« Servir l'État rend fou ! | Accueil | Un gorgeon, mec... le der ! »

Michel & von der Leyen délayés !

Marre des informations uniquement sur la pandémie. Dimanche, Christophe Deborsu d’RTL a passé tout son temps d’antenne dessus.
Ce n’est pas qu’on s’en désintéresse, on sature. C’est l’overdose.
Déjà infantilisé au travail, dans les moindres aspects de la vie au quotidien, voilà le citoyen infantilisé dans sa manière de réagir au Covid. Réprimandé comme un enfant, surveillé par la police, il est sur le cul devant les batailles d’experts qui avouent devant lui, qu’ils ne savent pas tout !
Pataugeant dans les couacs, Denis Ducarme en profite pour rafistoler sa popularité chez les petits commerçants au bord du suicide, tandis que le gros du personnel politique s’adjuge le droit de déterminer ce qui est bon pour le peuple qui est comme un enfant !
Deborsu déplie sa perche et arrête des gens sur le trottoir. À quoi ça sert ? Découpés au montage ou supprimés, ces reportages éclairs ne sont pas sérieux.
L’histoire sur laquelle ils bâtissent notre avenir n’est pas complète. On ne sait plus très bien où le gouvernement De Croo nous mène, si demain le système fonctionnera encore dans les même conditions économiques et sociale.
Notre grande patronne, c’est l’Europe. Elle n’est plus qu’une abstraction, balayée par la Covid.
Qu’on soit un fervent européen ou un sceptique convaincu, la puissance supérieure aux caquetants fourmillements de la chose politique détermine notre avenir. Nous n’en avons plus conscience.
On sait vaguement que Michel Barnier négocie le dernier round du Brexit, mais il y a tellement eu de dernières chances et d’ultimes remises après que les mots eussent glissé sans faire d’effets. Pourtant, notre vie future pourrait être modifiée.
Mais comme il y a de plus en plus d’eurosceptiques et qu’on n’y comprend plus rien, on hausse les épaules et on revient à Deborsu transpirant sous son masque. Les médias nous poussent carrément hors du coup. On dirait qu’ils se sont donné le mot pour nous infantiliser.
Les gens ne voient pas bien, en donnant leur avis, ce que cela pourrait changer. Et pourtant, oui, cela changerait. L’Allemagne qui préside l’Union et Madame von der Leyen veulent un accord qui pourrait se faire sur notre dos.

1can2.jpg

L’Europe est ce que les États ont voulu qu’elle soit : un marché et une banque. Le social programmé par les 27, ce n’est pas pour tout de suite. Il y a de multiples raisons à cela. Une des principales était de faire entrer la Grande-Bretagne dans le système. Une fois installée, elle a empêché de faire du social, jusqu’à torpiller les Institutions. Celles-ci sont devenues ce que les Anglais ont voulu qu’elles soient : des ateliers à faire turbiner la machine économique. L’Angleterre en a profité, plus que les autres nations.
Détracteurs et admirateurs de l’Europe pourraient se réconcilier sur le départ définitif de l’Angleterre. L’avenir est à réécrire. Les États conservateurs, comme la Pologne ou la Hongrie, avec le Brexit pourraient se trouver bien seuls et ne pas avoir d’autres solutions que celle de lâcher la bride et de faire de la collaboration sociale avec les autres pays.
L’Allemagne en voulant un accord à tout prix, risque de ficher par terre toute espérance de changement en Europe. Les Anglais n’y seront plus… tout en y restant !
On nous vend cette ultime prise de bec avec les Anglais, comme les dernières négociations commerciales pour éviter un « no deal » aux lourdes conséquences économiques, alors que nous avons la tête ailleurs, pleine de nos couvre-feux masqués ou non, nos fêtes de fin d’année et des foules « inconscientes » chez Carrefour.
C’est à croire que nos dirigeants, tous américanolâtres et par conséquent pro-britanniques, font ce qu’ils peuvent pour nous infantiliser davantage, avec l’aide de Deborsu la perche à bout de bras, présentant le micro-crachoir à des badauds rigolards.
Jusqu’à lundi, Barnier sera le navetteur Bruxelles-Londres le plus cher payé. Des accords auront-ils bien lieu ? Barnier joue sur du velours : tout le monde s’en fout !

Poster un commentaire