Mort pour rien !
L’enseignant Français, Samuel Paty, serait-il mort pour rien ?
En Belgique un enseignant a été suspendu cette semaine par sa direction à Bruxelles pour avoir montré à ses élèves une caricature publiée par Charlie Hebdo. L’information, révélée par le quotidien La Libre Belgique, a été confirmée par le porte-parole de la bourgmestre de Molenbeek, la commune bruxelloise où se sont produits les faits.
C’est le même procédé qu’en France, « deux ou trois parents » se plaignent à la direction de l’école primaire qu’un dessin montrant les parties génitales du prophète ait été montré aux élèves, et aussitôt la direction s’active, sans même observer que sur le dessin on ne voit que le sleep d’une caricature d’Erdogan, dit Mehmed III.
En France, Samuel Paty est passé directement de la possibilité d’une sanction par la direction à la Légion d’Honneur à titre posthume et les Palmes académiques. Ce n’est pas le cas de l’instituteur de Molenbeek, mais les balourds qui le mettent en lumière doivent avoir une drôle d’idée de la laïcité et du sens critique à l’école.
Catherine Moureaux (PS), la bourgmestre socialiste qui gère la ville en coalition avec les libéraux francophones, fait peu de cas de la liberté d’expression et entre dans le jeu de quelques musulmans exaspérés qui, sciemment ou inconsciemment, ouvre la porte à d’autres musulmans plus radicaux, mettant la vie de cet enseignant courageux en danger.
Il y a dans la frousse de madame Moureaux d’entrer en confit avec les musulmans de sa commune, une atteinte à la vie d’autrui et un manque de responsabilité vis-à-vis du droit de chaque citoyen à s’exprimer sur tout.
Accabler l’enseignant, en prétextant que ces dessins sont obscènes et seraient de nature à troubler l’ordre public, avec la circonstance aggravante que ce dessin a été montré à des préadolescents, cache la vraie raison. En plus, ces trouillards ne font pas la distinction entre un dessin et une photo.
Quant aux effarouchés supposés, à moins que les latrines de l’école ait été fraîchement repeintes, en matière de dessins autrement plus gratinés, les élèves de Molenbeek n’ont rien à démontrer à personne.
La passivité des enseignants en Belgique en dit long sur la terreur de « mal faire » qui paralyse tout qui voudrait enseigner normalement, sur ce pour quoi on le paie !
Ce n’est pas une sanction, dit-on dans les milieux PS de la bourgmestre, « cela revient à lancer la procédure disciplinaire. » Comme si ce n’était pas la même chose ! C’est en tout cas dans le but d’apaiser les fanatiques d’Allah que la commune abrite par milliers.
Cette mesure est une lèche aux parents « outrés » sans doute proches des milieux salafistes et peut-être pas fâchés que cet instituteur courageux reçoive une leçon. Ce faisant pour caresser sa clientèle dans le sens du poil, madame Moureaux court un risque ; car s’il arrivait que cet instituteur fût agressé ou pire, elle pourrait très bien être déférée en justice pour complicité d’une association criminelle terroriste.
Molenbeek-Saint-Jean, commune populaire d’environ 100.000 habitants, comptant une importante communauté d’origine marocaine, a acquis la réputation d’être un terreau du djihadisme en Europe, quand l’enquête franco-belge sur les attentats parisiens du 13 novembre 2015 (130 morts) a mis en évidence que plusieurs assaillants en étaient originaires. Bien sûr, on est à Molenbeek, commune célèbre pour la participation de quelques-uns de ses ressortissants à la tuerie du Bataclan.
La vue fantasmée car inexistante des testicules du prophète en dit long de la mauvaise foi desParents d’élèves indignés et de la complaisance de la direction de l’école à leurs discours hypocrites.
Peut-être finalement qu’on tiendra des propos « apaisants » et que l’instituteur sera sanctionné « pour faire semblant » afin de contenter les ardents défenseurs du prophète. Encore que : dire que les couilles de la représentation de Mahomet sont obscènes, un salafiste pourrait la trouver mauvaise et irrévérencieuse.
Commentaires
"Ces furies, à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Lui auraient bien léché les choses,
Par bonheur il n'en avait pas..."
Postée le: michel | novembre 1, 2020 09:25 AM