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Un fou à la Maison Blanche !

Dans la machinerie du « Grand Complot » qu’il détraque, Trump feint ou ne croit pas qu’il a été battu par Joe Biden. Je ne suis pas qualifié pour refaire le débat. Mais, il est légitime de se poser la question de savoir ce qui arriverait si une forte minorité considérant la défaite comme un mensonge, prenait le pouvoir par la procédure de la Cour suprême et, renversant les rôles, établissait que Trump serait maintenu au pouvoir après le 20 janvier ?
Voyez comme un mensonge qui entre parfaitement dans un raisonnement peut devenir une vérité, malgré la réalité démontrant le contraire !
Éric Zemmour, dans l’émission de Christine Kelly sur C-News, rejoint Trump en tentant de persuader les auditeurs de la fraude électorale favorisant les Démocrates. Zemmour a-t-il fait le même calcul que Trump ? Arrangeant les faits à sa guise, niant l’évidence sans apporter aucune preuve, il vient de choquer les derniers auditeurs qui le croyaient un honnête homme !
Beaumarchais a inventé « Bartholo » un personnage expert dans l’art de tromper « Quand une chose est vraie ! si je ne veux pas qu’elle soit vraie, je prétends bien qu’elle ne soit pas vraie. Il n’y aurait qu’à permettre à tous ces faquins-là d’avoir raison, vous verriez bientôt ce que deviendrait l’autorité. »
Deux siècles et demi plus tard, cette manière d’arranger la vérité fait partie intégrante de la politique du 45me président des États-Unis.
Position dangereuse, tant il s’avère qu’entre sa minorité et celle de la majorité, il n’a d’autre ressource que détruire celle-ci et devenir aux yeux de tous, le Big-Brother qu’Orwell avait inventé dans son ouvrage prémonitoire « 1984 ».
Ce qu’il ne fera pas, non pas qu’il ne le veuille pas, mais si le « Petit Blanc » des campagnes est prêt à tout, les administrateurs du Grand Complot ne laisseront pas faire ça… du moins pas encore. Il se pourrait même que persistant dans sa destruction des lois de la démocratie au service du Grand Complot, au vu des dégâts, la CIA ou tout autre formes occultes du pouvoir, ne l’exécute comme Kennedy.
Depuis Néron, il y a une telle multitude d’exemple de dirigeants liquidés au nom de la raison d’État, qu’on ne saurait les dénombrer.

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Au vu des démarches de Trump, ses interventions sur la scène internationale sujettes à la moquerie, son comportement aux tribunes et sa « communion » avec le peuple américain dans ses meetings, de nombreux psys l’ont classé dans les personnalités histrioniques.
C’est un cas, pas le premier, non prévu par la Constitution américaine. C’est pourtant ce genre qui peut amener de grands désordres et créer le plus de troubles.
Rejoignant les psys, des législateurs démocrates et républicains, des journalistes et commentateurs politiques parlent de l’immaturité émotionnelle et de la stabilité mentale et psychologique de Trump. La présence dans le jeu du Grand Complot à l’échelle mondiale, d'un dirigeant instable et incapable d'accepter la réalité, aggrave les tensions et pourrait amener à un conflit majeur entre les États-Unis et la Chine.
Les critiques s’appuient sur deux éléments. Trump est un menteur pathologique qui arrange les faits pour les coller à sa vision de la réalité. Sa tendance à fabriquer des « faits alternatifs » n’est plus à démontrer, comme sa fixation à grossir l’importance des foules à ses meetings, ses fakes à répétition, son insistance sur une fraude électorale massive inexistante déjà en 2016, malgré sa victoire de l’époque et reprise en 2020 à l’occasion de sa défaite, ne sont que quelques exemples parmi d'autres.
Son délire l’amène à mentir systématiquement. Donald Trump est incapable de contrôler ses pensées et ses émotions. Il sent le besoin de tweeter même la nuit. Cette tendance à tweeter s'apparente à une forme de désordre mental. Lorsque son importance personnelle n'est pas reconnue comme il l'espère, son côté narcissique se manifeste dans une anxiété insupportable et une rage incontrôlable. Il insulte et ridiculise ses rivaux, confronte ceux qui le défient ou le critiquent, manque d'empathie et se montre vindicatif. Il a recourt à un langage injurieux, « you’re fired » ! Il traite les secrétaires d’état comme ses employés du golf.
Trump est en train de fomenter un attentat contre l'institution démocratique américaine. Le "showman" jette ses derniers feux, afin de conserver les projecteurs braqués sur lui !
Malade mental ou troubles de la personnalité ? La postérité tranchera.

Commentaires

Il y a quatre ans, je me souviens répondu à un de l'une de vos chroniques sur l'individu, qu'il s'agissait d'un fou, vous n'étiez pas de mon avis, je pense aujourd'hui, qu'il n'ya que les fous qui ne changent pas d'avis.

Cher lecteur,
Un Malade mental peut être considéré comme fou, c'est-à-dire ne disposant pas de sa raison. Un trouble de la personnalité n'implique pas qu'il soit fou. C'est-à-dire que le débat vieux d quatre ans n'est pas clos. De vous à moi, la postérité tranchera aussi sur ce petit différent.
Bien à vous.

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