Des plaintes et des doutes…
Si la psychanalyse qu’on recommande aux anxieux à propos du Covid n’est qu’un moyen de supporter au mieux la domestication au producteur libéral, alors il vaut mieux chercher en soi les moyens de surmonter la mauvaise passe.
Hurleront ceux qui en auront compris le fonctionnement, quand ils seront tombés dans le piège !
Attention danger ! C’est la préface qui devrait figurer sur le vadémécum du bon citoyen. Ce n’est pas à l’élite à définir les devoirs et les obligations des gens, mais au peuple à décider de son point de vue. C’est simple, mais pourtant le pouvoir le nie. Ce n’est pas à nous de nous conformer à eux, mais à eux de se conformer à nous.
La Belgique de ceux qui la commandent, ne va pas dans le bon sens, mais dans celui de certains particuliers, européanistes, mondialistes, cependant américaniste par le culte de la Nation-chef.
Ce qui manque, c’est un gros moyen d’expression du plus grand nombre, le contraire de Facebook éparpillé dans des sortes de rituels de salon de thé rarement au-dessus de cent personnes.
Nous divorçons sans bruit du système tel qu’il n’a pas été conçu pour nous. On le voit par une non-signification des majorités relatives, dans des consultations périodiques qui ne riment plus à rien. La démocratie se résume à un drapeau au-dessus d’une forteresse vide. Cela se sent dans l’impossibilité de débattre entre parties adverses pour un consensus commun et une destinée identique.
On ne peut pas gérer une crise quand l’incontournable est un libéralisme économique bâti sur l’idolâtrie des USA. Le peuple ne sait plus où il en est. Il a perdu l’habitude du moi. Il n’est plus le compagnon de sa propre vie. Il est chloroformé par les mille petites araignées que sont les seringues d’Astra-Zeneca et des autres partenaires de la grande entente de tous les pouvoirs contre le peuple.
Les personnages de l’Etat sont bien réels. Ils sont là à peu près grâce à nous, sans qu’ils nous en aient convaincus. Personne ne peut expliquer leur présence dans les bâtis bourgeois laissés à leur disposition. Encore moins, par la façon dont ils ont réussi à se multiplier, puisque s’il y a neuf ministres de la santé, il doit y avoir neuf ministres de l’intérieur et, quelque part, neuf premiers ministres, même si l’usage leur donne un autre nom.
Ils sont là de leur propre chef et ont manigancé pour y être par, disent-ils, la volonté du peuple, alors qu’en réalité, ils n’y sont que par leur seule volonté.
Personne parmi le peuple ne peut expliquer leur présence et encore moins leur utilité. Il faut donc bien qu’ils la créent eux-mêmes, comme Mathieu Michel nommé secrétaire d’État à une fonction à créer, c’est-à-dire qui n’existait pas avant lui et qui n’existera pas après lui, mais qui poursuivra sur le papier son utilité et sa perpétuation.
Le public en est à supporter de moins en moins sa propre présence dans la rue, à cause de l’exercice de confinement quotidien. La foule, le temps qu’il fait, les maisons dont on craint qu’une porte s’ouvre et nous livre à moins d’un mètre cinquante un individu qu’on ne connait pas et qui n’a pas l’intention d’augmenter la distance, comme s’il allait être le cluster fatal, tout définit l’arène où l’on massacre d’oser un seul regard, dans une ville où l’on tue pour une poche vide, qui ne recèle que des larmes séchée dans un mouchoir.
En même temps que l’angoisse de paraître, la foule éprouve une certaine amertume, une indignation voilée, à n’être pas regardée, comprise, par ceux qu’elle a commis au sommet, pour qu’ils la regardent et la comprennent.
Et sans l’oser pouvoir dire, au contraire clamant avec ses chefs sa part d’indignation, elle voit avec envie ceux qui jettent des pavés sur les flics et fracassent les grandes vitres des magasins dans une révolte inconsciente et même parfois imbécile, mais qui les désigne comme restant en vie dans une apothéose de révolte indicible. Les lâches sont admiratifs des téméraires, mais ils font part autour d’eux de leur désapprobation bruyante, si bien que c’est à ça qu’on les reconnaît.