font le contraire. Les MR veulent tout, même devant le péril de tout perdre.
Les Terriens sont passés de 1 milliard en 1800 à 7,7 milliards début 2019. Et ce n’est qu’un début. À cette allure, nous atteindront peut-être les 20 milliards au lieu des dix extrapolés.
Faire encore de l’Adam Smith ou du Galbraith à Stieglitz, avec ce qui nous pend sous le nez, relève de la réflexion de Jean-Baptiste Say dans son cours pratique d’économie « Lorsque les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne, la terre ne produit que des bruyères et des forêts. »
Grand dieu… si c’était vrai !

13 octobre 2019

Le pouvoir et le PTB.

La perte de sens dans les trémoussements de la politique libérale au sein du MR est sensible également dans les autres partis, y compris écolo, en dehors du PTB qui est un parti à part. Les autres mélangent les couleurs et affaiblissent le clivage gauche-droite, laissant en marge le PTB défendre les ouvriers et les employés les plus modestes, avec ou sans diplôme, les chômeurs et les « inadaptés », dans un clivage social opposant la catégorie la moins pourvue contre toutes les autres.
Les trois quarts des électeurs constatent que le clivage gauche-droite est en train de disparaître, ce qui conduit à la ressemblance des partis de pouvoir. Leur différence n’existe plus que dans quelques détails sans importance.
On sait que le PS finira par former un gouvernement avec la N-VA et qu’à la législature suivante ce sera avec le Vlaams Belang, si l’électorat en Flandre poursuit sa droitisation.
Cela signifie que si le système économique est en train de perdre la partie dans sa structure libérale actuelle ; il est en train de la gagner dans la gestion des États.
Sous la domination de l’économie libérale, les partis réagissent à l’identique. Le choix est trop réduit dans les marchés libres, pour qu’il en soit autrement.
Comment faut-il interpréter la répulsion-attirance entre Bart De Wever et Paul Magnette ?
Sinon, comme le nouveau clivage progressistes-nationalistes, qui n’a plus rien à voir avec le clivage gauche-droite, puisque la défense de la population la plus vulnérable est dévolue au seul PTB, qu’on exclut expressément pour cela de toute responsabilité !
En effet, le PS s’est détaché des gens les plus fragiles. Il ne s’adresse qu’aux anciennes classes moyennes déchues et aux diplômés dans des salaires de 15 à 20 % au-dessus du salaire de base.

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La situation est nouvelle et assez curieuse. Les enjeux retenus ne concernent plus ceux qui en ont besoin, mais des groupes rangés dans des cases contigües : le corporatisme, le clientélisme, le nationalisme, le mondialisme libéral, sans oublier l’écologie avec ses subdivisions, du végétarisme au conceptualisme du respect intégral de la nature.
Les distances entre ces groupes varient d'un enjeu à l'autre, déterminant des sous classifications. La multiplicité empêche qu'un clivage puisse s'imposer, de sorte que toute politique après avoir fait le tour des possibilités revient à la case départ qui suppose que l’ordre libéral ne peut être transgressé.
L’équilibre finalement se fait toujours par la négation de la catégorie la plus pauvre et donc celle qui aurait le plus besoin qu’on s’intéresse à elle.
La lutte contre le terrorisme fait tendance et crée des alliances, souvent subjectives entre les partis, sur des restrictions de libertés individuelles, donnant le sentiment de ne plus être chez soi comme avant. Ce sont les populations les plus pauvres qui sont au contact des réalités au quotidien et donc les premières intéressées à ce que la lutte contre le terrorisme ne passe pas par l’amalgame entre terrorisme et populations pauvres et/ou émigrées, autrement dit contre souvent un voisin de palier, citoyen irréprochable et intégré que le pouvoir confond facilement avec un dangereux salafiste, pour des suspicions « au faciès » ou à des approximations d’infortune/fortune.
Cette chasse aux terroristes escamote un rééquilibrage social qui consisterait à prendre aux riches pour donner aux pauvres, afin de réduire les inégalités. Par contre les instances dirigeantes n’oublient pas de se servir au mieux, sans oublier l’actionnariat qui donne plus de flexibilité au marché du travail.
L’attitude des partis de pouvoir à l'égard de la mondialisation est identique, de l’ancienne gauche à la droite nationaliste et flamingante, tous la perçoivent comme une opportunité. De même, tous sont favorables au libre-échange et à l'idée que la société va vers plus de progrès.
La mondialisation n’est pas perçue comme un danger. Ce qui hérisse davantage les populations non-défendues par les partis de pouvoir et renforce l’idée de ceux-ci qu’un dialogue avec le PTB est impossible.
La véritable fracture sociale et politique est donc bien entre le peuple non-représenté par les partis traditionnels et les autres catégories sociales, surreprésentées.
La preuve matérielle réside dans l’écart grandissant du salaire minimum et la rémunération des cadres, des probabilités issues des phénomènes de plusieurs événements aléatoires, dans les graphiques de quelques économistes.

12 octobre 2019

Bal des candidats au MR.

Tant que le gentil foutoir a perduré entre Michel et Didier Reynders, le MR passait pour un parti politique. Les familles de Roméo Montaigu et Juliette Capulet, se toisaient. Cela donnait un air martial au chef et une grande noblesse, dans la résignation du vaincu,.
Le MR jouait le parti politique responsable, même si flotter dans le liquide amniotique du capitalisme mondial n’est pas en soi une politique, mais les hourrah du comité des supporters de Wall Street.
Les Capulet et les Montaigu partent se chamailler à l’Europe. À leur départ, on s’aperçoit qu’il n’y a plus que le vent qui pousse la porte va-et-vient de l’immeuble « Toison d’or », telle celle du bar abandonné d’un western où Bronson joue de l’harmonica.
Comment faire revivre la momie présidentielle ? Donner de l’éclat à la faïence des urinoirs et des bureaux ?
Des élites, il ne reste que les dioxines respirées par quelques employés épars, dont on s’étonne qu’ils sont à vaquer sur on ne sait quoi ?
Richard Miller, dame pipi et directeur du centre Jean Gol, habitué des sous-sols, s’émeut à chaque remontée en surface, de la vue exacte de son périscope de plongée.
De Bouchez à Ducarme, une seule passion : nettoyer le temple, faire semblant d’avoir des idées carrées, des idées de rentiers confortables, histoire de refaire du club, un parti !
Il faudra bien voter pour remplir le panel.
Voter ! le gros mot est lâché. Comment faire admettre que si tout le monde va à l’urne, tout le monde n’aura pas l’occasion de se présenter au suffrage libéral. On a retrouvé les statuts fondateurs dans le débarras où Richard Miller dissimule son casse-croûte. Ils sont formels : seul un aréopage, fine fleur d’élite de l’élite, décide qui postulera à la présidence !
Avec Michel, on n’avait pas besoin d’ouvrir le carton. De toute évidence, il incarnait la fonction. Lui disparu, cela change tout !

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On a quand même un indice. Un sage, qui a gardé l’anonymat, a fait entendre à Bacquelaine qu’il devait se rallier ou faire tintin pour les prochains mandats. Le candidat élu sera donc le candidat de l’appareil, ou ne sera pas ! Sera-t-il porte-cierge comme Chastel pour le retour du chef après son mandat à l’Europe ? Sera-t-il novateur au point de le faire oublier, mystère !
L’idéal serait un seul candidat et l’élection par correspondance. Ainsi, la presse ne sera même pas au courant que le parti n’a plus que 198 adhérents en règle de cotisation. Ils voteront tous pour le candidat que les Sages désigneront. Et dire que Denis Ducarme n’a pas de mots assez durs pour dénoncer le manque de démocratie dans les anciens pays communistes !
Si on n’a pas encore un nom, c’est qu’on hésite sur deux ou trois « possibles » ! La technique utilisée pour empêcher de se présenter est au point. Reste à dédommager Christine Defraigne, pour qu’elle n’en soit pas. Les mots magiques calmant Bacquelaine suffiront-ils ?
Qu’on se rassure, le MR a toujours fait l’apologie et poussé aux mandats des gens vénaux.
On trouvera bien quelque chose pour la reine Christine. Pour ajouter de l’images à son image, elle se porte candidate. C’est de la frime. Elle sait l’incompatibilité entre son emploi d’échevine à Liège et la présidence de son parti. Cette situation ne date pas d’hier, elle n’ignorait pas au moment d’entrer en relation avec le PS que les deux rigolos Michel et Reynders fichaient le camp et que la question de la présidence viendrait sur le tapis.
Quant au principal sujet « Pourquoi faut-il être libéral ?». La clientèle votante n’a pas besoin qu’on lui serine quoi que ce soit. Elle est libérale comme on respire, comme son compte en banque, comme les érections de Donald Trump qu’elle admire secrètement, quoiqu’il faille dire « La politique de Reagan était parfaite, celle-ci tout de même est moins nette. Du point de vue humain, voyez ce qu’il a fait aux Kurdes. ».
Les laudateurs « intelligents » du MR, certes peu nombreux, sont inquiets. Leurs glandes ne suffisent pas à l’adoration du libre échange. Ils s’agitent du bocal.
Une banque ne peut pas cacher son encaisse à ses traders. On ne s’est jamais remis de la crise de Wall Street de septembre 2008, quand on a sauvé les banques au détriment des peuples. Voilà dix ans que le Trésor américain fait de la fausse monnaie. Le mois dernier, une manne de plusieurs dizaines de milliards de dollars a été déversée dans les trésoreries à sec.
Cette fausse monnaie s’écoule en dette souveraine. Les États s’endettent, c’est nous qui payons ! Le système économique est dans un état semi comateux. Le plus grand nombre de suicides dans les classes moyennes, la police, l’agriculture et même les travailleurs, la cause en revient au désastre économique, bien visible à l’échelon bas de gamme.
Alors le plan MR, celui qui fait consensus avec n’importe quel trouduc de l’économie libérale, c’est de durer en l’état, sans extravagance ni éclat, mais durer. Ça, n’importe quel président du MR le fera aussi bien que Charles.

11 octobre 2019

Double Nul après Double You.

Pour atteindre le sommet dans le biseness ou dans la politique, l’enfant de chœur n’a aucune chance. Les bons sentiments, l’altruisme et l’amour du prochain, tant de fois célébrés par les têtes de gondole du super-market, au parlement, sont des valeurs particulièrement mises en avant, jamais affectives, surtout pas spontanées.
Celui qui dira le contraire est un con de la pire espèce ou un voyou sans scrupule. Qu’importe con ou voyou, un paquet de citoyens votera pour l’un ou l’autre. Rarement, une pépite sort du lot. Elle pousse dans l’urne sa foi et son espérance pour une Belgique grande, aimable, hospitalière à tous les infortunés du monde et il se peut aussi, par un miracle – donc inexplicable par essence – qu’une autre pépite, créature parfaite et complètement désintéressée, sorte de l’autre côté de l’urne et entre dans l’arène pour le combat de sa vie.
Les miracles n’ont pas lieu tous les jours. C’est un athée qui vous le dit.
On serait plutôt à faire gaffe, comme si en se promenant en compagnie de Reynders sur une crête ouvrant sur des précipices, on lui tournait le dos un instant de trop.
De Macron à Michel, en passant par Angela et Bojo, nos élites ont le cuir épais, la vindicte dans l’âme et le coup de feu facile. Cependant, ils ont des manières. Ils n’arrivent pas en basket sur une scène de crime. Ils prennent le plus grand soin de contrôler l’impression qu’ils dégagent. Macron surtout, depuis que Castaner est dans le viseur d’une tueuse, plus à droite. Tous redoutent évidemment de rejouer Scarface. Ils laissent le béret du Ché à Mélenchon.
Comme partout, il y a un gaffeur quelque part, trop con pour s’en apercevoir et faire gaffe comme les autres. Si encore ce zigoto avait été le président d’une république bananière d’Amérique du Sud ! La presse se serait autorisée à dire des gros mots et faire des écarts.
Mais non, horreur !... c’est le représentant de l’état inventeur de l’économie moderne, c’est-à-dire l’arnaqueur suprême, devant lequel il est mal vu de rouscailler, sous peine de se faire poinçonner les roubignolles. (Oui, c’est vulgaire, mais la période l’est aussi.)
Et voilà qu’à la honte générale, attirant avec lui tous les autres subitement déshonorés par sa seule présence, roi et bouffon à la fois, il débite sur ses tweets qui lui servent de conseil des ministres, tout ce que les autres ne veulent pas entendre et qui les horrifie.
Parce que si c’est ça la politique, celle qu’on revendique, qu’on n’a pas honte d’arborer comme les signes de la plus pure réussite, eh bien la démocratie, enfin ce qu’il en reste, ne vaut plus le coup, c’est de la sous-merde dont Kim Jong-Un ne voudrait pas dans les chiottes de son palais.
En foi de quoi, Donald Trump en est fier, puisque c’est de lui qu’il s’agit.

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Il s’en prévaut avec délectation, il s’en revendique dans toutes les réunions où les autres gougnafiers d’importance se bousculent. Il passe le postillon en premier, avec au bras une ancienne et encore belle femme qui s’est mise à quatre pattes un soir, sous un bureau de la Trump Power, pour avoir droit à la nationalité américaine et s’acheter des marques, du cache-sexe au manteau Chanel.
On s’esclaffe des facéties du grand homme. On attend son avis. Quand il ne le donne pas, c’est qu’il ne sait pas ce dont on parle. Il attend d’avoir lu Wikipédia pour prendre une décision.
Aujourd’hui, ce gros garçon extra large a laissé tomber les Kurdes. Le jour avant, il avait eu une conversation au téléphone avec Erdogan, l’ancien vendeur de cravates des bords du Bosphore. Le Turc lui a vendu une combine. L’autre l’a trouvée correcte. Il a dit « top là ».
C’était une connerie. À ce niveau, ce n’en est plus une. Cent cinquante experts de la Maison Blanche vous diront que laisser tomber ses amis, c’est génial. Même Macron, l’Héraclès français, fait gaffe à ne pas froisser la bête. Pourtant, son petit cœur d’artiste embrigitté de music-hall saigne, comme ceux de ses camarades de planches.
Ils ne crient pas tous « il faut sauver l’allié kurde », mais il faut sauver le président Donald de l’affreux malentendu à cause duquel des milliers d’innocents périront.
Quitte même à faire du lèche tartouze « Hilary-la-crapule est une pas grand-chose, Biden est un voyou et l’impeachment, c’est le bâton de merde que la « speaker » du parlement, Nancy Pelousi, suce comme si c’était une régalade de Rocco Siffredi. (Et je ne vous dis pas tout. En américain, c’est pire).
Est-il nécessaire de manquer d’éducation à ce point pour faire fortune ? Un vocabulaire de cent cinquante mots est-il suffisant pour faire président des USA ?
Bullshit ! I don’t give a shit !

10 octobre 2019

Notes prises sur le vif.

L’Hydre de Lerne avait cent têtes. Celle du milieu était immortelle. La comparaison avec ce monstre et l’islamisme radical me semble assez hasardeuse, sauf si Macron se considère comme l’Héraclès des Temps modernes, vainqueur du monstre. Toutefois, Eurysthée refusa de considérer cet exploit comme valable, car Héraclès avait bénéficié de l'aide de Iolaos. On ne peut pas comparer Castaner à Iolaos, donc Macron conserve toutes ses chances pour passer à la postérité comme le vainqueur du salafisme…. ou le vaincu !
Car à la légende de la Grèce Ancienne, il n’est pas opportun d’opposer le nouvel Héraclès victorieux, tant il n’est pas du tout certain que Macron et son ministre de l’intérieur parviennent au bout de leur combat à terrasser la bête.
Les faits prennent même une tournure délicate.
Malgré la défaite de Daech sur le terrain, ces suppôts occupent l’espace médiatique en faits-divers. De ce point de vue, la bataille des autorités est perdue d’avance, puisque sans structure, ni organisation, avec seulement quelques imans et le bouche à oreille des propagandistes, des gens comme Harpon sortent de l’ombre, activés à la fois par des incitateurs proches, mais surtout par des démons intérieurs qui les poussent à tuer.
Les révélations du ministère de l’intérieur français sont accablantes. Il existe une quarantaine de policiers actuellement en service islamisés et estimés comme dangereux. Le cadre juridique pour les licencier fait défaut, puisque la Loi de 1905 assure la liberté de culte. L’État de droit est directement en cause. Ce sont les libertés individuelles qui sont en jeu. Puisqu’on ne peut pas licencier un policier pour ses pratiques religieuses. Le cadre juridique pourrait faire l’objet de modifications, mais lesquelles ?
L’assassinat de quatre policiers par Harpon, lui-même employé à l’État-major de la police, prend toute sa dimension nationale puisque, originaire de Sarcelles-Gonesse, l’iman de la mosquée que Harpon fréquentait avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion qui n’a jamais été suivi d’effet.
On voit bien toute la difficulté d’entrer dans des considérations qui finissent par achopper sur l’histoire des religions et la loi de 1905, qui paraît de moins en moins adaptée à une religion sans église et sans hiérarchie, au contraire de la religion catholique.
Selon l’institut de statistiques Montaigne, le terreau sur lequel le terrorisme religieux prend racine en France peut englober un quart des musulmans résidants ou Français, puisque quelques centaines de milliers de croyants pensent que la Charia passe devant les lois de la République !

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Plus de soixante années après la paix et le retrait des Pieds Noirs d’Algérie, la France paie toujours sa dette de la colonisation de l’Algérie par un afflux de musulmans du Maghreb, considérant la France comme leur seconde patrie, et certains, la patrie des tortionnaires de leurs arrières grands parents.
J’ai tiré ce qui précède de notes que j’ai prises au vol d’un débat sur l’affaire Harpon.
Certes, il y eut et il y a encore tous les jours de belles réussites d’intégration. Les conditions économiques ont fait en sorte que les populations émigrées ou françaises soient confinées dans des ghettos, aux périphéries des grands centres urbains au titre de travailleurs pauvres. L’économie libérale tendant à ségréguer les pauvres, en reléguant ces derniers loin de leurs lieux de travail, est probablement la première nuisance rendant impossible l’amalgame des citoyens et les dérives religieuses meurtrières.
On n’insiste jamais sur le côté noir de l’économie libérale, la manière qu’a le système de pousser les gens dans la misère avec comme seul recours une croyance religieuse, en l’occurrence l’Islam. Son côté belliqueux, quoi qu’en disent les pacifistes, convient très bien aux causes désespérées que galvaniserait un dieu dont on fait dire « puisque les infidèles vous infligent souffrance et injustice, vengez-vous au nom de la foi et vous mériterez le ciel. »
En filigrane se profile une possible guerre civile, une sorte de lutte des classes d’une certaine façon, compliquée d’un conflit religieux.
On n’en est pas là. Mais il est certain qu’Éric Zemmour, dont les médias viennent de condamner les propos au congrès des droites de Marion Maréchal-Le Pen, et en délicatesse avec les tribunaux, doit savourer l’embarras de Macron et Castaner.

9 octobre 2019

Nethys : trop fort les mecs !

J’aurais voulu faire un petit rappel de ce qu’est Nethys-Meusinvest. Même ça, c’est difficile.
Le principe en est pourtant simple et pétri de bonnes intentions. Avec les Intercommunales prodiguant des services aux citoyens, il pouvait être trouvé une capacité industrielle nouvelle grâce à l’argent des contribuables. Deux objectifs étaient assignés : la création d’emplois et des prix modérés des activités et des fournitures, en juste rétribution de l’argent des contribuables.
Aujourd’hui, dans le micmac des sociétés filiales, quand quelqu’un vous dit que même les experts n’y retrouvent pas facilement le droit commercial belge, cela signifie que faire de l’angélisme dans une société de marioles dite capitaliste est une gageure, surtout quand on passe d’échevin au rang d’administrateur délégué.
Quelle que soit la classe dont on provient, le parti, le lieu, les circonstances, on ne peut pas empêcher « ceux qui sont nés dedans ou ceux qui veulent y entrer » de renifler l’argent à cent mètres, de courir à la bonne affaire et de faire tout pour arrondir son bas de laine.
Il faut tout de suite ajouter que les premiers à tenter le diable furent les créateurs des sociétés pataugeant dans le désordre actuel. Tous les partis, les Associations, les ASBL, eurent tout de suite des largesses de grand seigneur : frais, jetons de présences de tout un appareil, CEO, mandataires et gestionnaires à profusion et à titres divers. Tout le monde s’y est servi, au point d’en remontrer aux pilleurs d'épaves qui achètent et vendent dans le privé. Résultat, une Démocratie qui fait peine à voir, des États exsangues et des citoyens de plus en plus pauvres.
Ce mardi, le public est toujours dans l’incertitude sur l’issue de ce combat des chefs. Les filiales de Nethys sont-elles vendues ? À combien ? Est-il raisonnable de laisser Stéphane Moreau vendre des filiales à une entreprise dont il est salarié ? Mais ce dont tous les contribuables sont certains, c’est qu’en jouant aux entrepreneurs, ces Messieurs des partis nous ont pris pour des cons !
À l’heure où j’écris ces lignes aucune assemblée générale n'a encore été convoquée ! Les journaux bruissent de commentaires et de supputations qui compliquent les choses au lieu de les débrouiller pour les lecteurs.

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Le gouvernement wallon "casse" les ventes des filiales de la société Nethys. Le peut-il ? N’est-ce pas trop tard ? Ne va-t-on pas déboucher sur dix ans de procès, dont on sait que cela pourrait coûter des millions d’euros ? A qui ?... mais aux contribuables, ni à Di Rupo, ni à Stéphane Moreau.
Comment la cession de certains actifs de Nethys décidée dans la plus grande discrétion, a-t-elle été possible ?
Ne faudrait-il pas faire de ces sociétés, des entreprises incessibles sans l’avis des citoyens et non pas sur des manœuvres de deux ou trois personnes, parfois d’une seule, des gens qui se vendent pour des enveloppes Kraft bourrées d’euros ?
Ne conviendrait-il pas de signifier à tous les CEO des filiales de Nethys, que leur mission n’est pas de vendre ce qui ne leur appartient pas, mais de faire prospérer les entreprises dont ils ont la gestion ?
Le scandale se précise. Il est évident que les Communes et les citoyens imbriqués malgré eux dans des montages subtils, ont perdu le fil de l‘affaire.
Les journaux en témoignent : « Le conseil d’administration d’Enodia (ex-Publifin), maison-mère de Nethys, se réunit mardi matin à Liège pour se pencher sur la décision de la tutelle wallonne de casser les ventes de Voo, Win et Elicio, filiales de Nethys. La masse des médias a accueilli des administrateurs plutôt remontés, pressés que l’affaire dite « Publifin » arrive enfin à son terme. « Trop, c’est trop », dit le vice-président d’Enodia, plaidant pour que l’on avance rapidement. Le CA d’Enodia aurait pu se tenir lundi déjà mais sa présidente a préféré attendre. »
J’ai essayé jusque fin d’après-midi d’en savoir plus sur cette réunion de mardi. Peine perdue.
Pour rappel, la révélation de ces ventes dans la presse au mois de septembre avait soulevé un vent d’indignation, Nethys ayant conclu des accords en mai, sans en avertir sa maison-mère.
On en est là !
A l’ordre du jour : vérifier la légalité et la valorisation de la vente des actifs commerciaux de Nethys. Et si c’était légal ? Comme Chaudfontaine vendu par Bacquelaine aux Américains de Coca-cola, il ne nous restera plus qu’à connaître l’heureux gagnant, à nous jeter à ses genoux pour le supplier qu’il n’augmente pas tout de suite les fournitures et services que nous avons mises sur pied avec notre argent ; tandis qu’on verrait Stéphane Moreau et ses complices voguer vers des cieux plus beaux entourés de créatures de rêve.

8 octobre 2019

Trump facilitateur de génocide !

Tandis que le parlement européen, calé dans les rocking-chairs à Strasbourg, s’est enthousiasmé d’interdire le port du teeshirt Guevara et de recentrer Staline en bonne place des tyrans légendaires, Donald Trump se rend complice d’un nouveau génocide en laissant la Turquie préparer une offensive en Syrie, afin de décimer les Kurdes syriens !
On ne se méfie pas assez d’Erdogan. Son parti est en déclin et sa popularité en chute libre. Rien de tel qu’un bain de sang pour réchauffer les ardeurs.
Le peuple turc est à un tournant. Son histoire rendrait méfiant n’importe qui, sauf Donald Trump parfaitement ignare et sans goût pour l’histoire. La sienne lui suffit.
Ce peuple, venu des tréfonds d’Asie, s’est installé par les armes sur des territoires arméniens, kurdes et byzantins. Rien de tel pour défendre jusqu’à l’obsession la patrie qu’il s’est créée à coups de cimeterre. Converti à l’Islam, il n’a fait qu’accomplir la volonté de conquête du prophète Mahomet. Le dernier gros coup des Turcs fut la bataille de Vienne du 12 septembre 1683, sur la colline du Kahlenberg, une défaite décisive des Ottomans. Elle mit fin aux ambitions ottomanes en Europe centrale, grâce aux Polonais venus à la rescousse !
On sait la mauvaise foi du régime turc, niant le génocide arménien, prouvé par des milliers de témoignages, photos et récits des survivants.
Ce peuple est à un tournant ai-je écrit. La Nation turque est pacifique dans son ensemble. Ses millions de ressortissants émigrés principalement en Allemagne, en témoignent. Au pays même et particulièrement à Istanbul, la jeunesse a le désir de faire de ce pays une Nation moderne en tournant le dos à l’intégrisme musulman. Mais Erdogan est au pouvoir et il entend le rester, grâce à l’appui de la paysannerie turque assotée d’islamisme farouche.
Cette offensive turque probable en Syrie inquiète les Kurdes syriens qui furent à la pointe du combat contre Daech. Ils ont contribué à la fin d’un monstrueux État religieux. Ils avaient été les partenaires des forces américaines en Syrie. Aujourd’hui, après le lâche abandon de Trump, ils appréhendent d'être assaillis par les militaires de Recep Tayyip Erdogan.
Dimanche 6 octobre, ils ont manifesté à proximité d'une base internationale et des États-Unis.
Le cynisme est à son comble. La Maison Blanche indique que « les troupes américaines stationnées en Syrie se retireront des abords de la frontière turque, car la Turquie va “bientôt” mettre en œuvre une “opération prévue de longue date” dans le nord du pays. »
Ce retrait a débuté ce lundi, d’après des responsables kurdes locaux et des ONG.
On ne peut pas mieux signifier à un dictateur d’ouvrir la chasse aux Kurdes.
Voilà qui devrait pousser le parlement de Strasbourg à interdire des tee-shirts à l’effigie de Trump, pour tout autant qu’il en existe, certainement pas en aussi grand nombre que les tee-shirts du « Che ». Si une telle alternative s’imposait, on verrait Denis Ducarme arboré le sien à RTL avec la gueule enfarinée de Donald, en guise de désaccord.

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Cette « Trumperie » relève d’une complicité pour meurtres. Cela rappelle l’internement des Juifs au Vél’d’Hiv des 16 et 17 juillet 42 par les pétainistes du gouvernement français de la collaboration. Ce n’était pas comparable aux grands génocides dénoncés par les députés de droite, mais quand même. Donald Trump va dans la direction opposée à un prix Nobel de la Paix. Et dire que ce bélître l’espère encore ! Il offre des Kurdes au pouvoir discrétionnaire d’Erdogan, comme Pétain le fit des Juifs pour servir les projets criminels d’Adolphe !
Et l’Europe ? Elle va laisser se perpétrer ce crime sans rien faire, parce qu’Erdogan la tient à la gorge avec des millions de réfugiés parqués dans des camps en Turquie, dont nous assurons, tant bien que mal, la survie.
L’assaut est imminent. Le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlüt Cavusoglu, le dit : « Nous sommes déterminés à protéger notre (...) sécurité en nettoyant cette région des terroristes. ».
Les Kurdes souhaiteraient la protection de la communauté internationale.
Massacrés, éparpillés sur trois États construits sur leurs dépouilles, sacrifiés par des accords monstrueux en 1920, ce peuple va-t-il sombrer une deuxième fois dans l’indifférence ?
Pourquoi ne pas exiger des Nations Unies une zone tampon entre la frontière turque et les zones syriennes contrôlées par les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), anciens combattants contre les djihadistes de l’État islamique, à nos côtés ?
Staline était-il ou non responsable de plus de crimes qu’Adolphe Hitler ? Faut-il placer Toussaint Louverture sur la liste noire avec le Che ? À quoi joue-t-on au Parlement de Strasbourg ? N’y a-t-il pas des sujets plus actuels, moins branchés à droite ?

7 octobre 2019

Werkloze ou Werkzoekende ?

Le gouvernement flamand a été formé la semaine dernière, quoique les titulaires n’aient pas tous un ministère défini. Jean Jambon préside à ces joyeusetés flandriennes.
N-VA, Open Vld et CD&V en sont les acteurs. Ce qui n’augure rien de bon, attendu que le CD&V a depuis longtemps oublié sa base et que le social a été négligé.
L’idée de procéder dorénavant aux votes facultatifs à la Région flamande ne changera pas grand-chose parmi les élites squattant les emplois lucratifs. Le seul impact serait de comptabiliser les abstentions pour créer un parti blanc. Les responsables seraient élus par tirage au sort parmi les abstentionnistes, sans vote délibératif ou décisionnel, à seule fin de témoigner de l’honnêteté des débats et des décisions prises. Mais les élites ne sont pas prêtes à se saborder dans une aventure où elles auraient tout à craindre d’un jugement critique. On se contentera en Flandre d’une mesure qui ne servira à rien, pour une oligarchie qui passe pour démocrate.
Jean Jambon, ayant été à l’école de Charles Michel, parle de « jobs à créer ». On dirait du Macron jetant l’argent par les fenêtres dont il n’a pas le moindre euro.
En bonne procédurière des droites, la Flandre va renforcer l’activation des chômeurs. Les demandeurs d’emploi suivront un parcours d’accompagnement obligatoire dans les 3 mois. Après deux ans sans emploi, le demandeur devra effectuer un "service obligatoire à la communauté". Jean Jambon crée ainsi l’emploi-chômeur.
Concernant l’immigration, les conditions d’accès aux avantages sociaux seront plus sévères pour les nouveaux arrivants. Par exemple, pour accéder à un logement social ou à la caisse de protection sociale flamande, il faudra attester de 10 ans de séjour, dont 5 en continu. Les candidats demandeurs d’asile ne pourront plus bénéficier d’allocations familiales. Les exigences concernant la connaissance du néerlandais seront plus sévères. D’après ce qu’on sait, si Di Rupo demandait l’asile à la Flandre, il échouerait sans doute à l’examen de flamand. Il devrait donc suivre des cours. Le parcours d’intégration deviendra obligatoire. Les cours seront payants. Le minerval de base devrait tourner autour de 350 €, mais Jambon n’est pas encore certain du chiffre.

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Un nouveau ministère va voir le jour, avec un ministre régional de la justice et de la répression. Il sera chargé d’élaborer une politique de répression "efficace et rentable". Là, le fédéral prend un coup sérieux sur la tête. On se demande ce qui arrivera le jour où un non Flamand ayant commis un délit en Flandre, donc régional, sera jugé à Bruxelles dans un cadre fédéral ? Encourra-t-il les foudres d’un tribunal « moedertaal », si par hasard on l’arrêtait sur le territoire flamand, après sa condamnation ou son acquittement à Bruxelles ?
Sur l’environnement, les émissions de CO2 devraient diminuer de 80% d’ici 2050, ce qui compte-tenu des objectifs de la Flandre du point de vue industriel est une vaste foutaise chargée d’étourdir les amis de Greta Thunberg.
En réalité, ce gouvernement de droite a une trouille bleue des élections de 2024 qui verrait le Vlaams Belang gagner encore des voix, au point que la N-VA deviendrait un petit parti d’appoint pour faire la majorité.
Cette majorité serait poussée par le flamingantisme et le nationalisme – deux mots différents pour dire la même chose – qui entraînerait Bart De Wever et son parti dans une force d’attraction dont ils ne seraient plus les maîtres.
De Wever veut la reconnaissance de l’État Flamand et serait capable de sauter le confédéralisme, à condition que ce soit lui le chef.
La fin de la Belgique d’accord, mais à la manière de la N-VA !
En attendant, ce parti essaie de se débarrasser de son rival par un accord de gouvernement qui en écartant le Vlaams Belang, semble encore appartenir à un pays fédéral.
N-VA, Open Vld et CD&V, eux tentent leur chance, en croisant les doigts pour qu’il n’y ait pas une crise économique d’ici la fin de la législature qui ferait bondir le Vlaams Belang dans les sondages, au point qu’il n’aurait même plus besoin de la N-VA pour liquider la Belgique.

6 octobre 2019

Du Très-Haut au très bas.

La cohabitation de la politique et des religions désavantage aujourd’hui la gauche par rapport à la droite qui ne se prive pas de taper sur un seul clou, devinez lequel ?
L’humanisme universaliste de la gauche empêche de rouvrir un débat anticlérical fort ancien qui avait perdu sa raison d’être, par l’affaiblissement de l’influence de la religion catholique dans toute l’Europe du Sud, ce qui nous concerne directement.
Concentrée sur les défauts du système économique préjudiciables aux travailleurs, la gauche s’était ouverte aux croyants, aux athées et aux agnostiques avec la volonté de ne voir dans les religions, qu’un moyen moral de soutenir celles et ceux qui le souhaitent, dans leur vie laborieuse et difficile.
Aujourd’hui encore, le militantisme de gauche accueille tout qui souhaite des modifications dans la répartition des biens issus du travail, sans s’immiscer dans les consciences.
Il semblerait qu’un souffle plus ample de l’islam, troisième religion monothéiste, en Europe, rende la primauté du spirituel sur le temporel. Voilà qui pourrait remettre au goût du jour, le radicalisme anticlérical de gauche, celui qui tenait les religions pour l’opium des peuples.
Cette réflexion de Marx, que j’ai toujours trouvée pertinente, n’est pas du tout « dépassée », au point de ne plus pouvoir l’exprimer dans des partis, en raison de la pêche aux affiliés tous azimuts, en vue de rassembler.
Oui, les religions distraient les classes pauvres d’un combat permanent contre l’iniquité du système capitaliste.
S’y distingue le radicalisme musulman, issu de la pratique absolue des sourates du coran. Qu’on le veuille ou non, une religion qui secrète un pareil poison risque à chaque instant de corrompre des musulmans paisibles. Il n’est pas dit que la rivale catholique ne se réveille un jour dans les mêmes conditions d’esprit, comme des droites souverainistes espèrent.
La gauche doit réfléchir au temps, pas si éloigné, de la guerre scolaire en Belgique. Des slogans étaient scandés dans des cortèges du Premier Mai, du genre « plus un sou aux curés ».
Ici, il ne s’agit plus du curé assurant le folklore dans sa soutane, mais de fidèles islamisés soudain radicalisés et tuant à l’aveugle autour d’eux des gens parfaitement étrangers aux causes qui conduisent ces fanatiques à des tueries.
Le dernier exemple est celui d’un adjoint administratif employé de catégorie C depuis 2003, au sein de la préfecture de police à Paris, un certain Mickaël Harpon.
Converti depuis seulement dix-huit mois à l’islam, le voilà dans la mouvance du crime « qui plaît à dieu ». Un homme de 45 ans, marié et père de deux enfants, emballés vite fait dans la cause massacrante garantie conforme à l’esprit de la religion, comme endoctrinement rapide c’est réussi !
Suite aux autres cas, on ne peut plus considérer ce dernier assassin, immature, à moitié fou ou complètement cinglé, en dissociant la religion de son geste criminel.

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Reste à trouver un retour argumenté aux sources philosophiques de la gauche.
La gauche doit dénoncer les fantasmagories, les illusions et les sottises des textes et autres sornettes de toutes les religions qui ont été fondées sur l’ésotérisme et le merveilleux. Mais ce faisant, elle doit rester attentive à ce que certaines religions prônent l’égalité et la justice sociale.
Ce discours réfléchi, on ne l’entend jamais. Mieux, les leaders s’accommodent de toutes les fantaisies morales au nom de la liberté de culte et de la liberté tout court. Assez curieusement, les opposants à ce laxisme sont vite exclus des débats et parfois désavoués publiquement au nom de la laïcité ! Tout se fait comme si la laïcité était le monopole des chefs et qu’ils en auraient la garde. Ce serait une sorte d'aubette d’information distribuant des prospectus des religions étalés sur le comptoir !
L’époque n’est pas aux débats contradictoires, c’est vrai, mais au discours unique, à l’usage d’une foule unifiée, robotisée et comme résignée.
Je refuse d’être un copier-coller.

5 octobre 2019

Hypnos et Thanatos.

Bien sûr, cela va énerver certains. Il faut pourtant puiser dans le fabuleux passé des héros imaginaires pour fixer Reynders et Michel dans le grand tableau des dieux disparus.
Ces jumeaux du MR ayant pourri les ambitions de tous les autres au sein du parti, Didier Reynders serait Hypnos, dieu du sommeil, tant il est vrai une fois l’Olympe atteint, il est devenu un poids mort et un cauchemar pour les MR bruxellois par sa fainéantise et l’art d’esquiver les seaux et les pots de colle pour les affichages électoraux. C’était pour lui à chaque période pré législative une obsession, celle de ne plus être vu mêlé au commun du parti, des rouleaux d’affiches sous le bras. Et Charles serait Thanatos, dieu de la mort, tant il a cassé d’ambitions autour de lui, aidé par Érèbe, son père Louis. Hypnos et Thanatos sont issus du Chaos primordial d’un MR, vaste champ de ruines, que ces jumeaux du pire nous cachaient.
Fin des citations irritantes, pédantes diront les détracteurs habituels, sans intérêt concluront les obsédés et les jaloux, par défaut de curiosité classique élémentaire.
Le petit Chastel n’ayant jamais fait le poids, on l’a vu attacher servilement au clan Michel, ramassant le mandat de président au pied de Thanatos, trébuchant à chaque parole sous l’œil du maître, le rendant à l’intéressé au coup de sifflet et cela sans qu’il y ait eu une assemblée délibérative l’élisant, puis le rendant à son obscurité, dès que Michel le voulut.
Les jumeaux disparus, tout au moins pour cinq ans, le grand champ de ruine du MR apparaît. On s’étonne, il n’y a plus aucune pointure !
Si, si… s’exclame Daniel Bacquelaine. Ce type est un calculateur. Il n’a pas la gueule de l’emploi. « Louis et Charles non plus » rétorquait-il à l’image que son miroir lui renvoyait.
Enfin convaincu que son miroir avait raison, son flair pour le business coca-cola lui remontant des tripes, il a choisi le candidat ayant le plus de chances de monter sur l’estrade en la personne de Georges-Louis Bouchez, dans l’espoir qu’il n’aura pas obligé un ingrat.
Miracle ! Dans ses attendus, Bacquelaine donne ses premiers coups d’encensoir, Georges-Louis a un projet politique ( !). Il trouve aux élucubrations du Montois fougue et sagesse. Mais prudent, l’homme des eaux pétillantes désormais américaines, parle déjà dans la presse « de nos qualités respectives » dont la conjugaison lui paraît évidente.
Georges-Louis Bouchez à une belle gueule, c’est vrai. Mais sans sa barbe, on ne sait pas. Tout son avenir en dépend, barbu on dirait le petit frère de Tariq Ramadan ! Toutes les dames du MR s’en émeuvent. Elles le voient en babouche orientant son tapis du côté de la Mecque. Certes le MR n’est pas officiellement un parti nationaliste et sectaire, mais tout de même, beaucoup s’intéressent à la dernière convention de Marion Maréchal-Le Pen, on retrouve même des traces du discours d’Eric Zemmour, à propos de l’Islam, dans la bouche de quelques vieilles bavardes libérales.
Va-t-il relooker ses frusques trois pièces à rayures, se présenter glabre et débarrassé des poils frisés façon MBS (Mohammed Ben Salmane) ou pire Tariq Ramadan ?

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C’est tout son avenir qu’il joue là, le ticket de Bacquelaine.
Il y a bien le bulldozer Denis Ducarme ! Il a quelques partisans, des chevaliers du Saint-Empire à deux doigts d’évoquer le second siège de Vienne par l'Empire ottoman en 1683. Ils voient en lui un nouveau Jean III Sobieski !
D’autres, plus raffinés diront que ses qualités de fonceur sont reconnues, mais c’est un rustaud. Le libéralisme est matière délicate, ourlée par les dentellières du parti. Louis et Charles développaient des fines stratégies, Chastel mettait puis déblayait la table,Reynders, dans un coin, rongeait son frein. C’était le bon temps du verbe fleuri, de l’apocope et de l’aphérèse. Toute en joliesse, la phrase libérale remplissait les corps caverneux de Delwit, ce qui le ranimait au sommet de ses turgescences, il s’épanchait dans les gazettes qui relevaient des grands moments du parti.
Mais avec Denis Ducarme ! l’anti Richard Miller, avec son physique de tueur d’abattoir public…
On passe sur Sophie Wilmès… enfin on passe, façon de parler, d’une candidate intellectuelle comme les aime Didier Reynders, pourtant jadis fort ingrat et indisposant Christine Defraigne par des remarques acides ! Didier ne serait plus misogyne ?
Pour en venir à la première échevine de Liège, Christine Defraigne dénonce une dérive anti-démocratique au MR à Charles, comme si Charles n’y était pour rien !
Elle fait "les plus expresses réserves sur la procédure électorale interne au MR", dénonce au passage "une confiscation du pouvoir et une dérive anti-démocratique".
Tout ça parce que l’appareil des bleus « …pourrait déclarer ma possible candidature à la présidence du MR irrecevable, au motif que je ne ferais pas partie du Comité général".
Ni membre du comité permanent PRL, du comité du PFF et du parlement du MCC. Elle craint d’être HCL (hors compétition libérale).
"Exiger aujourd'hui d'un candidat qu'il appartienne à ce comité composé de fantômes s'apparente à une confiscation du pouvoir et à une dérive anti-démocratique", concluant par "toute initiative juridique afin de faire invalider un procédé indigne des valeurs" du MR.
On comprend un peu pourquoi Reynders s’engueulait souvent avec l’avocate au temps heureux où il siégeait dans l’opposition à Liège… à moins que la reine Christine songerait à prendre une carte au PS ?

4 octobre 2019

L’éthique et l’étiquette.

À force de vouloir qu’un consensus moral vertueux régisse les traités de commerce, le système économique vient de sombrer définitivement dans le ridicule. Il entraîne les États libéraux dans le dernier dérapage de l'administration Trump qui annonçait de nouveaux droits de douane supplémentaires à partir du 18 octobre.
Et ce à cause d’Air Bus et Boeing, deux constructeurs d’avion subventionnés l’un par l’Europe, l’autre par les USA, alors qu’ils s’en défendent tous les deux.
Depuis ses débuts l’économie libérale est une jungle où le plus gros carnassier dévore l’autre. Elle n’a jamais été que cela, malgré des accords, des traités et des règlements. Puisque le succès du libéralisme tient dans le pari que les vices et l’égoïsme l’emporteront toujours sur l’altruisme et la raison.
Les Etats-Unis et l'Union européenne s'accusent mutuellement depuis 2004 d'aide publique illégale au bénéfice des deux avionneurs. Les poursuites que les deux parties ont engagées ont déjà donné lieu à des milliers de pages de conclusions.
Selon le rapport de l'Organe d'appel de l'OMC, les Etats-Unis n'ont pas mis fin à toutes les subventions quand cela leur a été demandé, ce qui fait écho à une décision antérieure prise à l'encontre de l'UE, permettant à Trump d’enfoncer un coin dans sa guerre contre l’Europe, en taxant des produits de grande consommation en provenance d’Europe : des vins, des fromages, des crustacés, des produits agricoles ou agroalimentaires, comme les yaourts, le beurre, les saucisses de porc, les pêches ou le jus de cerise.
Les avions civils fabriqués par la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Espagne - pays partenaires d'Airbus - seront aussi concernés, cela va de soi.
L'organisation doit se prononcer en début d'année prochaine sur des subventions allouées cette fois à Boeing, ce qui pourrait entraîner une vague de tarifs commerciaux de rétorsion de l'Europe sur des produits américains.
On mesure mieux la distance qui sépare l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et les positions commerciales bien tranchées de ses membres, à une solution intelligente de libre échange qu’on nous propose depuis des lustres et qui ne se réalise jamais, sinon par des traités tissés sur des filouteries et des dessous de table qui se révèlent être des pièges à cons. Ici on sombre dans une logique où deux sanctions loin de s’annuler s’additionnent !
C’est le côté le plus indigeste et difficile à avaler que nos hommes politiques libéraux et socialistes tentent de nous faire ingurgiter de force, depuis qu’ils s’acharnent à nous vendre le commerce et la démocratie, comme deux fleurs superbes sur la même tige !
Ce qui les embête tient dans l’attitude des gens de plus en plus nombreux qui doutent sérieusement de la compatibilité du libéralisme avec la justice sociale, l’écologie et le sens moral que devrait avoir toute démocratie.
Hélas ! l’Europe commence un nouveau cycle avec Von der Leyen remplaçant Juncker sous les auspices d’un libéralisme inconditionnel. Ce n’est pas notre représentation à l’Europe qui changera la donne, attendu que nos deux libéraux Michel et Reynders sont les parfaits contempteurs de ce qu’on a fait de pire dans l’art de faire du profit… du cash diraient-ils en claquant des dents comme l’alligator qui salive à la vue de son futur repas.

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Le système capitaliste est tellement sensible aux remarques que même l’économiste Piketty dans sa tentative de le prolonger par des mesures qui limiteraient la casse, se voit considérer comme un agent communiste !
Va-t-on finir par étendre l’interdiction actuelle de certaines expressions et désignations sous peine d’amendes et de procès, à l’interdiction de critiquer le système capitaliste à toute l’Europe ? Pourquoi pas, après tout, quand on voit ce dont est capable une oligarchie le dos au mur.
Trump a donné des pistes à l’oligarchie européenne en quête d’idées. La procédure d’impeachment lancé par les démocrates contre lui, il en rend responsables ses adversaires en criant à la trahison ! C’est-à-dire qu’il retourne ce qu’on lui reproche sur ses accusateurs, en comptant sur une opinion qu’il croit dominer. Ainsi l’Europe pourrait à l’issue de cette nouvelle législature, si tout va de mal en pis, imputer son échec au mauvais esprit communiste qui persiste dans la tête des gens. En Amérique, la crise qui menace sera la faute des Mexicains qui passent la frontière là où le mur fait défaut.

3 octobre 2019

Outrage à la Résistance !

La résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur l’importance de la mémoire européenne (2019/2819(RSP)) est la sottise qui dépasse la Commission Juncker. À se demander, si les commissaires ne sont pas devenus fadas à force de singer les parlementaires.
L’époque est oublieuse du grand drame de l’Histoire, par la prétention d’atteindre la vertu et l’éthique dans la seule Europe, par auto proclamation.
Cette bouffonnerie subventionnée par nos impôts se réfute point par point. Pour ne pas faire long, je ne prendrai que quelques exemples.
Il semble que l’Europe ait la prétention du monopole des droits de l’homme.
Depuis Aristote « éthique à Nicomaque » (on passe sur l’antériorité du cylindre de Sirius) à la référence des temps actuels, bien malin qui pourrait décerner la palme au dictateur le plus sanguinaire de l’Histoire !
« La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen », adoptée par l'Assemblée nationale française le 26 août 1789, par Jean-Jacques Le Barbier, est le référent occidental par excellence. Elle a été le prétexte fondateur de régimes douteux, conduits par des personnages troubles, couvrant quelques crimes d’État retentissants. Avec un bilan social désastreux, une oligarchie prête à tout, cette Assemblée européenne est tombée sur la tête.
La «Journée européenne du souvenir» pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires, ne devrait pas qu’honorer les martyrs des génocides modernes. Peut-on raisonnablement condamner Nabuchodonosor aux gémonies au même titre qu’Adolphe Hitler, sans soulever une hilarité générale ? Et pourtant des tyrans, pires criminels, il y en eut depuis l’âge du bronze. Et s’ils ne furent pas capables d’égaler en tueries la capacité criminelle des tyrans modernes, c’est que de la Grèce à la Rome Ancienne, du Moyen-âge au Siècle des Lumières les hommes étaient en petit nombre sur la terre et les premiers canons vraiment efficaces ne tirèrent leurs premiers boulets que du temps d’Henri IV. Depuis on a fait mieux, en démographie et armement, mais l’intention y était !
La résolution 1481 sur la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires, adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 26 janvier 2006, remise à l’ordre du jour dans le dernier salmigondis du genre, tient pour rien l’historique du communisme dans son contexte de la première guerre mondiale. L’organisation de l’URSS dans un communisme d’État est comparable à l’adaptation de l’Europe au libéralisme marchand, sauf que la première a échoué, avec à son tableau des pertes considérables de vies humaines que n’atteint pas l’Europe à l’heure actuelle par le chômage et les misères humaines accumulées. Elle pourrait faire mieux dans la perspective de la crise économique qui se dessine. Au moins la dictature des Soviets s’est terminée avec Gorbatchev et la chute du mur de Berlin. L’Europe, dans les prochaines années, pourrait rattraper son retard. Voyez déjà comme Macron s’y applique avec la brutalité de sa police sur les Gilets Jaunes. Modeste contribution, certes, infime même… mais ce n’est qu’un début !

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Le comble de l’aveuglement du parlement européen tient dans le considérant « B ».
« …considérant qu’il y a 80 ans, le 23 août 1939, l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, dont les protocoles secrets partageaient l’Europe et les territoires d’États indépendants entre les deux régimes totalitaires selon des sphères d’influence, ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale… ».
Quelle mauvaise foi ! Ce pacte ne fut que la conséquence des accords de Munich signés entre l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie par Édouard Daladier et Neville Chamberlain, lors de pourparlers tenus du 29 au 30 septembre 1938. C’est là que s’est décidé le sort de l’Europe qui a commencé par le dépeçage de la Tchécoslovaque. Il est faux de prétendre que c’est le traité germano-soviétique du 28 septembre 1939, un an plus tard, quasiment jour pour jour, qui fut le signal du massacre général.
Sans vouloir aucunement prétendre que Staline était un enfant de chœur, sa politique était la suite logique du lâche abandon par le couple franco-anglais des Européens d’Europe Centrale, pensant ainsi échapper à un conflit. Tous les Historiens en témoignent.
L’inculture du parlement européen est un gouffre abyssal.
Le reste n’est que l’inquiétante divagation d’une droite européenne qui croit s’exprimer au nom de tous, en rabâchant sur les thèses du parti bourgeois actuel. Les pères fondateurs de ces inestimables vertueux qui font la leçon à tout le monde, ont été les collaborateurs assidus des nazis jusque fin 44, pour s’intégrer par la suite dans la résistance où les communistes furent en première ligne et payèrent le prix du sang en défendant nos libertés.

2 octobre 2019

Anastasie pas morte !

Invité à prononcer le discours inaugural de la “convention de la droite”, réunion organisée ce week-end par des amis de Marion Maréchal Le Pen, Éric Zemmour a livré une vision personnelle de l’état de la France.
Les propos du polémiste ont été diffusés dans son intégralité sur LCI en direct.
BFMTV, a aussi montré les premières minutes du discours d’Eric Zemmour... sans pour autant lui donner la parole.
Le tollé qui a suivi la diffusion de LCI, résulte des médias. Il est, du point de vue sociologique, intéressant. BFMTV a été félicité par ses pairs, pour sa retenue.
Voilà pour les faits.
On aura beau dire, 1900 fut le bel âge de la polémique, des pamphlets, de la liberté d’expression, des délires et des rectitudes de sens.
Pourquoi a-t-on dérivé jusqu’à aujourd’hui dans une sorte de pruderie officielle qui interdit même certains mots ? En d’autres termes, pourquoi tout n’est plus de droit « bon à dire » même si c’est une connerie ?
Chacun à sa petite idée là-dessus.
Si l’arrière-grand père d’Éric Zemmour avait tenu les propos de celui-ci en 1900, il lui aurait été répondu avec d’autres arguments, voire les siens retournés. Il y aurait eu des débats et un enrichissement de l’esprit critique et le sentiment d’avoir gagné en liberté d’expression, malgré le bourgeoisisme et les égoïsmes féroces du temps.
Assez paradoxalement, les améliorations notables de l’instruction générale ont été à la base de la nouvelle censure.
Autrement dit, à partir du moment où tout le monde ou presque sait lire et écrire, l’élite ou la supposée telle, appréhende que le peuple se saisisse de certains propos et les interprète mal, c’est-à-dire dans l’en-dehors de ce que l’élite décide ce que doit penser le peuple !

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C’est que l’instruction générale s’est améliorée dans la diffusion d’un savoir élémentaire, mais il n’a pas été jugé utile de doter l’étudiant de ce qu’on peut qualifier de sens critique. L’étudiant n’est pas armé aujourd’hui de la faculté de déceler les failles d’un raisonnement ; d’en proposer un autre, conforme à ce qu’il pense. Cette lacune n’est pas inhérente aux études inférieures, mais touche surtout les études supérieures.
C’est prémédité par les programmes appliqués par tous les ministres de l’instruction publique.
Il faut donner aux gens le savoir technique et scientifique afin d’en faire de bons agents de production. En ce qui concerne la politique, la démocratie, le sens des libertés, nous nous en chargeons pense la bourgeoisie dominante libérale.
Pourquoi la situation était-elle différente avant 1900 ? Les masses étaient délibérément laissées dans l’ignorance. La polémique était affaire de gens instruits, issus de la bourgeoisie. On était entre en soi, même dans l’invective. En principe, le peuple regardait les beaux messieurs d’un œil rond, sans comprendre. Sauf, que ce n’était pas le cas et que des esprits « forts » venus des couches les plus « arriérées » montaient déjà en puissance. Mais, comme il s’agissait d’une minorité, elle était tout simplement intégrée comme fut le socialisme à partir de cette époque, soit préventivement lourdement enchaînée dans un cul de basse-fosse, soit en exil, à Londres, comme Marx.
Aujourd’hui, le peuple aurait dû prendre son destin en main et écouter les discours, même ceux qui ne lui conviennent pas, comme celui d’Éric Zemmour. Il ne le peut pas. L’oligarchie au pouvoir craint que la juste représentation des gens en démocratie ne vienne détruire les écheveaux astucieux du pouvoir pour les remplacer par autre chose où elle ne paraîtrait plus en tant que puissance unique !
La semaine d’enterrement de Jacques Chirac est une démonstration du pouvoir de téléguider les gens à aimer ou haïr. Ici, il s’agissait d’aimer la représentation du bon bourgeois.
Éric Zemmour diffuse un discours que toutes les puissances conquérantes ont toujours tenu. « Je suis le dernier venu sur un territoire peu importe que je l’aie conquis par les armes ou par le nombre, je m’y suis installé. Les populations qui s’y trouvaient avant moi y ont été massacrées ou assimilées. Avec l’expérience que j’ai acquise, je ne supporterai pas qu’une autre nation ou des ethnies rassemblées pour une nouvelle occupation, prennent ma place et me fassent ce que j’ai fait aux autres. »
Voilà en gros le discours de Zemmour. Effectivement, c’est un discours de haine, un racisme indéfini, puisque la nation dominante est faite d’un assemblage aussi baroque que celui contre lequel elle se défend.
Le risque qu’ont pris les bourgeois au pouvoir, c’est de se retrouver seuls devant ce nationalisme radical et d’avoir contre eux le peuple à la fois convaincu que Zemmour et ses détracteurs ont tort tous les deux ou pire, que seul Zemmour ait raison !
C’est une erreur de l’oligarchie bourgeoise au pouvoir. Une de plus.
Il faut laisser la parole à Eric Zemmour, ses thèses et hypothèses enrichissent les miennes. J’y puise des raisons de le contredire et de raffermir mes convictions humanistes.

1 octobre 2019

Didier catégorique : le type est fou !

Gros émoi dans le landerneau de la petite communauté socialo-libérale à la suite de l’apostasie de Nicolas Ullens de Schooten.
Vous pensez un ci-devant noble entré par le haut dans la bonne société, traitant le futur commissaire à la Justice européenne de voyou, oui, oui, Didier Reynders, accusé de faits de corruption et de blanchiment d’argent, laissant sous-entendre qu’il en aurait croqué partout et pas qu’en compagnie de son grand ami Armand De Decker !
Par exemple, au déménagement de la police fédérale au Centre administratif de Bruxelles, au Kazakhgate et à une affaire relative aux fonds libyens.
Réflexion unanime de la bourgeoise connexion : Nicolas Ullens de Schooten est fou !
Le juge d’instruction lui-même a tout de suite refermé un dossier qui pourrait briser vite fait une carrière rien qu’à l’ouvrir !
Un des plus grands de ce royaume, celui que Pascal Vrebos accueille deux fois par mois dans les locaux de RTL avec les égards d’un chef d’État, celui dont on recueille l’avis comme la goutte de rosée sur un pétale de rose, suspecté d’ajouter à ses indemnités d’homme public en démocratie, un courtage entre des personnalités de l’industrie, de la finance et du bâtiment, de la Belgique au Kazakhstan, mais c’est à faire pleurer d’indignation le petit Chastel sur l’épaule de son frère !
Décrété fou à lier, le baron de Schooten court toujours. Il se répand même dans la presse underground, ce qui fait du tort à la presse subventionnée qui ne cache pas son agacement.
Il avance des arguments, déclare fournir des preuves, se dit patriote avec un grand sens civique. C’est, du reste, ce qu’on lui reproche le plus. Quand on est patriote, dans ce milieu-là, la première des qualités c’est de faire confiance aux grands hommes Michel, Reynders, Di Rupo, Bart De Wever. Ils ne peuvent pas fauter. Ce n’est pas possible.
Si c’était le cas, on verrait le monde s’effondrer. Les croyances les plus fortes s’envoler comme sous la bourrasque d’un orgasme de Liesbeth Homans.
Pour la prospérité de la Belgique, cet homme doit être fou, donc, il l’est.
La seule question que la Belgique vertueuse est en droit à se poser, « comment Nicolas Ullens de Schooten n’a-t-il pas encore ceint la camisole de force et rejoint une cellule capitonnée ? Il aurait tout loisir à dire ce qu’il veut aux infirmiers-gardiens, même qu’il est Napoléon et qu’il va destituer Reynders qui a trahi la France !
S’il persiste à porter plainte, c’est une alternative que le juge d’instruction ne manquera pas d’étudier, avant même d’ouvrir un dossier sans dénomination, tant il semble incongru au pouvoir judiciaire d’y inscrire un nom, très honoré, très respecté dans la magistrature, étant donné que la famille Reynders est une famille de robe.
Voilà quinze jours que les bruits circulent, après les bavardages heureusement en flamand dans De Tijd et l’Echo. Sinardet et Delwit n’en dorment plus !

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L’oligarchie s’émeut. La bourgeoisie reste interdite. Seul le prince Laurent se souvient que sa Fondation a planté des millions d’arbres pour Kadhafi et que Reynders et Michel lui ont ri au nez, quand il leur a demandé une pincée de dollars des fonds libyens gelés en Belgique sur la demande de l’ONU. Les hauts personnages du royaume se sont amusés à saupoudrer de poudre d’or quelques tables amies, le pauvre prince était pris pour un moins que rien.
Depuis, ces fonds libyens se sont volatilisés durant l’été, au moment où Didier Reynders repeignait les volets de sa maison de campagne, comme en témoigneraient des témoins dignes de foi, si le juge d’instruction avait eu l’audace de mettre la farde, ne serait-ce que sur son bureau, contenant les déclarations de celui qu’on n’appelle plus désormais que le fou.
Cependant, sur Facebook on peut lire l’interview de ce dernier. L’homme paraît très censé, calme, déclarant n’avoir aucune animosité envers Reynders, s’inquiétant seulement – cela l’honore – qu’un homme élevé à la dignité de Commissaire européen à la justice doit être irréprochable et qu’il conviendrait d’arrêter de prendre les Belges pour des imbéciles, en ne tenant pas compte des preuves dont la justice a été saisie, contre son plein gré dirait Richard Virenque…
Ce premier octobre, l’affaire est sans suite. Reynders plastronne… habitude de plastronner.
Dans l’interview à la gazette que les grands journaux ne supportent pas, Nicolas Ullens de Schooten affirme que sa vie est en danger, il a été menacé par un ancien directeur de sa hiérarchie administrative et par des coups de fil anonymes.
C’est encore une fantasmagorie de fou dit la bourgeoisie.
Le baron ne va quand même pas se suicider d’une balle dans le dos ? Quand on est fou, il paraît que c’est possible, tant on a des gesticulations incroyables. Dix savants en médecine affiliés au MR signeraient le permis d’inhumer sur le champ, si pareille alternative survenait.