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La liberté ou la mort !

... En 2021, on a les deux !
Avec la Covid-19, un nouvel éclairage, sur les rapports entre la population et les multiples pouvoirs au-dessus d’elle, révèle l’illusoire solidité des droits de l’Homme et du Citoyen.
À la signature du traité sur l'Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992, on a eu un doute sur le pouvoir du peuple. Malgré une opinion contraire en France par référendum et en Belgique, par un tour de passe-passe de Di Rupo à la cause européenne, on y a eu droit !
Depuis, la perte du pouvoir des citoyens sur les exécutifs s’est accélérée.
La toute récente manif à Bruxelles-Centrale, contre les “mesures Covid non constitutionnelles”, éclaire ce qu’a permis le prétexte de la pandémie, pour rogner un peu plus les déjà faibles pouvoirs des gens.
L’organisateur de l’action Jérémy Cosyns, résume ainsi les raisons qui l’ont poussé à agir.
“Nous en sommes arrivés à une gestion de la crise Covid à coups d’arrêtés ministériels. On en compte 33 depuis un an. Et à chaque nouveau texte on constate une dégradation de nos droits. Si nous avions constaté pareille situation dans un pays lointain, on ne se serait pas gêné pour dénoncer cette situation non démocratique. L’absence de débat au Parlement, le manque de courage parlementaire, les mesures prises sans la manière... Le gouvernement et le Parlement n’ont pas toujours lutté contre l’épidémie dans le total respect de notre Constitution”.
Ce pays qui ne condamne qu’au nom du droit et qui se permet de s’en dispenser dans sa gestion des affaires, est en train de perdre le sens de ce qu’est une démocratie. Cette attitude oligarchique ouvre la porte à un candidat dictateur.
Le comble, si une pareille mésaventure nous arrivait, l’Europe ne nous serait d’aucun secours. La Pologne et la Hongrie qui sont dans le cas, font toujours partie de l’Europe. Ce ne sont pas les quelques plaintes des gens qu’on opprime et les sanctions de la Commission et du Parlement européens qui arrêteront les égorgeurs des libertés.
On ne voit pas bien le très controversé Charles Michel se présenter avec Ursula von der Leyen chez Orban « pour lui tirer les oreilles », au risque de se voir, à son tour, assis entre deux chaises.

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Le faux naïfs Delwit, politologue, croit rassurer les gens en parlant de mesures prises par la nécessité de faire vite et donc passant au-dessus du parlement. Il fait confiance aux ministres et à leur honnêteté. Tout est momentané. Demain, ce même pouvoir, nous rendra les droits que nous avons perdus, dit l’homme au bord des larmes, comme d’habitude.
Depuis quand permet-on aux ministres, sous prétexte qu’ils sont honnêtes, la faculté de suivre ou de ne pas suivre les lois ? De prendre ou de ne pas prendre leurs aises avec un tas de lois qu’eux et leurs prédécesseurs ont votées ?
Qu’est-ce qu’un État qui travaille à la tête du client ?
– De Croo est honnête ? Si, si, comme Charles Michel ! Ah ! tant mieux…
On a tout lieu d’être inquiet au contraire.
Le monstre administratif, avec la multiplication extravagante des mandats d’élus à titres divers, est bien celui qu’ils ont « honnêtement » mis sur pied au grand scandale d’une majorité de citoyens qui n’ont pas voté pour !
Qui nous dit qu’avec un pareil esprit tordu, un ou l’autre autocrate d’un parti ne profitera pas du chaos pour sortir son épingle du jeu et faire cavalier seul ?
En habituant le peuple à n’avoir qu’un vague soupçon d’illégitimité, il est possible de mettre tout le monde devant le fait accompli de l’homme « providentiel » qui va tout régler d’un seul coup. L’Europe ronronne dans son coin. Le citoyen est inquiet des bruits de kalachnikovs dans des quartiers sensibles et réclame de la fermeté des autorités ? Qu’à cela ne tienne : une aventure en solo d’un bouffon du calibre de Charles Michel, mais avec des couilles, et c’est parti !
Ce n’est qu’après deux ou trois ans de dictature, qu’on s’aperçoit que les prisons ne désemplissent pas, que des camps de travail se sont créés dans les Ardennes et que l’on risque la prison, pour un rassemblement de plus de quatre personnes.

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