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Donald réélu malgré tout ?

L’incertitude naît aux USA de la réélection de Trump en novembre, à la suite du désastre économique et de la pandémie !
Mais Donald, avec ses 40 % d’électeurs favorables, n’a pas dit son dernier mot.
Depuis la crise, on assiste à un carrousel de démissions et de nominations à la Maison Blanche. C’est le bon plaisir qui règne à Washington. Le seul qui résiste, c’est Jared Kushner, le gendre du patron, celui qui a le plus de boulettes à son actif..
Au rythme du premier trimestre, le jour du scrutin, on comptera des millions de sans-emploi, des dizaines de milliers d'entreprises en faillite, ainsi que plus de 100.000 morts du Covid.
Les médias progressistes poursuivent la dénonciation du milliardaire newyorkais dans ce qu’il a de plus trouble, ses erreurs, ses frasques, ses manipulations. L’ouvrier blanc pauvre le soutient, jusqu’à quand ? La recommandation de Donald de l'ingestion ou l'injection de produits désinfectants pour traiter le virus n’a pas découragé son électorat.
Les sondages qui donnent Biden gagnant dans les états-clés mettent Trump en rage. Si l'élection présidentielle se tenait aujourd'hui, c'est Biden qui serait le prochain président des USA.
Dans l’élection du second mandat, le président sortant a l’avantage d’être en exercice et de jouir de toutes les ressources attachées à sa fonction.
Les conservateurs ont levé 187 millions de dollars de plus que Biden. Ils peuvent compter sur Poutine, sans l’oser dire, dans son œuvre de sabotage électronique des démocrates. Eux-mêmes disposent des technologies numériques et de cyber-ressources de pointe, que le camp Biden n’a pas.

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Au cas où Biden l’emporterait, le pouvoir judiciaire, gonflé des 200 juges nommés par l’administration républicaine, dont deux à la Cour suprême, pourrait bloquer la machine électorale. En 2000, entre George W. Bush et Al Gore, la Cour suprême est intervenue sur un recomptage des voix en Floride. Elle a tranché en faveur de Bush, le conduisant à la Maison-Blanche.
Dans les bureaux de vote, surtout au dépouillement, des incidents pourraient semer la confusion, les juges nommés par Trump régleraient la question. L’électeur américain n’est pas gâté, le semblant de démocratie y est encore plus branlant qu’en Europe !
En septembre, si les sondages sont toujours contraires, Trump pourrait diligenter sur ses chaînes de télévision à son service des informations arrangées pour que les personnes qui n'ont pas l'intention de voter pour sa réélection ne votent pas du tout.
Par le passé des techniques ont montré leur efficacité, par exemple des machines à voter défectueuses et des files d'attente si longues que les gens retournaient chez eux sans voter.
Le sabotage des votes par correspondance ou anticipés partout où les Démocrates ont l'avantage, l’administration Trump sait y faire. Ce sont des méthodes de voyou, certes, et alors ?
Il y a aussi le classique empêchement du vote des délinquants qui ont purgé une peine de prison, 7% à 8 % des Afro-Américains ne peuvent pas voter; au sein des autres populations, ce chiffre n'est que de 1,8%.Trump sait bien que le vote des Noirs est majoritairement démocrates.
En réalité cette mascarade à l’américaine ne consiste pas à conquérir une base électorale, puisqu'elle est là et qu’elle ne bouge pas. Il s'agit de faire que les sceptiques, les indécis, les gens désinformés et désœuvrés n'aillent pas voter.
À la suite de la mauvaise gestion de Trump de la pandémie, Obama est monté en ligne derrière Jo Biden pour le soutenir, mais aussi pour défendre sa politique de soin gratuit que Trump démantèle peu à peu. Cette politique a accru les risques d’accidents de santé des populations pauvres, surtout noires. Trump s’est déchaîné sur Obama dans ses tweets, d’autant qu’il existait entre les deux présidents une ancienne inimitié, qui remonte à l’acte de naissance d’Obama contesté par Trump.
Non seulement il faut être sponsorisé ou milliardaire pour devenir président des USA, mais il faut aussi savoir truquer les élections le cas échéant. Réussir en arnaquant autrui, c’est le principe même du capitalisme, les Américains y sont toujours sensibles et admiratifs !

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