Death march.
Deux événements me font passer le goût de la plaisanterie ; le premier : la propagation à l’homme d’un virus baptisé 2019-nCov, depuis un marché de la ville de Wuhan (Province de Hubei) Chine, spécialisé dans la vente en gros de poissons et de fruits de mer, et le second : Donald Trump participant, à la Marche pour la vie « March for life », devenant ainsi le premier président américain à se rendre à l’événement contre le droit à l’avortement.
Le rapport entre les deux événements relève de la métaphysiue..
Les virus peuplent les océans dont nous provenons. Ils sont les premières sources de la vie sur terre. Ils auraient modifié les structures cellulaires, sinon les auraient composées depuis leur abondance, formant une masse vivante dont nous sommes les très lointains descendants à l’extrême bout de la chaîne. Générateurs de vie, les virus en transformistes du vivant, pourraient être les agents de notre disparition.
Donald Trump célèbre la vie d’un côté et sème la mort de l’autre. Fait-il davantage œuvre humanitaire en s’insérant dans un cortège qui défend la vie préfigurée par le fœtus, alors que dans le même temps, il multiplie les atteintes au vif de la planète par l’intérêt inconsidéré qu’il porte au système capitaliste, qui consomme et détruit tout sur son passage ?
En un mot, Trump collabore-t-il avec le "2019-nCoV" à éteindre l’espèce humaine ?
Avant de répondre à cette question, il est vraisemblable qu’on stoppera le virus et qu’on trouvera les moyens de s’en prémunir. La question est de savoir combien de temps un virus peut survivre en-dehors de la personne qu’il a contaminée, outre sa faculté de se transmettre d’un humain à un autre, par toux, sudation, attouchement, etc.
Par contre, il semble impossible que nous nous prémunissions de l’infection capitaliste que Trump se fait un malin plaisir de propager.
Il est vraisemblable que les fœtus qu’il protège, adultes, finiront par périr par ses soins.
Pour répondre à la question, Trump ne collabore pas à 2019-nCoV, parce qu’il n’a pas besoin de lui pour venir à bout de nous.
On aura trouvé un traitement ou un vaccin au virus, que l’exploitation du schiste, les pollutions des mers, l’augmentation exponentielle du CO2, la crue des océans, la libération du permafrost des cousins de 2019-nCoV, des fusions nucléaires par un maniement maladroit des bombes, l’impossibilité de stocker indéfiniment les produits irradiés, la raréfaction des eaux propres et l’intense activité aérienne de communication faisant qu’un porteur du virus dans le Wisconsin pourrait dans les heures qui suivent en faire cadeau à un habitant de Bressoux-haut, s’avéreront dans une seule de ces possibilités ou toutes réunies, que nos jours sont probablement comptés à l’horloge universelle dont je me suis moqué hier.
Donald Trump ou un successeur, pourrait finir parmi les décombres de la Maison Blanche sans trop savoir ce qu’il lui arrive. Il aura beau s’interroger sur ce qu’il aurait dû faire ou ne pas faire, il sera trop tard. Il se peut même qu’il ne sache rien de l’estocade finale : la seule irritation géologique de la planète ou de mille façons diverses, la pollution de l’air, un super-virus, une guerre nucléaire, etc. on pourrait en écrire là-dessus deux pages pleines. Il mourra sans doute en proférant des insultes à l’encontre des démocrates, responsables selon lui de la fin du monde, sans aucune autre hypothèse, bannissant celle qui aurait eu le plus de chance d’être la bonne : la persistance d’une économie assassine de l’espèce humaine, la sienne !
Évidemment, il ne sera pas le seul coupable. Sa monstruosité aura plu et comme le virus s’être répandue de par le monde. Elle aura produit en Belgique des émules aussi dangereux que lui, sorti du moule fatal, produisant les mêmes toxines, tuant toute autre source de vie, comme si l’homme pouvait survivre sans les autres espèces.
Ce qui nous amène à une ultime énigme.
Les virus sont-ils des êtres vivants ou non-vivants ? Trump appartient-il à l’espèce humaine ou bien est-il l’Armageddon qui s’est reproduit en Belgique et dont on connaît quelques spécimens Bouchez, Bacquelaine, Reynders, Di Rupo, Michel… etc. ?
L’erreur dichotome établit des barrières entre les catégories distinguées. Une molécule fait partie du vivant ou elle n’en fait pas partie. Mais le virus n’est vivant qu’au sein du vivant…
Trump n’est un danger que parce qu’il s’est reproduit partout dans le monde. Dans tout traité signé, il y a poignée de main, donc contamination. Bien entendu, Trump n’est pas le premier nuisible, pour des raisons de commodité, ce nom a été préféré à une multitude d’autres resposables, d’Adam Smith à Macron.
À considérer les choses, Trump et le virus ont un comportement identique. S’ils étaient doués d’intelligence, ils ne scieraient pas la branche sur laquelle ils sont assis !