Des criminels au pouvoir !
Dans la liste des fléaux que l’humanité subit depuis la nuit des temps, le Covid-19 et le dérèglement climatique viennent de s’y ajouter.
Quoique la démographie galopante ait été le facteur accélérant de l’un et l’autre, ces deux calamités sont fondamentalement différentes.
Une immunité collective qui s’acquerra à la longue ne donne pas au Covid-19 le pouvoir de nous exterminer. Nous avons surmonté la peste, le choléra et la grippe espagnole. D’un taux létal jusqu’à présent inférieur à 1 % des cas, Covid n’atteindra pas un million de morts (à moins d’une mutation dimorphe) sur une population mondiale de 7 milliards 7. Par rapport à la grippe saisonnière, c’est peu de chose.
Tout autre est le danger climatique à quoi notre façon de produire nous expose.
L’inaction, devant les éléments produits par le productivisme même de l’économie, a transformé une « vertu » cardinale du libéralisme en Armageddon des temps modernes.
Cette pétrification sidérante de l’humain sur ses complexes industriels desquels sortent, bon an mal an, gadgets plastiques, chimie agro-alimentaire, gaz, fumées, huiles fossiles et de houille consommées, aura raison de nous !
Nous allons à des dégâts majeurs irréversibles. Les discours sur l’économie libérale ou néolibérale, comme on veut, sont des preuves de l’inconscience génocidaires de Trump ou Bolsonaro, mais encore de leurs sous-produits Macron ou Sophie Wilmès.
La gauche non-libérale est elle-même concernée dans son courant productiviste, de sorte qu’il lui faudra revoir les projets d’une économie redistributive, en tenant compte de la parcimonie avec laquelle on produira et répartira les biens de consommation.
On peut s’attendre à une succession d’événements tragiques de plus en plus rapprochés : maladies d’adaptabilité au nouveau climat, canicules, sécheresses, inondations, cyclones. Chaque trouble climatique équivaut à lui seul à la crise du Covid-19.
Leur simultanéité et leur répétition nous ferons courir d’un drame à l’autre, afin de parer au plus pressé. Les répits deviendront insuffisants pour rebondir.
La société sera en état d’urgence permanente.
On a vu que la gestion de la pandémie du Covid-19 a été calamiteuse. Si nos personnels de santé ont tenu le coup, par contre les points faibles ont été nos six ministres de la santé asphyxiés par la stupidité libérale de Maggie De Block. La poursuite de cette « politique » nous vaut même un ministre des masques !
C’est courtelinesque ! Dépêchons-nous d’en rire, l’euphorie ne durera guère.
Quand de vastes régions abritant une grande partie de la population mondiale deviendront invivables ou n’existeront tout simplement plus, envahies par les océans, quel sera le comportement des pays épargnés ?
On ressent un malaise devant la politique de Theo Francken à l’égard des étrangers. Qu’adviendra-t-il de ce mouvement d’humains de plusieurs millions de personnes en même temps ? Quelle sera l’attitude de la Belgique, avec tous ses libéraux conservateurs à l’image de GL Bouchez ?
Et nous-mêmes dans notre propre pays ? Que la mer du Nord revienne jusqu’à Bruges – comme au Moyen-âge – que ferons-nous ? Nous laisserons-nous submergés, serons-nous les Palestiniens des Flamands ?
Nos sociétés sont menacées d’effondrement, il n’y a que les partis en alternance au pouvoir pour ne pas s’en apercevoir.
Un seul exemple parmi d’autres : l’accumulation des GES dans notre atmosphère, avec le CO2, le plus répandu, ne disparaîtra que lentement, 40 % restant dans l’atmosphère après cent ans et 20 % après mille ans. Chaque journée perdue dans la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles rend ainsi plus coûteuse l’action à mener le lendemain. Chaque décision rejetée comme difficile aujourd’hui conduira à prendre des décisions encore plus difficiles demain.
Le tableau n’est pas idyllique. Faut-il sombrer dans le désespoir ? La crise du Covid-19 met en avant l’impérieuse utilité de l’action publique. Depuis la création de Richard3.com, ce blog postule la nécessaire rupture définitive avec le capitalisme, tueur de la planète.
Une prise de conscience collective sur notre mode de vie est capitale. L’essentiel de la population comprend les enjeux et la nécessité des mesures de précaution. Les milieux capitalistes pas encore. Ce n’est pas de leur intérêt. Il faudra les y contraindre et désigner les criminels qui le promeuvent !