L’inabordable sujet !
Tout ce qui touche à l’immigration, c’est de la dynamite. Les partis de droite en font leur miel. Les partis de gauche espèrent en retirer des nouveaux Belges venus de Tunis ou de Rabat jouer les infortunés proscrits politiques, à seule fin d’améliorer leur couscous. D’emblée le sujet casse l’opinion en deux camps irréconciliables. L’immigration, sujet hasardeux est avant tout casse-gueule, quand on fait de la politique. C’est le fromager de la droite, son « gagne-électeurs » qui s’oppose, avec cris et fureur, aux flux humain venant d’Afrique et, d’autre part, les apologues qui accueillent ce flux positivement « au service » des immigrés, avec la bénédiction d’une gauche torturée et repentante des crimes qui n’étaient pas les siens, mais des bourgeois corrompus.
On ne sort pas de ces clichés.
Résultat, il est quasiment impossible de discuter calmement de l’immigration, sans d’emblée montrer qu’on est contre, dans la frustration de n’être plus chacun chez soi, avec sa culture, ses mœurs, sa religion, voire son athéisme assumé ou que l’on est pour, en entrant dans le discours de l’humanité universelle, cette disposition venant rafraîchir la mémoire des internationales ouvrières.
Au risque de contredire Catherine Moureaux (PS) bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean depuis 2018, l'émergence d'un "écosystème islamiste" qui entretient "une logique de rupture avec la société globale et ses institutions" est réelle. Et cette logique de rupture s'infiltre partout, dans chaque recoin de vie, jusque dans la littérature pour enfants, les jouets confessionnels, les tenues vestimentaires, les solidarités de quartier. De quelque confession que l’on soit, dans certaines communes, nul ne peut y échapper.
On vit encore sous le charme de l’intégration réussie des Italiens et des Polonais des années cinquante, si parfaitement réussie qu’on croit rebaptiser comme s’il s’appelait Luigi, une ribambelle de Mohammed en Louis, eux bien décidés à se ramadaniser en abaya, des Marolles à Droixhe !
D’où le livre prémonitoire de Houellebecq (Soumission) et les hauteurs de vue de Mediapart sur la souffrance humaine selon l’élégante formule de Sartre « Un homme parmi les hommes et que vaut n’importe qui » faisant des commensaux des malheureux de la planète qui apportent de l’exotisme à la grandeur d’âme du bourgeois philanthrope.
Cette observation de la transformation sociale des banlieues, permet d’avoir une opinion franche. Elle classe définitivement, dans le « séparatisme" ceux qui la font. Tant pis pour qui ne veut pas s'enfermer dans une identité islamique définie par les islamistes, n’importe quel ahuri se sent le droit de chasser de son « petit Liré » la horde des demandeurs du Mont Atlas. Tous biens ouverts à l’hospitalité chez eux, certes, mais en nombre limité et dans le respect des sept prières par jour et dans l’évaporation des femmes à son passage, otage éventuel valant son poids d’euros éventuellement.
Comment desserrer l'étreinte des islamistes dans certaines communes périphériques, afin de retrouver une pluralité locale ? Et l’on pense à Molenbeek et pas seulement. Ce sujet n’est ni de droite, ni de gauche, il est intemporel. Qui a envie de voir sa culture devenir pluriculturelle, c’est-à-dire simplifiée à l’extrême, vide de son essence, pour ressembler à s’y méprendre à une case de l’Oncle Tom, cent fois plus rudimentaire que celle d’Harriet Beecher Stowe.
Les chèvres-choutistes, comme Jack Land sont de moins en moins nombreux. L’assimilation pure et simple est une théorie qui a fait son temps.
Toutes les religions devraient être en train de s’éteindre, au nom de l’intelligence collective qui augmente dans des sociétés évoluées. S’il semble que cela soit vrai pour la religion catholique, par contre la musulmane fait des progrès et il semble que le courant est loin d’avoir atteint son apogée.
Les peuples d’Europe, plus ou moins contrariés dans leur croissance démographique devraient saisir leur parlement et ouvrir un débat sur la question.
On ne peut remettre à plus tard une question aussi actuelle sur la non-assimilation des islamistes et leur aisance avec laquelle pour le coran, ils ont le droit, que dis-je, le devoir de mentir à tout citoyen ne relevant pas de la foi en Allah.
On ne va tout de même pas transmettre les privilèges du clergé catholiques aux Imans. Et, pourquoi pas, transférer les richesses du clergé à ses concurrents, tant qu’on y est ?
Dans ce concert de klaxon, le mien est inaudible. Certains lecteurs vont prendre cet article pour celui d’un membre d’un ku Klux Klan en train de lyncher son semblable. D’autres, moins radicaux, penseront que c’est la réflexion de l’honnête homme.
Moi-même je ne sais pas ce que serait ma réaction à lire ce texte de la plume de quelqu’un d’autre. Peut-être un jour, je trouverais que c’est un sale type, raciste et tout, un autre jour, celui d’un citoyen paisible qui craint de se faire estourbir de par son athéisme grandissant, en interprétant la vie de Mahomet comme une vaste partie de sexe, de fric et de sang, et que ce farceur après s’être moqué des gens de son époque, ne parvienne encore à faire rire la nôtre, avant la nouvelle prise de Byzance, version 2021.
En attendant le dégel, on n’a pas fini de patiner sur le sujet.