L’Europe démasquée !
Charles Michel a peut-être fait le con en allant se beurrer à l’Europe. Au point où l’on en est, la barque prend eau ! Et ce n’est pas sa logorrhée qui va sauver les meubles. Quant à sa suffisance Reynders, il faudra bientôt qu’il trouve autre chose pour payer les traites de sa villa uccloise. L’ennui, c’est qu’à part la politique, il ne sait rien faire.
On y a casé deux cas difficiles. Il reste Maggie De Block. On aurait dû faire un lot de trois. On lui aurait trouvé un bureau d’expert. Ça ne doit pas manquer dans les étages.
Mais non ! On était à penser au moment de l’embauche du siècle « mais qui est le plus incompétent pour gérer la grande misère hospitalière ? ». Il fallait un médecin, évidemment, en-dehors faire « infirmière en chef », Maggie ne sait rien faire pareil, voyez Bacquelaine ! À l’époque, elle était très populaire, donc elle pouvait perdre un peu de sa popularité. Maintenant, elle est à sec, plus populaire du tout. On ne sait plus qu’en faire…
L’Europe, c’est pareil, on ne sait plus qu’en faire, le club des 27 n’est nulle part. Des malins disent que l’Europe s’était confinée avant tout le monde.
Des médecins cubains débarquent en urgence en Italie, brandissant drapeaux nationaux et portraits de Fidel Castro. L’image ne rassure pas l’UE, nulle dans son soutien à l’Italie.
Puis la Chine envoie son armée du salut fraternel avec un avion bourré de masques FFP2, ce que Bruxelles n’a pas su proposer contre le coronavirus. L’Europe amoureuse des décentralisations fait faire ailleurs ses stocks stratégiques, si bien qu’en cas de coup dur, c’est un grand corps malade à poil qui attend des commandes qui tardent.
Elle est belle la politique atlantique de l’Europe, avec un Trump qui lui met des pénalités, qui la boude, la reprend, puis en fin de compte interdit aux Airbus d’atterrir chez lui.
88% des Italiens considèrent que l’UE ne sert à rien face à l’épidémie. L’armée de fonctionnaire est à l’image de la Belgique qui compte six ministres de la santé, ce qui fait six échecs au lieu d’un ! Celui de Maggie De Block aurait largement suffi.
Les eurosceptiques qui sont, au contraire de leurs confrères anglais, peu emballés des manières de Trump, soulignent que Cuba est le troisième pays à s’investir aux côtés de Rome, après la Chine et la Russie.
Tout ce que fait l’Europe, c’est balancer les biftons pour aider l’OMS et sonner trois fois par jour chez les chercheurs qu’elle entretient à grands frais, pour savoir où ils en sont dans la confection d’un vaccin.
Fraulein von der Leyen a suspendu la règle des 3 % de déficit. Ça tombe bien, à par l’Allemagne, tous les autre États de l’Union n’y pensaient déjà plus avant le virus. On a oublié la crise qui enfle, partie presque en même temps que son collègue virulent de Wanhu, à la mi-décembre 2019.
Les gens ont besoin de voir l’Europe se mouiller, prendre des risques. Bruxelles ne parle que pognon. Si Michel s’était pointé en Italie avant les Chinois débarquant d’un Airbus, avec un million de masques FFP2, son alopécie aurait plu aux Lombards.
On a beau glapir en haut-lieu que l‘Europe n’a pas la santé dans sa zone d’influence, si ses huiles avaient eu du flair, ils auraient oublié les traités et les conventions.
Dans la confusion générale, on a perdu de vue Barnier et ses pourparlers avec Boris Johnson. D’évidence, l’accord final de décembre prochain ne sera pas prêt. D’autant que Boris, à force de faire le malin comme Trump, a chopé le virus.
En dernière nouvelle, ce n’est pas un don de la Chine a annoncé l’Europe à gros renforts de trompettes, mais une livraison, « Nous ne sommes donc pas dans un mécanisme de solidarité comme cela est présenté », rappelle une responsable de la Commission. Trop tard, sa remarque tombe à l’eau. Les Chinois sont des bienfaiteurs et l’Europe un poids mort.
Poutine qui n’est pas tombé de la dernière pluie réagit pareil au quart de tour. Les spécialistes russes engrangeront de l’expérience et des connaissances qui leur seront utiles une fois rentrés en Russie. Le Kremlin joue la carte interventionniste sur le vieux continent.
Qui aurait cru qu’un vivant aussi minuscule que Covid-19 pouvait à lui tout seul stopper net une économie productiviste et antisociale et couper dans l’œuf les rêves de la bonne centaine de milliardaires qui se croyaient tout permis sur cette fichue planète ?
La condition de la survie de l’Union européenne dans l’après-crise ? Réservez au moins un respirateur pour Charles Michel, sa sortie de crise personnelle n’est pas pour tout de suite…