« Socialisme pas mort ? | Accueil | Brexit or not Brexit ? »

Le foulard et moi.

On en parle trop, pour que je n’en écrive pas.
De quoi ? Mais du foulard pardi !... porter ou non un foulard, sauf quand il pleut, devient quasiment une affaire d’État !
Suis-je pour ou contre le foulard à connotation religieuse ? C’est bien de cela qu’il s’agit.
Notre société a supporté les antoinistes, secte religieuse du père Antoine. Ils se promenaient en redingote et haut-de-forme, genre buse de poêle, de noir vêtus, les femmes portaient des tenues de duègne du temps de Molière. Les gens se retournaient par curiosité. Quelques uns s’en moquaient, mais gentiment. On s’y serait habitué, comme aux soutanes de curé, si le mouvement avait pris.
À Anvers, gare centrale vous êtes dans le quartier juif. Il n’est pas rare de voir des croyants en chapeau noir genre quaker et à papillotes, comme Rabbi Jacob, cela ne gêne personne.
Ma façon de penser n’a pas changé. Chacun s’habille comme il veut. Je m’en fous, même si profitant du tohu-bohu autour du foulard, certaines musulmanes font du prosélytisme. Certaines ont compris l’intérêt de pousser le truc à fond, histoire de faire mousser les guerriers de Mahomet. Celles-là en général le portent noir.
Ce qu’on déteste justement, c’est la couleur préférée des salafistes.
Comment se fait-il qu’un imam n’ait jamais fait porter le foulard à une croyante sans cheveu en chimiothérapie? S’arranger pour qu’un bouffon d’extrême droite en fasse une remarque en public ; c’est le scandale garanti avec une audience du tonnerre le lendemain : Laurence Ferrari en pleine hystérie, interviewant un succube de Marine Le Pen !
Sans ouvrir un débat sur la question et respectueux de leur choix, je ne comprends pas l’attitude de certaines femmes qui arborent en public des insignes de leur vassalité au sein de leur famille et de leur soumission au mâle dominant : le père ou le mari. Fût-il le roi des cons, le musulman ainsi suivi, hissé sur le pavois, élu d’entre les élus, ferait évidemment de la résistance si sa mousmé privatisée, jetait son foulard par-dessus les moulins, lui tirant la barbe avant d’aller voir ailleurs.

1abcdes1.jpg

Ces croyantes encapuchonnées font de la pub pour une foutaise qu’est la religion musulmane. Les religions le sont toutes. Celle-ci ne dépare en rien le faisceau de conneries des deux autres monothéistes.
Pour tout dire, je veux bien admettre que pour beaucoup d’infirmes du ciboulot parmi lesquels on compte des savants, des élites diverses, des artistes, des putes et des ministres, que la religion qui incite à l’amour du prochain et plus rarement à l’indulgence envers les libertins, a une bonne influence sur la paix dans les rues et dans les ménages.
Mais, hélas ! les religions ont toutes eu ou auront leur Saint Barthélemy. Passe encore qu’aujourd’hui, les croyants se jettent la tête au mur, qu’ils jeûnent, se prosternent, récitent les mêmes fadaises à longueur de journée. Pour autant que cela les occupe paisiblement, je leur garantis ma neutralité. À vrai dire, je m’en fiche. On compte tellement de sorte d’abrutis dans la société que celle-là ne dépareille en rien les autres.
Je ne voudrais en aucun cas, troubler leur cérémonie, les insulter, voire les empêcher de vivre leur religion au maximum, à condition que l’on ne m’empêche pas de trouver cela absurde, ni de pouvoir le dire si on demande mon avis.
Mais qu’ils viennent mettre leur nez dans mes affaires, à me commander sur mes heures de liberté, me dire de m’enturbanner et me laisser pousser la barbe et que, non content de cela, ils fomentent de petits attentats à la va comme je te place la bombe, alors là, comme dans le film, le cave se rebiffe ! Ce n’est pas encore le cas. D’après Houellebecq, on en a encore pour cinq, six ans par là… peut-être la sortie de tôle de Tariq Ramadan ?
Le politicien fait gaffe. Il voit bien que la religion musulmane embobine un tas d’électeurs agnostiques, et pour une fois, les plus enthousiastes sont de gauche !
Pour l’instant le politique compose… il composera jusqu’au jour où emberlificoté dans son désir de pouvoir et ses électeurs de plus en plus pressant, il se mettra même le berlingot divin d’Abou dans le cul, pour être réélu !
« Ils ont détruit ma vie », s’est lamentée la mère de famille qui avait été sommée de retirer son voile noir lors d’une sortie scolaire au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.
Je sens que déjà cette histoire pourrit la mienne !... Et ça, tout le monde s’en fout.
En Occident, on a connu les Croisades et l’Inquisition. En conneries religieuses, on est servi !
Ah ! la maman voilée du voile noir salafiste, humiliée devant son fils en pleurs, c’est un loukoum pour Abou Bakr al-Baghdadi !

Poster un commentaire