Messe eucharistique MR sur RTL !
Ce dimanche, crédo de quelques scripturaires d’Alexis de Tocqueville qui tentent leur chance à l’élection de la présidence du MR. Pas de programme, pas de perspective à la montre des idolâtres de la farfouille libérale, ils étaient cinq à pérorer ce dimanche face à un Deborsu ricanant.
C’est terrible de n’avoir rien à dire et de le dire quand même !
Certes, la fin du monde n’est pas pour demain. Pourtant, ces accélérateurs du processus de la fin de l’espèce, nous donnaient des raisons d’avoir peur, en les découvrant le verbe haut et la mine assurée, dans le stupide entêtement de ce qu’ils sont, sans moyen d’en sortir.
Ces gens quelconques ouverts à ce qu’il ne faudrait pas faire et qui le font avec la conviction que c’est la bonne direction, annoncent un chaos prochain par leur seule présence. Puisqu’ils n’ont pas idée de ce qui les attend, de ce qui nous attend, ils vont à l’abattoir l’âme sereine !
La dévotion est le propre des commerçants imbéciles qui vendent leurs saloperies comme des nectars et qui se vantent de s’empoisonner eux-mêmes en consommant leurs produits.
Cet amour du système reste le bon moyen de capter les envies, souvent au détriment de la réflexion, dans le bal des débiles qu’ouvre le couple Bouchez-Defraigne, lui toutes dents dehors, elle maquillée comme pour lever la jambe dans un french-cancan.
Avec eux nous n’aurons pas de réponse sur la démographie, avec tout ce qu’elle a de révélateur pour comprendre le passé, mais aussi pour prévoir l’avenir.
On voit d’ici leur château de cartes soufflé par dix milliards de bouches à nourrir d’ici la fin du siècle, selon une autre prévision que la leur, foutrement plus réaliste et quasiment certaine, balayant l’homme libéral, super-prédateur, qui croyait imposer sa doctrine à tous les vivants de la planète.
Tous ceux qui naissent aujourd’hui atteindront cette fin de siècle, enfin si les circonstances le leur permettent. De ce nombre, ceux qui, à la veille d’être engloutis par la marée humaine, auront voté une dernière fois, pour le petit fils de l’actuel Ducarme, seront à jamais figés dans l’histoire, comme les derniers vestiges de ce qu’on pourrait appeler les résidus de la connerie militante libérale. On voyait dimanche Denis Ducarme, si confiant dans la nature exceptionnelle des marchés mondiaux que son visage se rétrécissait autour de deux petits yeux de naja, par conviction. L’évidence absolue réduisait aussi son cerveau, comme s’il était tombé dans la marmite des Jivaros.
Les Écolos l’ont oublié avec les MR, mais le facteur principal qui commande à tout le reste, c’est la démographie. Bien avant l’art d’écouler la marchandise de masse en salopant tout l’environnement, c’est la prolifération de l’humain qui multiplie de façon exponentielle le besoin d’accaparement et donc de saccage et de destruction de tout ce qui nous entoure.
Mettez les dix sagouins de l’émission, seuls ou à peu près sur un continent comme l’Europe, ils auront beau satisfaire leur instinct, piller, saloper, et même copuler sec et faire des petits MR en pagaille, ils ne parviendraient pas à augmenter d’un demi-millième de degré la température ambiante, ni atteindre à la déforestation, encore moins aux grandes tueries à la Buffalo Bill des grands mammifères paisibles, même si Deborsu les équipait chacun d’une mitrailleuse lourde.
À 500 millions en Europe, c’est autre chose… le milliard on n’ose pas y penser.
La première grande multiplication eut lieu au Proche-Orient il y a dix mille ans, suite à l’invention de l’agriculture et de l’élevage. Entre le paléolithique supérieur (XIe millénaire av. J.-C.) et la fin du néolithique (IIe millénaire av. J.-C.), la population de l’Europe a été multipliée par cent ! L’augmentation de la population fut la cause et l’effet de la mutation du système économique, à la fin de la période glaciaire.
Qu’est-ce qu’on me chante de la liberté d’entreprendre n’importe quoi, à condition que la jobardise soit générale pour l’écoulement des stocks.
Vous avez vu comment cela se passe dans une cellule individuelle dans laquelle les prisonniers vivent à cinq ou six ?
Le système libéral pourrait gagner dix, voire vingt ans de plus, par une politique largement ouverte à l’accueil des immigrés, vite scolarisés, embobinés, requinqués en militaires farouches défenseurs de l’Europe à la poussée de leurs congénères malchanceux.
Ils font le contraire. Les MR veulent tout, même devant le péril de tout perdre.
Les Terriens sont passés de 1 milliard en 1800 à 7,7 milliards début 2019. Et ce n’est qu’un début. À cette allure, nous atteindront peut-être les 20 milliards au lieu des dix extrapolés.
Faire encore de l’Adam Smith ou du Galbraith à Stieglitz, avec ce qui nous pend sous le nez, relève de la réflexion de Jean-Baptiste Say dans son cours pratique d’économie « Lorsque les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne, la terre ne produit que des bruyères et des forêts. »
Grand dieu… si c’était vrai !