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Trump, mauvais perdant.

Les élections n’en finissent plus de rebondir aux USA à cause de l’obstination de Trump de ne pas reconnaître sa défaite. Ce type fait penser à ce célèbre criminel montant à l’échafaud, donnant un dernier conseil à ses pairs en truanderie « n’avouez jamais » ! Depuis, un bataillon de la mauvaise foi dans le crime organisé et en politique s’est répandu sur la planète et fait des ravages partout, laissant les gens de bonne foi, sans voix !
La malhonnêteté ne serait-elle pas en train de payer, et mettre dans l’embarras ceux qui, dans ce système du « pousse-toi de là que je m’y mette », veulent gagner des galons ?
Lorsque Biden veut concilier la chèvre et le chou, ne dit-il pas qu’il sera l’élu de tous les Américains, y compris les malfaisants, les roublards et les fous ! Si l’on excepte les dérangés du cerveau, les fans de Trump vouent un culte à ses manigances et ses magouilles, parfois sur la place publique, comme ce dernier coup de fil en Géorgie à un républicain pour qu’il « lui trouve » onze mille voix supplémentaires !
Le sommet de la condescendance pour le milliardaire teigneux serait que Biden lui accordât la grâce présidentielle et que l’autre, muni de ce blanc-seing, aille le reste de sa vie se goberger qu’on lui a volé l’élection, sur tous les terrains de golf de la planète. Cela serait le comble qui prouverait que le sans-gêne mené tambour battant, prémunit de tous tribunaux et les lois et qu’à partir d’un certain rang, tout est permis.
Ainsi, en laissant tranquillement Trump développer sa stratégie et pourrir jusqu’au dernier jour le climat postélectoral, la démocratie prend un coup dont on se demande si elle s’en relèvera.
La saga bizarroïde de l’élection présidentielle aux États-Unis est loin d’être close !
Franchement, est-ce une manière de gouverner des démocrates, à s’excuser chaque fois qu’ils gagnent ? Est-ce malin de dire aux Républicains, oublions le passé, soyons amis, nous vous comprenons, rien que pour « séduire » une petite poignée de sénateurs d’extrême-droite afin d’avoir leurs suffrages, pour gagner sur des petites choses qui n’ont rien à voir avec ce qui avait été promis, et tout ça pour ne pas passer pour « socialiste », le mot imprécatoire qu’il ne faut surtout pas prononcer aux USA !
À part Sanders qui avait eu le courage de prendre le taureau par les cornes, tous les démocrates en sont là !
Voilà pourquoi la droite radicale progresse, même quand elle perd !

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L’enjeu aux USA est clair. Est-ce que, oui ou non, les émigrants anglais et européens qui ont peuplé l’Amérique au détriment des peuplades installées bien avant eux, sont définitivement propriétaires du pays, malgré une importante importation d’Africains venus de force et une poussée de naissances excédentaires en Amérique du Sud ?
Car le voilà l’enjeu. Il n’est pas démocratique. Il est uniquement l’enjeu du « premier » occupant, si l’on excepte les autochtones exterminés.
C’est dans ces petits blancs bientôt minoritaires que Trump puise ses forces et si bien sûr ils ont des droits comme tout le monde, ce qu’ils veulent n’est pas dans le domaine de la démocratie, mais bien dans celui de contraindre une majorité à obéir à une minorité.
Ces gens, ouvertement raciste et misogyne, qui font la majorité de Trump, même s’ils sont le reflet d’un sérieux mécontentement, ne sont jamais présenté pour ce qu’ils sont : racistes et misogynes. Que dire de ce fort contingent de sénateurs républicains, une centaine, dit-on, qui serait toujours officiellement convaincus que Trump a été spolié dans l’élection qu’il l’aurait gagnée !
En Europe aussi, le fossé entre gauche et droite, entre progressistes et conservateurs et entre solidarité et intérêts personnels est plus grand que jamais.
Le pauvre Biden, en croyant représenter un centre libéral en ouvrant les bras à tous, c’est du bois de rallonge avant l’heure de vérité. Il se trompe aussi sur le système en ne dénonçant pas plus que ça les manières de la droite et son mauvais génie. Selon la logique des mauvais garçons et des affranchis, jamais coupables, Biden « l’endormi » devient leur complice !

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