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Entre Tibère et Germanicus.

Est-ce qu’accéder au pouvoir et devenir un homme d’État rend inconscient et satisfait ?
Pour eux, gouvernant par profession, ça ne représenterait rien la pénibilité du travail ? Exécuter par ordre des travaux dehors par tous les temps, alors que ceux qui doivent en juger sont à côté du chauffage central, les laisserait indifférents !
Estimer que monter sur un toit à plus de soixante ans pour changer des ardoises est moins dangereux et moins risqué, qu’un métier de policier armé et casqué qu’on quitte à 55 ans avec une bonne retraite et l’estime de l’État, c’est « normal » ?
La souffrance humaine ne touche pas les parangons de vertu, crème du court-bouillon bourgeois de notre démocratie, à croire que le peuple, comme le sexe d’un obèse, ne se voit plus.
Sommes-nous dirigés par des sociopathes ou par de lâches petits bourgeois ?
Telle serait la tranche d’humanité dite de l’« élite » qui fait un métier de ce qui au départ n’en est pas un, choix qui dit tout sur le désir de commander aux autres !
Sait-on encore ce que le métier de chef implique ?
Germanicus, le héros assassiné par Tibère, l’assassin-calculateur laissant la place à la couvée incestueuse d’Agrippine-la-Jeune (1), c’est Castaner oubliant les mains arrachées et les yeux crevés par ordre ?
L’exemple, c’est Napoléon au Pont d’Arcole. Le contre-exemple, c’est Michel, truandant une place à l’Europe !
Y a-t-il plus ignoble métier aujourd’hui que de prendre les gens par leur point faible et leur faire croire qu’ils ont parfaitement raison d’être nationalistes, anti-chômeurs, contre les fainéants, sans dire un mot de la rente et des rentiers, et moyennant quelques petits retranchements au niveau des salaires, des vieux et des malades, leur asséner jusqu’à ce qu’ils s’en convainquent eux-mêmes, que le capitalisme, grâce à cela, a encore de belles années devant lui, pour qu’ils y participent, car ils y ont leur place ?
Le sociopathe, l’inconscient heureux et la brute sont indissociables et indiscernables.
La hyppe ne vous le montrera pas, mais rien qu’à voir la tête d’un Trump ou celle plus glaciale d’un Macron ou encore la gueule cabossée d’un Bacquelaine roublard, on devine : nous sommes sous le règne des brutes.
Auteurs et dispensateurs des politiques publiques qui tuent méthodiquement ou qui laissent tuer « accidentellement », par accident chimique, harcèlement d’entreprise, par ergonomistes criminels ou fous du Labo 4 intercallés, toutes ces belles crapules alignées sur les marches des palais, c’est le gouvernement dans son universalité actuelle, notre gouvernement, celui des autres, de cette Europe des dupes ! Ces politiques criminelles se devaient d’honorer la sauvagerie policière, brute parmi les brutes.

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Puisque Charles Michel s’est fait ouvrir un compte à l’Europe, comparons Edouard Philippe à Philippe Pétain gagnant sur le papier la bataille de Verdun depuis Paris (on pense que le vainqueur serait plutôt Nivelle), sans jamais sentir le pouls des premières lignes, pour aller se faire photographier dans une tranchée de l’arrière, avant qu’on ne la comble.
Cette victoire, c’est celle de la violence néolibérale avant la lettre.
Les gouvernements que nous ne méritons pas, ne cessent de parler d’eux quand on ne leur demande que de parler de nous.
Rien ne justifie la violence des politiques actuelles à l’égard des peuples. Alors, pourquoi et au nom de quel idéal démocratique, les tolérons-nous ? Injustifiables, elles sont intolérables, et pourtant...
La violence n’est pas du côté du peuple. Elle est du côté de l’État. On n’a jamais vu les violents s’arrêter d’eux-mêmes. Laurent Berger, le doux conciliant, c’est madame Marie-Hélène Ska de la CSC Belgique. Ils devraient quand même savoir que ça fait pourtant un bail que le capitalisme tue au sens propre.
Ils ne sont quand même pas puceaux. Les politiques libérales sont faites pour tuer des gens. Des citoyens mourront à cause des Bouchez, Bacquelaine, De Wever et on pourrait aligner avec eux, bien d’autres criminels, même inattendus (enfin par pour tout le monde) des Di Rupo et des Stéphane Moreau, le sabre et le goupillon du socialisme de connivence.
On n’arrête pas les violents avec de bonnes pensées et des sourires qui précèdent des arrangements.
Les violents que tout le monde connait en Belgique comme en France, il va falloir que nous nous en occupions une fois pour toutes.
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1. Les historiens classiques ne sont pas d’accord entre eux.

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