J’avoue !
Ces chroniques qui ont fait à ce jour 256.0012 lecteurs sur le Blog Richard3.com, font à peine quelques dizaines de lecteurs par parution sur Facebook. C’est peu. Cela est dû en partie au système qui privilégie les sites payant à diffusion plus large. Mais aussi à cause des sujets traités par l’auteur. J’avoue mon inadaptation à l’air du temps, des phrases courtes, sans point virgule et un seul complément d’objet direct, dans un vocabulaire de trois cents mots.
Les photos-montages jouent un rôle essentiel. Le trucage d’une photo de Marylin Monroe au-dessus d’une bouche du métro new-yorkais valut plus de cent visites !... un record.
Les illustrations ne sont qu’un appoint. L’essentiel reste les textes. C’est le plus inquiétant.
La nature des sujets, politiques ou philosophiques, est trop aride, trop spécialisée, trop technique, avec un usage trop fréquent de mots hermétiques de spécialiste. J’avoue encore !
J’avoue donc être une sorte de loser de la publication Facebook. S’essayer à une reconversion étant au-dessus de mes moyens, je prends acte sans aigreur de ce désintéressement.
Aussi écrirais-je, ce soir, sur un sujet qui intéresse les foules : Le look du string féminin qui dépasse du pantalon.
Sujet que Deborsu aurait dû aborder avec Christophe Giltay, s’il n’avait été question de sauver l’honneur de la police belge dans les circonstances du décès d’Ibrahima Barrie, mort à Bruxelles le 9 janvier, menottés dans un commissariat, quoique n’ayant commis aucun délit.
Au lieu de la petite culotte en fil de soie torsadée, on a eu droit au délégué syndical des flics et à l’homélie bien sulpicienne de Giltay, pilier de la démocratie vue par RTL, après avoir eu soin, bien entendu de placer l’avocat de la famille Barrie, en début des commentaires pour mieux jeter la couverture sur les flammes et pour que puisse être mis à rien le témoignage de l’avocat.
Quid de Christina Aguilera, Britney Spears ? On se souvient, Paris Hilton avait lancé la mode du slip dès les années 2000 ! Étions-nous à ce point oublieux de ce charmant événement surgissant de nulle part, et passer sous silence des rondeurs d’anthologie ?
Il faut que vous le sachiez ô vous mes dernières lectrices, le string dépassant du pantalon basse taille et du décolleté dans le dos, fait son grand retour.
Les reines du jour prennent le relais des reines du passé. Beyoncé, Kim Kardashian, Dua lipa et d’autres moins bellissimes ont décidé de montrer les prémices de leurs fondements. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Comment montrer son cul tout en ne le montrant pas ? À côté de cette nouvelle philosophie, la Critique de la raison pure de Kant passe pour des enfantillages.
Ah ! ces robes à dos nu qui laissent apparaître le sous-vêtement sacré, qu’on ne voyait que dans les castings de Marc Dorsel, désormais la mode les imposera partout ! Finies les blagues sur la couleur du slip à sentir le petit doigt de l’ingénue, dorénavant tout le monde saura que Magdelon porte en rose, Cathos en bleu et Marotte en noir !
Je devine l’effet d’une telle mode sur les quelques amies qui me restent sur FB, et particulièrement l’une d’entre elle qui m’est particulièrement chère, et à laquelle, au grand jamais, je n’ai osé lui demander la couleur de celle du jour !
Belle d’entre les belles, Kim Kardashian est la plus impressionnante. Elle est tellement proéminente du fessier que son string semble sortir d’une crevasse insondable pour s’aplatir sur une sorte de plateforme où plus d’un spéléologue a dû bivouaquer !
Evidemment, Les it-girls jouent le jeu sur les réseaux sociaux. Chacune se doit de célébrer ce nouvel insigne de la modernité, à ces torsades de soie sorties de nulle part et qui remontent bien au-dessus des hanches !
J’incite mes lectrices dont les compagnons s’essoufflent au moindre mouvement nocturne, de recourir à cette ficelle du métier pour les prendre au lasso.
À l’heure des luttes féminines pour l’égalité des sexes, il se pourrait que le string, jusque là anonyme, joue un mauvais tour à nos sœurs plates du fessier et pour lesquelles s’asseoir, sans le secours d’un coussin, était une douleur insupportable. Faire passer un cordonnet au milieu d’un coussin des « Trois Suisses », glissé sous la jupe, paraît un exercice difficile.